Habituellement, le 8 mars, j’essayais de faire un Mot du Jour plus ou moins féminisant… Mais cette année compte tenu du matraquage que nous infligent quotidiennement des pétroleuses de tout acabit je juge que cela n’est plus nécessaire…
• En Chine, le pic d'épidémie du Coronavirus a été franchi. La contagion régresse et en même temps on y construit pas moins de 18 hôpitaux spécialisés…
• Il n'y a pas lieu de fermer les frontières et en même temps dans les trains qui desservent Milan, les employés doivent descendre à Modane…
• On n'en est pas à prendre des mesures de confinement et en même temps on recommande de garder à la maison les enfants de retour d'Italie…
Le Barbier de Séville - Gioacchino Rossini - 1816 Acte 1 – Scène 8
Basile : – La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien...
« Je déteste la religion […], le Coran, il n'y a que de la haine là-dedans, l'islam, c'est de la merde, c'est ce que je pense. Je ne suis pas raciste, pas du tout. On ne peut pas être raciste envers une religion. J'ai dit ce que j'en pensais, vous n'allez pas me le faire regretter. Il y a encore des gens qui vont s'exciter, j'en ai clairement rien à foutre, je dis ce que je veux, ce que je pense.[…] Voilà ce que déclare Mila depuis sa chambre, ce soir du 19 janvier »
Par ces mots la jeune Mila nous rejoint, Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, oncle Bernard, le chevalier de la Barre et autres blasphémateurs… Deux malappris attendaient leur heure dans les archives de la Chanson du Dimanche. L'occasion est trop belle de les mettre dans la lumière.
22 janvier - À l'instar de Jacques Chirac, alors qu'il visite Jérusalem, le Président Macron qui s’exprime d'ordinaire en anglais avec le très sélect accent de Wall Street, s'emporte contre le service de sécurité israélien avec l'accent de Maurice Chevalier…
Comment ça ? Vous l'aviez oublié, le lancinant petit air d’harmonica ? Alors voilà un petit rappel, avec en prime, quelques scènes « collector »…
Jules Dassin poussé hors des États-Unis par le maccarthysme en 1949 s'exile en Europe. Il tourne un premier film en Angleterre "Les forbans de la nuit" ("Night and the city") (1950). Ce n'est que 5 ans plus tard qu'il put tourner en France “Du rififi chez les hommes”. Adaptation d'un roman éponyme, d'Auguste Le Breton, inventeur du mot rififi (déposé). C'est lui qui a sorti l'argot et le verlan du mitan (il l'écrivait : verlen) pour le populariser par la littérature dans ses romans noirs. Ce film est devenu un des premiers classiques français du thriller. C'est aussi un superbe voyage dans le Paris des années 1950. Excellente musique de Georges Auric qui envoûte le film. (senscritique.com)
Les trilles acidulés de l'harmonica devraient faciliter l'intrusion de ce leitmotiv jusqu'à votre cortex auditif pour y séjourner jusqu'à l'année prochaine…
Et encore ! Je ne vous inflige pas l’interprétation de Mireille Mathieu… Ni la version originale Djinn Goebbels… Et vous avez (provisoirement ?) échappé au Ouiouichiou !
Ce soir c'est les vacances, et aujourd'hui, c'est vocabulaire
Le verbe "Enseigner "
— Transmettre un savoir. Apprendre une science, une discipline à quelqu'un. Instruire. Cultiver. Éduquer. Civiliser. Réparer la photocopieuse, bien trop souvent…
Mais aussi : — Nettoyer le vomi. Soigner les petits bobos. Garder son sang-froid devant les GROS bobos. Éviter les bagarres dans la cour et parfois se prendre un coup de poing au passage. Bosser 50 h par semaine quand le monde entier pense que tu ne travailles que 15 h. Se faire traiter de fainéant / feignasse. — Réparer la colle remontée tout en haut du tube pour voir jusqu'où ça va et du coup s'en mettre plein les doigts. — Nettoyer le pipi. Nettoyer le caca. Moucher des nez. — Justifier ses 4 mois de vacances. — Gérer la colère des enfants. Apprendre aux enfants à gérer leur colère. — Gérer la colère des parents. Apprendre aux parents à gérer leur colère. — Voir les yeux d'un enfant pétiller. — Accepter la surdité précoce. — Réparer le serre-tête cassé en trois. Apprendre de ses erreurs. — Attraper 2 gastros, 1 angine, 1 série de poux et 1 grippe par an. — Comprendre que les enfants ont bien meilleur fond que certains adultes. — Expliquer qu'une gomme coupée aux ciseaux en vaut deux. — Déminer les taille-crayons. — Fermer les fermetures éclairs. Réparer les fermetures éclairs. Lacer les chaussures. Apprendre aux enfants à lacer leurs chaussures. Enfiler une paire de gants à 30 enfants et maudire l'hiver. — Finir la journée avec au minimum une trace de craie ou de Velléda sur les doigts ET les vêtements. — Expliquer à un enfant que donner un coup de pied à un camarade, ça fait MAL. — Justifier le trop-peu de devoirs. Justifier le trop-plein de devoirs. — Expliquer aux enfants la politesse. — Répéter 6 fois la même phrase. Aimer répéter 6 fois la même phrase. Créer. — Répéter 6 fois la même phrase. Coiffer. — Répéter 6 fois la même phrase. Rire. — Répéter 6 fois la même phrase. Écouter. — Répéter 6 fois la même phrase. — Ne pas pleurer devant les enfants. Ne pas pleurer devant les parents. — Pleurer. Se décourager. Se remotiver. Faire grandir les enfants. Aider. Corriger. — Comprendre que “maître /maîtresse” est désormais ton 2e prénom. — Essuyer les larmes d'un enfant. Essuyer les larmes des parents. Essuyer les larmes des collègues. Essuyer ses propres larmes. — Avoir de la compassion. Vivre dans le bruit. — Former la génération de demain. Être fier (fière). Compter le nombre de prénoms que tu connaîtras à la fin de ta carrière. — Être aimé(e), adoré(e), admiré(e), détesté(e). Être ferme, attentionné(e), bienveillant(e), passionné(e). Être au centre de l'attention. — Compter en années scolaires. Apprécier les mois de juillet et août. Travailler pendant les vacances. Travailler les week-ends. Faire des photocopies. Plein. Dépenser de ta poche pour la classe. Avoir mal au crâne. Avoir mal à la gorge. Être aphone. — Dire chut dans la classe. Dire chut au restaurant. Dire chut chez toi. Dire chut dans les magasins. Se retenir d'aller aux toilettes et attraper une cystite. Faire des bisous. Recevoir des bisous. Plein. Tout plein. Être fatigué(e) et adorer son métier.
Enseigner, c'est ça. C’est une passion avant tout !
Paroles et Musique de Georges Brassens. ► Vidéo sur Youtube par Cécile HARISTOY
Quatorze boutiques ! Et, avec sa seule boutique sévillane, Figaro prétendait usurper le titre de factotum de la ville… Petit bras !
La la lalèra, la la la la(x2)/ Place au factotum de la ville, place ! / Lalala lalala lalala la./Vite au travail, on s'éveille à Séville, vite ! / Lalala lalala lalala la./ La belle vie en vérité, la belle vie / Pour un barbier de qualité, de qualité ! Ah que mon sort est digne d'envie, bravo ! Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira, non, non ! / Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira. (x2)/ Lalala-lalala-lalala-la. Venez, venez à ma boutique, Pauvres malades, venez-là. /Prenez, prenez mon spécifique,/De tous les maux il vous guérira./Tralalala, etc. ! Faut-il donner un coup de peigne ?/Messieurs, on est bientôt servi./ Ordonne-t-on que l'on vous saigne ?/ Je puis vous opérer aussi./Et puis toujours, faveurs nouvelles,/ Avec les galants, avec les belles…/ Avec les belles : lalala lalala la / Avec les galants : lalala lalala lalala lalala, La-la-la ! La belle vie en vérité, en vérité,/ La belle vie, / Pour un barbier de qualité, de qualité ! De toutes parts on me demande,/ En mille lieux il faut que je me rende./ « Cher Figaro, dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet-doux./— Vite la barbe et vite un coup de peigne. /— Ah! je me meurs! il faut que l'on me baigne./ — Dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet doux !/ Eh Figaro ! Figaro ! Figaro ! etc. Ah, de grâce ! Comment voulez-vous que je fasse ?/ Ah laissez-moi respirer, laissez-moi respirer/ Ah laissez-moi respirer Ah laissez-moi respirer ! « Figaro ? — Me voici !/ Eh Figaro ? — Me voilà ! »/ Figaro ci, Figaro là (x2)/ Figaro ci, Figaro là (x2) À vous servir voyez que je m'empresse/ Je voudrais bien redoubler de vitesse/ Qu'avez-vous donc à désirer ? (x2) Ah, bravo Figaro! Bravo, bravissimo (x2)/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler, tu vas voler, tu vas voler !
Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour raccorder cette onomatopée cataclysmique à l’actualité…
Attention les oreilles !
Minouche Barelli – 1967
Je vous avais prévenus !
Minouche est la fille du chef d'orchestre Aimé Barelli et de la chanteuse Lucienne Delyle. Elle a représenté Monaco au Concours Eurovision de la chanson 1967 où elle est arrivée à la 5e place avec la chanson Boum badaboum écrite et composée par Serge Gainsbourg. Elle a pris la nationalité monégasque en 2002.