Collision de fables
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Collision de fables
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Satané vocabulaire !
Éboulements en Afghanistan : les villageois fuient la contrée.
Éboulements dans les villages perchés des Alpes-Maritimes : les habitants sont accueillis dans les centres de secours.
Il me vient une question à la manière de Frédéric Pommier : « À partir de quel degré d’exotisme un habitant devient-il un villageois ? ».
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La fatuité qui est la leur
Une nouvelle entrée au répertoire des difformités infligées à notre langue par l’engeance politico-médiatique.
Il leur fallait déjà énoncer systématiquement les deux genres, et surtout prendre bien soin de laisser la priorité au féminin. Outre le fait que cet automatisme leur laisse le temps de la réflexion, ils pensent ainsi se donner des allures de tribun… Et passer pour des féministes convaincus. Faux-culs !
Ils ne veulent maintenant surtout pas que l’on décèle en eux l’accapareur avide ou l’incorrigible égocentrique. Aussi nos bateleurs modernes ont-ils définitivement banni l’usage de l’adjectif possessif.
Mon, ma, deviennent de basses grossièretés. Il semblerait à leurs yeux que le pronom possessif le mien, la mienne, rejette l’infamie de la possession sur le passif objet possédé… Tout en allongeant la durée du discours, ce qui est toujours bon à prendre…
Mon indignation devant cette nouvelle enflure du discours démagogique devient donc l’indignation qui est la mienne.
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Une approche trouduco-blairaldienne d’un cas de valorisation militaro-pédagogique
appliquée à la sémantique pédanto-politico-jargonesque globale post-Bescherellienne.
Ce n’est plus un collier de perles, c’est une rivière ! Le Canard Enchaîné (26 mars) poursuit lui aussi sa campagne de dénonciation du langage Trouduc (ℹ)J’avais naguère usé de la litote « langage blaireau », mais devant une telle diarrhée verbale j’en reviens à mon qualificatif spontané d’origine..
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Aérien
Toujours sans nouvelles du vol Malaysia Airlines…
« Le mystère plane encore ».
Merci France-Inter !
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
7 – Une mufflée qui fera date !
Résumé de l’épisode précédent :
Avant de mettre son projet de génocide à exécution, Dieu se dit qu’il serait dommage de jeter le bébé avec l’eau du bain. Il charge Noé, le dernier descendant adulte d’Adam et Ève, de sauvegarder des couples de tous ses Play-Mobil en les entassant dans un gros bateau de sauvetage qu’on immatricule « ADN » et vogue la galère, sur une inondation purificatrice. Après plusieurs mois de dérive, Dieu décrète la marée basse. Noé fayote à coup de barbecues géants cramés et Dieu décide de se montrer un peu plus câlin désormais. (Tu parles ! Attends la suite !)
« Vous voilà donc parés pour un nouveau départ. Une mission : Faîtes des gosses à tire-larigot et remplissez-moi cette planète ! Et vous embêtez pas avec la sauvegarde des espèces : vous pouvez becqueter tout ce qui bouge, tout est à votre disposition, je vous le donne ».
Et comme preuve de sa bonne foi, Dieu leur peint un chouette arc-en-ciel qui lui servira de pense-bête si l’envie lui reprenait de jouer à nouveau au déluge.
C’est donc Noé et ses trois fils : Sem, Cham et Japhet, avec le concours de Canaan, fils de Cham, qui ont la lourde charge de repeupler la planète et de la rendre habitable.
Grand papa Noë commence par le principal : il plante une vigne, obtient du vin… Et bien sûr, invente la première cuite. Mais une sévère ! L’avait pas l’habitude, y tenait pas la bouteille. C’est Cham qui le trouve, à poil, ivre mort dans sa tente. Il appelle ses frangins et ils remettent gentiment papa en état de marche.
Et l’autre pochetron, quand il émerge, tu crois qu’il dirait merci ? Que tchi ! Vexé comme un pou que le cadet l’ait vu tout nu dans son vomi, il te lui fait une scène d’enfer, le maudit et le met carrément sous tutelle des deux frères, lui et Canaan son fils.
L’avait le vin mauvais, Noé ! C’est Japhet qui gèrera la maison !
Cette biture mémorable n’a pas empêché Noé de vivre jusqu’à neuf cent cinquante ans, pendant lesquels, selon la recommandation divine, ses fils et descendants se sont adonnés sans retenue à de très fructueuses copulations !
C’était la Génèse – 9 – 10
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ►1 La Génèse – 1.7 Une mufflée qui fera date !.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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► Page 1 : Chapitre 7 – Une mufflée qui fera date !
► Page 2 : Chapitre 8 – Mauvais joueur !
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Expéditif
J’entends, je lis, de-ci delà, à gauche, à droite refleurir le mot Répudiation.
Ces moralistes ne font pas grand cas d’un exemple biblique tout aussi expéditif que l’évènement qu’ils vilipendent.
« Abraham se leva de bon matin ; il prit du pain et une outre d’eau qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule ; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya ».
Et Agar, avec son enfant adultérin, n’eut même pas droit à La Lanterne ! « Elle s’en alla et s’égara dans le désert… ».
Gen. 21.14
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Je dis ça, je dis rien (locution très à la mode)
Patrick Cohen – l’homme le plus écouté de France – nous a récemment gratifiés d’un très superlatif « Excellent réveil ». Hier, il nous quittait sur un barbare « à très vite »… Notoriété n’oblige pas…
France Inter – 9 h 00
Allez, tchao tchao, bisou bisou
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Vieillot1
J’en ai marre de me faire traiter de ringard par de jeunes incultes2 chaque fois que j’emploie un terme qui sort de la petite centaine de mots de leur vocabulaire. Hier soir encore, à la télé, une flamboyante3 à-peine quadragénaire4 s’est faite traiter de fossile pour avoir employé le verbe « emberlificoter5 »
Pour ma propre culture post-moderne je cherche la traduction en langage médiatique de :
1 Vieillot : qui commence à avoir l’air vieux
2 Inculte : sans culture intellectuelle
3 Flamboyer : briller avec un vif éclat
4 Quadragénaire : qui est âgé de quarante ans (ne pas confondre avec quarantenaire : celui qui est soumis à une quarantaine
5 Emberlificoter : Embarrasser ; empêtrer.
Désolé pour ce post pas très sexy. Il est pas génial. J’aurai peut-être de super comments. Ça va être magique. Bof, revenons-en plutôt aux pictogrammes - Pardon, aux smileys !
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Horripilant
De la politesse à l’afféterie :
La tout première civilité que l’on apprenait (apprend ?) à peine savait-on parler c’est le « Bonjour ».
Quand on est plus grand, dès l’après-midi, on précise la chose, et le « bonjour » devient « bonsoir ». Les plus pointilleux ont introduit le « Bon après-midi ». C’était le début de l’escalade.
Il fallut aussi trouver quelque chose de plus pompeux pour les heures plus tardives. On a alors entendu surgir le « Bonne fin de journée, soirée… »
Il me semble que ce sont les boulangères qui ont inauguré le « Bonne journée », à leurs yeux bien plus classieux que l’« Au revoir » traditionnel.
Auparavant, on n’échappait pas à l’inélégant « Bon appétit », tant réprouvé – à juste titre – par la BaronneSur lemonde.fr : cliquez
Le Bonheur de séduire, l'art de réussir, l'ouvrage-référence de la baronne Nadine de Rothschild est de retour.. Et ce vulgaire « bon appétit » à pris encore de l’embonpoint jusqu’à devenir « Excellent appétit ! » Qui se déclame avec classe et distinction par le serveur du restau du coin dans le très ampoulé décasyllabe « Je vous souhaite un excellent appétit ».
Bref, à l’instar du « bonne bourre » quelque peu trivial, il y a un « Bon quelque chose » adapté à tous les instants de la vie. J’en guette avec impatience l’éclosion dans les bouches les plus distinguées.
Ce matin, vers les huit heures, Patrick Cohen nous à souhaité un « excellent réveil ». Bon début, non ?
Salamalecs (suite)
Hélène, contributrice occasionnelle au Mot du Jour me signale :
Maintenant dans les restaurants, on a droit aussi, au moment du dessert à « bonne fin d'appétit » !!!
À vous couper l'appétit !
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Entre les lignes
Quand, comme ce matin, j’entends un politique annoncer : « Il va falloir de la pédagogie », je me dis que ça va nous coûter cher !
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En délicatesse
Une fois n’est pas coutume… Le Mot du jour décerne un Bon Point à Jean-Pierre Pernaut pour nous avoir informés, ce midi, que les Restos du Cœur avaient cette année atteint le million d’inscrits en évitant de nous parler de bénéficiaires…
À l’inverse de France Inter (par exemple) qui n’a quand même pas été jusqu’à parler de privilégiés ou d’heureux lauréats !
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Paraskevidékatriaphobe
Ainsi, selon TF1, chaîne de propagation de la culture, il ne faudrait pas moins de ces 22 lettres pour qualifier un individu qui tremble de peur à l’approche du vendredi 13.
N’est-ce pas beaucoup de complications alors qu’on peut aisément faire de même avec 19 lettres de moins ?
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Un Q bien encombrant
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Ils m’agacent quand…
Quand ils veulent, pour faire peuple, employer le parler de la Rousse et qu’ils confondent allègrement casse et braquage.
Et que dire de leur qualification des vols ! Il y a ce vol à la tire, qu’ils prennent pour un vol à la roulotte. Le vol à l’arraché, qu’ils assimilent à un vol à la tire. Et ce vol à la portière, il n’est pas, lui non plus un vol à la tire bien qu’il soit comme lui un vol à la sauvette.
Ce billet est cadeau pour toi, Jean-Pierre quand vient l’heure du sujet de fond de ton JT. Cadeau aussi pour toi, Laurent, pour peaufiner ton langage de la rue !
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