Gardons le moral !
Ça fait tout de suite plus érudit en grec… Heureusement que la mode n'est pas au chinois et ses 5000 caractères !
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Gardons le moral !
Ça fait tout de suite plus érudit en grec… Heureusement que la mode n'est pas au chinois et ses 5000 caractères !
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Bon appétit Messieurs !
Il y a quelques temps déjà, je me suis livré à une compilation de l'œuvre de San-Antonio, me surprenant moi-même du nombre d’occasions qui m’étaient données de m’exclamer in-petto : « J’aurais pu dire ça ! », « Ça, c’est du vécu ! », « Que n’ai-je pas le talent d’écrire ça ? ». Ou encore, parodiant la Mère Denis « Ah ben ça, c’est ben vrai, ça ! ».
Aujourd'hui, une collision d'actualités (La guéguerre de deux archi-milliardaires pour envoyer une mémère dans l'espace et la famine à Madagascar) à ravivé ma mémoire .
« …ça me fait penser au jumelage de nos villes avec des villes étrangères. L’idée est bonne en soi (…) mais mal employée car on se marie toujours avec des bleds prospères. Ça tourne tout de suite au banquet, à l’échange de fanions, à la balade organisée. C’est bourgeois, c’est peinard, c’est inutile. On chique au rapprochement des peuples. On serre sur son cœur le bourgmestre de telle ville allemande qui, naguère, dirigeait la Gestapo et on en frissonne d’émotion. Mais à quoi ça rime, dans le fond ? C’est du tourisme sentimental, rien de plus. Ce que je suggère, car ce serait efficace, c’est qu’on se jumelle avec des patelins sous-développés. Au lieu de leur cloquer des fanions on leur donnerait du lait condensé, ça aurait une autre allure. Y a plein de lardons étiques qui sont près à appeler maman un tube de lait Nestlé, songez-y, bon Dieu ! Pour lors, le jumelage voudrait dire quelque chose. Au lieu de dodus Allemands, des proprets Scandinaves, des pittoresques Écossais, on hébergerait des Hindous sans calories, des Sud-Américains anémiés, des Africains scrofuleux. (…) Pour ma part, je suis prêt à me jumeler avec Calcutta ou Caracas. Je commence à avoir singulièrement honte de notre prospérité occidentale, pas vous ? »
San-Antonio in « Mange et tais-toi » 1966 .
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Pas touche !
« Je sais bien que je vais encore me faire honnir parce que s'il y a bien un bouquin auquel il ne faut pas toucher pire que la Bible, le Coran, la Torah ou Harry Potter, c'est le Petit Prince. Donc je réclame le droit au blasphème concernant le Petit Prince ! »
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Pour enrichir la rubrique « Unités de mesure »
…et inspire Var-matin
Ça fait combien, en terrains de football ? ou en pyramide du Louvre…
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Presque une opérette marseillaise
La Présidente de la cour demande à Ferdinand, le Maire, de retracer les circonstances de la promotion en mairie de Sybille, initialement recrutée comme contrôleuse de gestion, un CDD de trois mois renouvelable.
« Je lui ai proposé de devenir collaboratrice de cabinet, ce qu'elle a accepté. Ensuite elle a occupé de plus en plus de fonctions »… Jusqu'à celles de Directrice Générale des Services.
« Je ne pouvais pas la nommer à ce poste, même si elle avait les compétences. Le travail était fait, c'est le principal ». À plusieurs reprises, Sybille a tenté de passer un concours qu'elle a échoué. Elle est restée « DGS de façon non-formelle ».
« Est-ce que sa promotion n'était pas en lien avec votre relation intime avec cette dame ? » s'interroge la cour.
« Pas du tout. Je l'ai toujours dit » assure Ferdinand.
« Mais est-ce que cela peut jouer sur la durée de cet intérim ? Trois ans, c'est presque une régence » insiste la Présidente.
Prévenue au procès, Sybille se défend vivement : « J'avais décelé des anomalies comptables et financières. J'ai prouvé mes compétences, je n'ai pas à rougir de ma rémunération ». Celle-ci a doublé en moins d'un an.
Sybille continue : « Le premier jugement a été un coup de poignard. Que ce soit une promotion canapé, pourquoi peut-on imaginer si facilement ça ? » s'offusque-t-elle.
La relation avec le maire avait débuté « à l'été 2009 ». Mais avant ou après la signature de son contrat » ? « C'était après, en septembre ». « Septembre, c'est encore l'été » repousse le défenseur de Sybille. « Juin aussi c'est l'été » rétorque l'avocat général.
Pour la fin de l'histoire, par contre, on en sait un peu plus, Sybille « s'est sentie mise au placard » après s'être séparée du Maire. « C'était en dent de scie », nuance-t-elle.
Elle avait eu une autre relation intime, avec un jardinier en poste à Sanary.
Ah ! Fi, la belle,
Le choix n'est pas heureux : c'est se mésallier
De prendre le soldat quand on a l'officier !
Carmen – Acte II
Livret d'après SO.B de Var-matin
Mise scène par Le mot du Jour
Musique : on la connaît…
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Après la pandémie
STOP ou ENCORE ?
Extrait de l'article de Jean-Luc Porquet In “Plouf”
Le Canard Enchaîné – 09/05/2021
Citations :
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Les voisinages intempestifs
Retour au temps d'avant…
On accordera à Var-matin que pour remarquer ce malencontreux voisinage, il faut avoir comme moi le réflexe irrationnel de jeter d'abord un coup d'œil sur la « une », puis sur la « der » avant d'ouvrir le journal…
Quant à la cohabitation avec la réclame pour la grosse « vroum-vroum » de luxe, on la mettra sur le compte des impératifs économiques…
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D’un soufflet.
(Le Cid)
Jusque-là, au grand théâtre de la politique, le répertoire se cantonnait au vaudeville, à la comédie, voire à la tragi-comédie…
Depuis hier le domaine est étendu à l'Opéra-bouffe.
Définition de « BOUFFE » Enflure de joues. Les écoliers menacent leurs compagnons de leur donner sur la bouffe. Ce mot est bas. Les Medecins appellent proprement bouffe, la partie inferieure de la joue, qu'on enfle de vent quand on veut. On disoit autrefois buffe, pour dire un soufflet ; & buffeter, pour dire souffleter : mot qui vient de l'Italien buffa, qui signifie cette partie du casque par où on respire. Dictionnaire universel de Furetière publié en 1690. |
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Le pouvoir magique de la carotte
Que je vous dise : je suis totalement inculte en matière de télé et de showbiz, aussi, quand je feuillette en grande diagonale le TV-Magazine il faut une accroche vraiment originale pour que je m'arrête sur un article.
Hier, c'est la photo de ce couple hors du commun jointe au sous-titre un chouya racoleur qui m'ont conduit à lire la colonne adjacente…
Ce n'est qu'arrivé à l'anecdote de la carotte et après m’être interrogé sur le rituel particulier instauré par ce couple pour se marquer sa gratitude que j'ai réalisé ma méprise…
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Var-Matin bat la campagne
* Grosse blague du temps des colonies de vacances où les « codeboys » et les « indiens » que nous étions parodiaient les embuscades tendues par les héros du Far-West, compagnons de nos siestes interminables :
Merci pour cette bouffée d'enfance, Var-mat' !
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Un précédent célèbre
Mot suggéré par un dessin du Canard Enchaîné
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Ah… Var-matin…
Après un tel exemple donné en première page et en couleurs le jour même de la Grande Débandade, notre très actif influenceur local n'aura plus qu'à sponsoriser des Journées « Plages propres » auprès des Écoles du département pour soigner sa notoriété…
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Quatre à quatre !
Outre une syntaxe plus qu'approximative, un vocabulaire étique, des inversions de photos et autres bourdes plus risibles que dramatiques, une grande spécialité de notre Var-matin réside dans la légende de photo inappropriée…
Celle d'hier aborde les confins de l'humour noir…
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La relève est assurée (2)
Aujourd'hui c'est Mag' qui vient contribuer au Mot du Jour…
Mais j'y ajouterai quand même mon grain de sel !
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(Légende détournée de l'illustration d'un article de Var-matin – 07/05/2021)
Dédicace spéciale à Laura B.
* Pierre et le loup Pierre et le Loup est un conte musical pour enfants, dont le compositeur russe Sergueï Prokofiev (1891-1953) a écrit le texte et composé la musique en 1936, année de son retour définitif en URSS.(Wikipedia). |
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