Il a fallu, mardi dernier, qu'un éditorialiste me rappelle sa disparition en 1974 pour me remettre cette chanson en tête. Je vous épargnerai Malher, mais vous ne couperez pas à François Morel !
Chanteur engagé, Jean Ferrat a souvent connu la censure dans les années 60 et 70 avec des chansons jugées trop politiques.
Voici quelques exemples de chansons interdites d'antenne : "Nuit et brouillard" (1963); "Potemkine" (1965); "Ma France" (1968); "Au printemps de quoi rêvais-tu ?" (1969); "Un air de liberté" (1975)… Jean Ferrat avait fait de cette censure un sujet de chanson ironique : ► "Quand on n'interdira plus mes chansons, je serai bon à jeter sous les ponts"…".
François Béranger (1937-2003) est un chanteur libertaire qui eut une forte notoriété dans les années 1970.
► Source : Combien ça coute (F.Béranger). Vidéo postée sur YouTube par Marie Bréda, 251 abonnés. Sous-titrage désactivable ajouté par Jeff pour jfsaby.com.
En janvier 2009, ceux qui ont représenté la France à l'Eurovision en 2007 avaient fait couler beaucoup d'encre avec ce titre sur « la dernière idole, des jeunes devenus vieux ». Le guitariste et parolier Laurent Honel prédit des motos, des pleurs et des huskys…
C'est avec joie et émotion que je réalise que la start-up nation du XXIe siècle préserve les traditions de la France éternelle puisque les chœurs des élites militaires remettent à l'honneur sur la place de la Concorde les chants patriotiques de notre beau pays, comme « Le père la Victoire ». Une émotion empreinte de nostalgie quand j'ai reconnu dans la bouche des choristes militaires une chanson qu'on m'avait apprise en colonie de vacances vers 1955 et dont je vous laisse savourer les paroles (retranscrites de mémoire)…
J'ai pensé judicieux d'illustrer ce texte avec la reproduction d’une affiche début XXe, raccord avec le thème de la chanson.
Chantée par Weber en 1908 :
Cette chanson qui fut célèbre en son temps, a été créée en 1888, par Louis Gaston Ganne qui en composa la musique, inspirée d'une marche militaire. Lucien Delormel et Léon Garnier en écrivirent les paroles. Il convient aussi de rappeler que Georges Clemenceau, pour son attitude très ferme durant la première guerre mondiale, et le redressement de la situation militaire qu'il obtint en 1918, fut surnommé "le Père la Victoire". Source : ► www.fncv.com