…surtout en cette période de vœux autosatisfaits et flagorneurs de la gent politique… Si bien qu'un refrain resurgi des années Giscard me vrille les synapses depuis jeudi soir… J'espère que ce « ver d'oreille » sera contagieux !
Le bonjour d'Alfred Le printemps sera précoce/ Anne-Aymone s'est fait mal au pied/ La France a battu l'Écosse /On est là pour informer/ Sheila attend un enfant/ On vous l'a dit les premiers /Trois-mille morts au Pakistan/ Une page de publicité REFRAIN : Coule, coule robinet d'eau tiède/ Fais glouglou dans mon lavabo/ Comme dirait l'ami Alfred /Ça remplace bien la radio /Mousse, mousse savon savonnette /Toi qui laisses la peau douce et lisse/ Fais comme toutes ces chansonnettes/ Qui dérangent pas la police Oh, je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! /Reviens-moi ! Surtout ne t'en vas pas /J'aime la mousse de foie Suprême /C'est la crème de tous mes repas/ Premier le 2 "Allez France"/ Deuxième le 3 "La Villette"/ Troisième "Paul VI" qui devance/ "Madame Claude" d'une courte tête (AU REFRAIN) Cheveux secs ou cheveux gras/ "Flop" résout tous vos problèmes/ Promotion sur les tartes à la crème/ Voici l'heure de notre grand débat/ Pour ou contre le mariage ?/ Vous pouvez téléphoner /Vous êtes contre ? Ah, c'est dommage /Le standard est saturé (AU REFRAIN) Encore une histoire d'otage/ C'est le fils d'un architecte /Écoutez ce témoignage /Parlez ! Vous êtes en direct/ D'après nos derniers sondages/ Trente-sept pour cent des Français/ Préfèrent la poire au fromage /L'émission est terminée (AU REFRAIN)
Tu m’as dit cent fois que tu m’aimes / Que tu m’adores, que tu me veux / Les mots d’amour, les mots suprêmes / Tu m’en as fait cent fois l’aveu / Le matin, dès le petit jour / Tu me parles de ta tendresse / Ton mot préféré, c’est « Toujours » / Et tu répètes tes caresses
REFRAIN : Parle-moi d’autre chose, tu veux ? / Que ta voix se repose un peu / J’aime tant le silence sans aveu / Toutes les confidences de tes yeux / Tais-toi, chéri, je t’ai compris / Et mon cœur ne s’est pas mépris / Quand tu me sentiras dispose d’écouter / Parle-moi d’autre chose que d’aimer
J’adore ta voix douce et chantante / Qui me berce si tendrement / Mais c’est ta bouche qui me tente /> Et non les mots dits vainement / Tu peux me confier tes ennuis / Afin que je sois dans ta vie / Autre chose qu’une poupée de nuit / Vivant d’amour et poésie
AU REFRAIN
Tais-toi, chéri, je t’ai compris / Et mon cœur ne s’est pas mépris / Quand tu me sentiras dispose d’écouter / Parle-moi d’autre chose que d’aimer
À écouter en pensant, au choix, à Anne-Sophie Lapix, Laurent Delahousse ou autres… en modifiant quelques rimes.
– On a eu les exhortations à porter un masque… Puis on nous a dit que ça ne servait à rien – Fallait qu'on se fasse explorer les trous de nez… Mais sur rendez-vous, car on manquait de laboratoires… et de tests – Va maintenant falloir qu'on se fasse vacciner… Mais les « experts » se bousculent aux chaînes d'info pour nous inciter à signaler les « effets indésirables »… Alors ?
Un samedi matin pas plus triste qu'un autre jour de confinement hivernal… Tu coupes la radio qui te bassine encore avec des sujets aussi réjouissants que réchauffement des pôles/Covid/vaccin/6 à table/télé-foot… Tu ouvres Internet et tu zapes les attendus du procès Que Choisir vs Google… Puis tu jettes un œil désabusé sur Facebook… Et là, un vieux copain d'école a posté une vidéo qui te rend tes dix-sept ans ! Elle est pas belle, la vie ?
Qu'on le regrette ou pas, on peut tout de même laisser libre cours à l'imagination et en rire un peu… même jaune…
Gilbert Bécaud – 1965
« Tu le regretteras est venu d'une intervention basse et bête d'un ancien ministre de la IVe République qui insultait le Général à la radio. J'ai dit à Bécaud: “Je veux rétablir la vérité”, et j'ai écrit: “Le nom, drôle de nom/Écrit sur l'ouragan […] je te parie cent francs…/Tu le regretteras, tu le regretteras/Tu le regretteras longtemps”. La chanson a provoqué des remous divers et Bécaud a dû s'expliquer au cours d'une conférence de presse. L'Élysée n'a pas réagi, mais il paraît qu'Yvonne a acheté plusieurs exemplaires du disque ».
La Chanson du Jour est tout spécialement dédiée à tous les parents d'élèves qui peuvent dès ce soir profiter pleinement de la présence de leurs chérubins H 24-7/7 et tenter de combler ainsi dix longs mois de frustration affective. Quant à vous, enseignants-gnantes, qui allez être confrontés ce soir au grand vide de la rupture, dites-vous que c'est une troupe ragaillardie et pleine d'entrain qui viendra étancher sa soif de connaissances au fruit de vos préparations estivales.
C'est avec joie et émotion que je réalise que la start-up nation du XXIe siècle préserve les traditions de la France éternelle puisque les chœurs des élites militaires remettent à l'honneur sur la place de la Concorde les chants patriotiques de notre beau pays, comme « Le père la Victoire ». Une émotion empreinte de nostalgie quand j'ai reconnu dans la bouche des choristes militaires une chanson qu'on m'avait apprise en colonie de vacances vers 1955 et dont je vous laisse savourer les paroles (retranscrites de mémoire)…
J'ai pensé judicieux d'illustrer ce texte avec la reproduction d’une affiche début XXe, raccord avec le thème de la chanson.
Chantée par Weber en 1908 :
Cette chanson qui fut célèbre en son temps, a été créée en 1888, par Louis Gaston Ganne qui en composa la musique, inspirée d'une marche militaire. Lucien Delormel et Léon Garnier en écrivirent les paroles. Il convient aussi de rappeler que Georges Clemenceau, pour son attitude très ferme durant la première guerre mondiale, et le redressement de la situation militaire qu'il obtint en 1918, fut surnommé "le Père la Victoire". Source : ► www.fncv.com
Pour le souvenir gamin d'un Noël enneigé, pour Bécaud et pour le disque qui craque…
Le pays d'où je viens
Le pays d'où je viens
N'est fait que de silence
Donnez, donnez-moi la main
Bonjour, bonjour Sainte Chance, chance
Peut-être un jour, demain,
Le traîneau des vacances
Vous emmènera enfin
Aux croisées des chemins
Du pays d'où je viens…
Vers ce pays
Jolie Dame des Neiges, je t'emporterai
Que tourne le manège
D'un amour qui naît
D'une floconnée
Dans l'immensité.
Peut-être un jour, demain,
Des traîneaux en partance
T'emmèneront enfin
Au pays qui est le tien
Le pays d'où je viens…
Le pays d'où je viens…