« Deep time » ou la science-réalité
…si j'ai bien compris le « teaser » diffusé pendant le 20h de TF1, dimanche soir ?…
Si c'est pour la science, alors…
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« Deep time » ou la science-réalité
…si j'ai bien compris le « teaser » diffusé pendant le 20h de TF1, dimanche soir ?…
Si c'est pour la science, alors…
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Maussade ou bien ensoleillé,
Ton dimanche prendra du relief
Si tu le passes à farfouiller
Dans les archives du Blog de Jeff !
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À 85 ans, Jean Rochefort met son talent au service de Michel Pimpant (à gauche) et Quentin Leclerc (à droite). © (Photo Jean-Philippe BALTEL/FTV/Sipa)
Il y a déjà… presque trois ans et demi (C'est fou comme le temps passe !) que le Mot du Jour, voulant rendre hommage à la mémoire de Jean Rochefort, publiait un lien permettant d'apprécier les talents de ce conteur classieux.
L’artiste, faisant œuvre de vulgarisation, reprenait des classiques de la littérature française « revisités », comme on dit puis, par ces orfèvres du langage « djeuns » que sont « les boloss des belles lettres ».
Nous avions là, tout à la fois un cours de littérature, un modèle de diction et une initiation au langage de la téci.
Malheureusement, la volatilité des temps modernes a fait que ce lien vers le serveur s'est évaporé dans le grand espace-temps de l'Internet…
C'était sans compter sur l'admirable pugnacité de Jeff, notre vénéré blog master qui a su aller explorer le dédale du net pour y retrouver ces morceaux d'anthologie. Et qui plus est – la tâche n'est pas facile ! – s'est décarcassé à nous en fournir le sous-titrage.
Chapeau, Jeff !
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Signe et persiste !
Jeudi, Var-matin nous conviait fort à-propos à suivre une émission d'Arte en partie consacrée à notre belle ville de Toulon. Cela avait permis au Mot du Jour une digression sur les maisons Clause. (le semencier). Cela a aussi permis à Var-matin de rester fidèle à sa réputation d'amateurisme :
Var-matin 12 mars 2021
On remarquera l'Erreur tentant de se glisser subrepticement dans l'article de Var-Matin
Y a–t-il un DRH dans l'organigramme ?
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On jardinait beaucoup à Toulon, en ce temps-là !
On dit que le fameux semencier Clause, lui, avait beaucoup hésité à renommer ses succursales !
Var-matin 10 mars 2021
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Journée internationale des droits des femmes
Balance ton porc !
Voir La Bible – Ancien Testament – Livre des Juges – Chap. 19
En clair :
C'est l'histoire d'un Lévite qui prend pour concubine une fille de la tribu de Juda. Mauvaise pioche ! Elle le trompe et retourne chez son père. Le Lévite, accompagné d'un serviteur part la rechercher.
Au retour, il décide de faire étape à Guibéa où ils arrivent au coucher du soleil. À cette heure, il n'y a plus personne en ville, à part un vieux paysou de la montagne d'Ephraïm qui séjourne à Guibéa parmi les Benjamites.
On fait connaissance, on se retrouve entre « pays » de la montagne d'Ephraïm et le vieux offre l'hospitalité à notre troupe. On donne du fourrage aux ânes, on se lave les pieds, on mange, on boit, bref, on se réjouit. Et l'on a bien raison car le reste de la soirée s'annonce moins joyeux !
Ils ont quand même de drôles de mœurs, les habitants de ces pays bibliques !
Voilà-t-y pas que, comme à Sodome en d'autres temps, on frappe à la porte et les pervers de Guibéa de demander tout crûment :
– Fais sortir l'homme qui est entré chez toi, que nous le connaissions ! Et se répète alors une scène déjà vue où le maître de maison négocie un troc infâme :
– Ne commettez pas cette infamie ! J'ai une fille vierge et l'homme a une concubine. Je vous les amènerai dehors. Vous les déshonorerez et vous leur ferez ce qu'il vous plaira !
Comme ces excités demeurent inaccessibles au raisonnement, le Lévite jette sa concubine dehors.
Chauds comme la braise, les enragés du calbut se jettent sur cette proie de substitution. Ils usent et abusent d'elle toute la nuit, ne la libérant qu'à l'aurore.
La pauvre s'en retourne s'affaler sur le seuil de la maison de leur hôte.
C'est là qu'au matin, alors qu'il sort pour reprendre la route, son Lévite de concubin bute sur elle. Il a alors ces mots pleins de réconfort :
– Lève-toi, on s'en va !
Comme elle ne réagit pas, il la charge sur un âne et fouette cocher !
Arrivé at home, notre amoureux bafoué se saisit d'un coutelas et débite proprement sa concubine infidèle en douze morceaux qu'il expédie aux douze coins d'Israël.
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Nouvelle formule
Var-matin désormais doit être un peu voyant !
Ainsi, lundi dernier, je n'ai pas tout de suite
Épluché le journal et, par manque de temps,
J'avais sans le vouloir, sauté la page dix-huit !
Tâchez-donc de savoir par quel tour démoniaque
Le journal a eu vent de cette erreur patente ?
Arrive vendredi, et alors, quelle claque ! :
La dix-huit du lundi faisait la page quarante !
On change de rubrique, on reprend le chapeau…
Le lecteur trop pressé n'y verra que du feu !
– Gardez-vous, plumitifs des coups de bonneteau…
Vos actionnaires aussi, pourraient se prendre au jeu !
Mais de quoi me mêlé-je en vous en avisant ?
Pardonnez mon audace, Ô gens de Var-matin,
Car de ces vains propos, je m’excuse maintenant,
Avec cette pirouette : « Quand je dis ça, j’dis rien ! »
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Encore au bistrot !
Si certains établissements savent si bien nous charmer par leur authenticité, au point que – comme celui d'hier – on y retourne à la première occasion, il en est d'autres en revanche ou l'on se sent mal à l'aise dès que l'on en franchit le seuil. Témoin celui décrit par Philippe Meyer, où le biniou pourrait bien tenir la dragée haute au banjo !
« Redescendu dans le bourg, le premier bistrot ne peut être que le bon, et je sais que je ne penserai jamais à Ouessant sans songer à l'envie de grog avec laquelle j'ai poussé la porte de cet estaminet offrant son abri derrière ses vitres embuées.
Au comptoir, une demi-douzaine d'hommes en tête à tête silencieux avec des verres de bières. À une table, des joueurs de cartes et leurs copains. On belote sans causer plus que nécessaire. Au baby-foot, une poignée de garçons.
Un Ouessantin du continent m'a parlé hier, sans trop insister ni avoir l'air de vouloir répondre à mes questions, des problèmes liés, ici, aux mariages consanguins ou même aux unions furtives mais fécondes, entre membres de la même famille. Je crois maintenant voir ce qu'il veut dire »…
Philippe Meyer
in « Dans mon pays lui-même… ».
Flammarion – 1993
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Puisqu'hier, on était au bistrot, aujourd’hui, je remets la mienne !
« C’est un café comme les ultimes meurent. Une façade en bois vermoulu. Un bout de terrasse cernée par des fusains en caisse dépeinte. Du papier peint décoloré sur les murs. Des tables en bois cirées par l’usage prolongé. Une odeur de vinasse et de sciure mouillée. Et puis un patron en tricot déchiré, blanc de paresse et pas rasé, qui lit le Dauphiné Libéré derrière un rade de cuivre.
Autour de moi, il y de gentils Savoyards qui causent avec leur bel accent où le suffixe « in » remplace la préposition « en ». C’est jour de marché, le vin blanc coule à flots. Des bérets basques assurent la liaison Alpes-Pyrénées. Des casquettes paysannes qu’on ne quitte que lorsque l’on vient d’en acheter une autre, masquent de leur visière brillante d’usure des regards enfoncés, plein d’une gentillesse malicieuse… ».
San-Antonio In « Concerto pour porte-jarretelles » – 1976
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Un p’tit coup de nostalgie…
Il aurait dû se nommer le Bar des Sports, ce rade. Le contenant aurait concordé avec le contenu. Mais non, c’était plus platement le Reinitas, rappel d’un cigarillo un peu puant qui se fumait avant, quand les fines gueules avaient le droit et le plaisir d’empuantir les salles PMU.
Autour du zinc, en vrai métal piqué, pas en bois lustré à l’américaine, une vraie cohorte d’habitués, de biturins, de types qui parlent entre eux, en regardant, d’un œil, le tirage du Rapido, et de l’autre, BFM qui est à l’info ce que Fleury-Mérogis est au palais de Versailles. Que des types qui ont leur empreinte perso de coude sur le comptoir. Que des gusses qui ne demandent jamais : « Patron, je vous dois combien ? », mais « Gérard, tu nous remets ça ! ».
Des purs, des durs, des mûrs. Ceux qui n’ont que deux sujets de blablatage, le sport et la politique.
Une nouvelle de Jean-Bernard Pouy.
Siné mensuel – Juillet/Août 2012
Dessin : « À Lucien » de Frank Margerin
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Népotisme ?
Explication (ℹ)La petite image est la publicité d'origine. La grande image est la publicité modifiée. La phrase « Prise en charge de l'orthodontie… » est un rajout, le renvoi en petites lettres attirant l'attention sur le maxillaire inférieur. Maxillaire qui porte, sur l'affiche, une denture méritant de sérieux travaux d'orthodontie !
Quand le responsable du casting de la boîte de pub parvient à toute force à placer sa copine…
Publicité dans Var-matin
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Ouf !
Après un tel éclair de lucidité, je craignais que le Mot du Jour ne perde un de ses plus généreux pourvoyeurs (Mot du Jour du 5 février) (ℹ)Sur jfsaby.com
Est-ce à dire que je ne pourrai plus compulser compulsivement Var-matin à la recherche d'un Mot du Jour les jours de disette ?). Fort heureusement, le « cahier Santé » de ce dimanche a mis fin à deux grosses semaines d'angoisse !
?? Allons donc chercher un peu d’éclaircissement dans le contexte :
Un peu dur à avaler, surtout à cru !
(Tiens, v'la que j'm'y mets !)
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La Citation du Jour
C'est en relisant la plaisante narration de Cavanna que je révise la création du royaume de France à travers l'épopée des Mérovingiens. Une digression de Tonton François a attiré ma curiosité sur un tout autre sujet : la première femme de ce pauvre Adam dans notre mythologie religieuse. Peut-être en goûterez-vous tout le sel…
Et qui donc apparaît, dressée dans la lumière jaune d'une lampe à huile ? François Cavanna |
Lilith – Huile sur toile par John Collier (1892)
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La semaine dernière en image
Le Canard Enchaîné – 17/02/2021
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