Faire le buzz !
Un édile très comme-il-faut… et pas du tout provocateur
Ben voyons…
Et justement, le journaliste de Var-Matin et son photographe passaient par là tout-à-fait par hasard…
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Faire le buzz !
Un édile très comme-il-faut… et pas du tout provocateur
Ben voyons…
Et justement, le journaliste de Var-Matin et son photographe passaient par là tout-à-fait par hasard…
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16 octobre… ou un autre jour…
Ils sont là, dans le poste, tous les matins… Ils viennent aux aurores matutinales s’offrir à loisir aux attaques perverses d’un journaliste retors. Et ils nous refont le monde. Et ils critiquent. Et ils conseillent… En quelque matière que ce soit, ils ont la solution à tous nos problèmes. Ils possèdent les outils du plein emploi, la martingale pour la dette, le remède pour la Santé, la clé pour la Pénitentiaire, les préceptes pour l’Enseignement, l’arme fatale pour la Défense !
Que ne leur confie-t-on pas les affaires de l’État !
Ah non ! Ça, on l’a déjà fait…
Car tous ces imprécateurs sont pour la plupart de vieux chevaux de retour qui ont henni dans toutes les Assemblées. On les connait déjà, ces ministres, parlementaires ou conseillers de tout acabit, pour certains aigrefins passés à travers les mailles du filet judiciaire.
Et ils reviennent chaque matin pontifier doctement ou postillonner leurs envolées de tribuns hystériques sur ma tartine beurrée.
Car ils oublient tous, ces « ministres intègres », qu’avant de se muer en augures avisés ils étaient eux-mêmes Phaétons menant à grand train le char de l’État !
Note : Ce billet était déjà valable avant 2012… il le sera toujours après 2017
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La parole est à la Défense !
N’en déplaise aux méchants, aux jaloux, aux pisse-vinaigre qui contesteraient presque la qualité de journaliste d’information à Jean-Pierre Pernaut, on sentait encore, dans son Journal du 30 juin, vibrer l’âme d’un Beuve-Méry.
Non, non et non ! Jean-Pierre ne nous a pas entretenus QUE de football !
Après la nécessaire petite demi-heure que requérait le rapide compte-rendu de la journée du Mundial et avant de bucoliques reportages sur la vie en alpage ou sur les rives du lac de Côme, nous avons été informés des faits marquants pour notre société intervenus dans la journée précédente.
Ainsi donc, images à l’appui, nous avons pu constater que le Président avait changé de lunettes ! Cela ne pouvait pas échapper à la sagacité de notre Rouletabille !
L’hélitreuillage de passagers du téléphérique de Grenoble, en panne, nous a fourni de bien palpitantes images.
Et puis une équipe d’envoyés spéciaux a arpenté pour nous les travées d’un supermarché pour nous permettre de vérifier de visu – privilégiés que nous sommes – l’apparition précoce des cartables de la rentrée de septembre aux rayons maroquinerie !
Une autre équipe de tournage avait pour mission (réussie) de nous faire partager l’enthousiasme d’une directrice d'école devant la parfaite organisation de sa fête de fin d’année.
Entre deux de ces sujets de fond, et au risque de porter atteinte à la bonne humeur dans laquelle il aime à nous quitter, Jean-Pierre Pernaut n’a pas pu ne pas évoquer quelques affaires politiques nauséabondes. Ça lui a bien pris quelques dizaines de secondes.
Et comme il fallait terminer sur une note de fraîcheur ce journal bien austère, nous avons été gratifiés d’une rarissime éclosion d’un pénis de Titan !
Que du lourd !
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Quel cinéma !
C’est tout à fait par hasard que j’avais assisté en direct à la télévision à la toute première sortie des nouveaux ministres de l’Élysée. On installe des gradins mobiles dans la cour du Palais, tout comme sur le littoral niçois au moment du Carnaval. Une foule de journalistes y est parquée sous la surveillance d’un cerbère aux allures de videur de boîte de nuit. Les ministres font monter le suspens en déambulant comme tout naturellement à l’intérieur du bâtiment, de droite à gauche et de gauche à droite d’un pas suffisamment affairé pour qu’on les imagine préoccupés par l’avenir de la planète, mais pas trop vite quand même, qu’on ait le temps de les apercevoir, voire de les reconnaître.
Puis, quand on a assez joué de l’impatience du public, la véritable sortie commence. Ils s’égrènent un par un, marquent un temps d’hésitation, comme éblouis par d’imaginaires spotlights avant de descendre élégamment le perron. Ils traversent alors la cour, à la toute juste bonne distance des gradins pour que les interpellations des journalistes s’apparentent à des vivas, mais suffisamment loin pour que leurs courtes réponses préfabriquées ne soient qu’à peine audibles. Les plus cabots vont jusqu’à se détourner de leur droit chemin pour offrir leur meilleur profil aux caméras. La scène en était grotesque, à ce point surjouée !
Ce matin, un chroniqueur politique à résumé cette longue description en cette image succincte :
« La différence entre le Festival de Cannes et la sortie du Conseil des Ministres, c’est qu’à l’Élysée on descend les marches avant d’avoir tourné le film ».
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Tout un poème
Aurélie, journaliste, me fournit ce matin
La rime que je cherchais depuis huit jours, en vain :
Elle annonce la reprise du fameux Top 14
Qui, nous précise-t-elle, rime à 2014
Aurélie Bambuck – France Inter – 8 h 00
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« 112 »
La touche non-verrouillable « Appel d’urgence » des SmartPhones serait à l’origine d’un nombre considérable d’appels « de poche » involontaires.
Ceci pollue gravement le centre d’appel des Pompiers de Paris. On à même pu chiffrer le problème (France Inter - 8 h.)
Ce matin : Calcul
« Les « appels de poche » coûtent au Centre d’appel des Pompiers de Paris pas moins de 3.000 heures par an.
Sachant que ce phénomène va nécessiter l’emploi de 3 personnes supplémentaires, calculer le durée de travail quotidienne d’un sapeur ».
Quand ils nous abreuvent d’une déferlante de chiffres dans le temps d’un « flash info », les journalistes de la presse audio-visuelle devraient tout de même prendre en compte que quelques auditeurs sont encore initiés aux arcanes de la règle de trois !
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Watergate : du pipi de chat !
Les investigations par des journalistes et une longue enquête finiront par lever le voile sur des pratiques illégales de grande ampleur au sein même de l'administration présidentielle
Deux journalistes aidés par un mystérieux informateur publient de nombreuses révélations. Le Président est de plus en plus mis en cause directement (texte wikipedia).
On a touché la prostate à Pépère !
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Un scoop foireux…
J’avais l’info exclusive ! Le Mot du Jour allait faire le buzz sur tous les réseaux ! J’avais démasqué la sœur cachée des frères Bogdanov ! C’est elle qui faisait inlassablement le tour des plateaux des journaux télévisés pour nous faire partager ses sentiments et dresser le panégyrique de ses deux confrères journalistes assassinés au Mali. Et puis, avant de vous la livrer, j’ai tenu à vérifier l’information…
Déception !
La belle exhibait déjà sa parenté aux yeux de tous lors des 25 ans de TV5 Monde.
Normal, c’est Marie-Christine Saragosse et elle en est la Présidente…
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Mise à jour
Il faut être vigilant ! Le nouveau système médiatique de mesures évolue vite ! Ainsi, ce matin, convient-il d’y ajouter une mesure de (grande) longueur :
La Muraille de Chine
Exemple : « Les murets retenant les vignobles de Collioure à flanc de montagne sont longs comme une Muraille de Chine ».
Cette information nous a été donnée ce matin par un journaliste particulièrement sinophile puisqu’il compare ces vignes accrochées à flanc de montagne à des rizières…
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À ma gauche, un journaliste pugnace. Pugnace et surexcité, bien décidé à ne pas lâcher le morceau. Il le tient son papier à portée nationale !
Il sait qu’il sera repris en boucle sur tous les « Breaking news ». The scoop ! Et puis, tant de rumeurs circulent déjà, ce sont autant d’angles d’attaque tout trouvés ! Il a pas trop eu le temps de peaufiner, alors direct ! À l’emporte pièce. Et tant pis si la courtoisie doit y laisser quelques plumes; et je ne parle ni de tact, ni de délicatesse…
À ma droite, le « témoin » en qui la Justice du Café du Commerce voit déjà un responsable. Lui, il se la joue Blandine livrée aux lions. Son jeu consiste à esquiver les pièges sournois du vocabulaire, les embûches d’un ton mal approprié, l’erreur fatale d’un élan spontané. C’est profil bas, sur un ton d’ordonnateur des Pompes funèbres, qu’il délivre compassion exagérée jusqu’au mélo, larmes de crocodile, sanglots dans la voix pour les meilleurs.
L’indécence de l’un, l’hypocrisie de l’autre me mettent autant mal à l’aise que si j’assistais à un combat de boxe ou à une corrida.
On aura compris ici mon admiration pour le noble art ainsi que pour l’afición…
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Ils m’insupportent ! (3)
Pire, j’ai honte pour eux, quand ils perdent tout savoir-vivre à obstruer le passage, à imposer leurs caméras tout contre les visages, à interpeller grossièrement pour une photo et que cette indécence n’est pas réservée à des starlettes en mal de notoriété, à des sportifs en manque de reconnaissance ou à des politiques en racolage électoral.
Et ces comportements dégradants pour poser LA question qui fera leur réputation :
– On vous a retenue sept ans prisonnière. Êtes-vous contente d’être libérée ?
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« À la moulinette »
Il n’y a vraiment pas de quoi polémiquer !
Avec ou sans l’assentiment de notre Premier Ministre, l’essentiel n’est-il pas que le fleuron de notre Presse Quotidienne Régionale reste un prolifique pourvoyeur de Mots du Jour ?
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Géométrique
Ce matin, sur France Inter, le journaliste interrogeait Madame Duflot, Ministre du Logement, sur l’opportunité de débattre du droit de vote aux étrangers en cette période de manifestations salafistes.
Pourquoi pas ? Il questionnera peut-être le Ministre de la Justice sur la pénurie de HLM…
La Ministre a eu cette répartie :
« Ce sont là deux sujets parfaitement orthogonaux ! »
Je rajoute cette épithète à ma collection puisqu’elle vient enrichir le vocabulaire hexagonal et que cela ne m’est pas du tout équilatéral.
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Plus vite ! Plus haut ! Plus fort !
Les journalistes aussi suivent la prescription.
Et leur langage n’est plus que vociférations…
Et l’on me dit que c’est pour me faire partager
L’extase de l’athlète, touchant son apogée…
Soit. Mais sur le moment je n’avais pas perçu
La finesse du concept. J’accepte cette issue.
Mais cette discussion n’a pas encore cessé :
Les Jeux Paralympiques vont bientôt commencer.
Pour rester cohérent avec ce qu’on allègue
Il faudra donc confier le micro à des bègues !
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23 août – De retour d’un périple estival débuté avant la fin des Jeux Olympiques. Sur le sujet je partage l’avis de Bernard Maris : « Les JO sont productivistes, réservés aux riches, fondés sur la notion d’accumulation de capital (l’entraînement et l’accumulation des pièces d’or) et recèlent toutes les horreurs de l’économie marchande et, en plus, sont pollués par les braillements des journalistes, comme n’importe quel vide-greniers est désormais pollué par la musique tac-poum des supermarchés ».
À Franck Ballanger, journaliste braillard
« Entendez-vous le cri du journaliste sportif, le soir au fond des bois. Entendez-vous ses rugissements, ses longues plaintes modulées, ses contre-ut pathétiques, ses stridulences interminables au moment de l’orgasme, son souffle court, puis accéléré, ses gémissements bouleversants, encore, encore, allez, allez, fort, fort, vas-y, vas-y ! Ça y est ! C’est pas possible ! C’est extraordinaire ! Ouiiiiiiiiiiiiiii !
Ah… C’était bon, c’était merveilleux, le front en sueur il repose sa bouche amoureuse et tuméfiée sur son micro, halète encore un peu, et regarde, les yeux mouillés, l’homme ou la femme qui vient de lui donner tant de plaisir… Quelques spasmes, il se calme, il s’apaise. Il l’aime. Il est soumis, reconnaissant.
Puis la Marseillaise retentit, il rajuste ses bretelles, remonte sa fermeture Éclair, et salue au garde-à-vous ».
Bernard Maris – Charlie Hebdo n° 1050
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