Pas vu à la télé
La ballade des cimetières
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Pas vu à la télé
La ballade des cimetières
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Entendu à la TSF
Et si la Chanson du Dimanche me donnait l'occasion d'aller rechercher les tout premiers airs qui sont venus s'installer à mon insu dans le juke-box qui s'allume quelquefois à l'improviste entre mes deux oreilles…
Boléro – Jacqueline François - 1949
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Ah ! Ce qu'on rigolait dans les années '60 !
Ce matin, par dessus mon bol de café, France Inter contait les mésaventures d'un marathonien de Paris particulièrement malmené par la vie… Devrais-je en avoir honte ? Ce reportage qui se voulait poignant m'a remis cette bouffonnerie dans l'oreille pour la journée !
(les images du public reflètent bien l'ère pré-soixante-huitarde)
Qui c’est celui là ?
« Si tu ne connais pas, on va un peu t’aider. Prend un petit morceau de Carlos (le rejeton de Françoise Dolto, pas le terroriste) pour la gaudriole, un peu de Nino Ferrer dans sa période comico musicale bien fagotée, un peu de Pierre Barouh pour le côté baroudeur du monde, une cuiller de Maxime Le Forestier jouant de la musique brésilienne, un gentil baba cool libertin des années Pompidou. Ajoute une pincée d’expérimentation genre De Roubaix, et tu auras une fausse idée du personnage.
Vassiliu, insaisissable, est avant tout un fils de la musique de cabaret, une race déjà en voie d’extinction, quand il débarque sans réelle conviction dans le petit monde de la chanson française (qui va bientôt exploser sous la déferlante Yéyé). Ayant bien intégré son Boby Lapointe, lui fait, au départ, dans la chanson comique, grivoise et anti militariste. Et se fait gentiment censurer sur les ondes. La France du tout début des années 60 veut bien chanter des cochonneries, bourrée à la fête du 14 juillet, mais faudrait pas pousser et choquer la bourgeoise et le cureton. Pas grave, c’est le plein emploi et Vassiliu a été apprenti jockey, il pourra toujours donner des leçons d’équitation si ça foire. C’est le temps de la Femme du sergent et Armand qui le mettent un temps sur le devant de la scène ».
Source ► https://gonzai.com/vassiliu-qui-cest-celui-la/
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Frédéric ! T'as oublié le saxo !
Si vous avez raté la chanson de Frédéric Fromet, lui n'a pas raté Thomas Pesquet !
Il filme un bout de pain dans la station/Pour attirer les gogos, les pigeons/Il filme un sachet d'bœuf bourguignon/Il aurait dû bosser pour Marmiton/Carottes au cumin, pommes de terre au thym/Tomates, artichauts,/Crêpes et rizotto/Effiloché d'volaille/Escargots à l'ail/Le mec fout rien d'son séjour/A part surveiller le four/Et tu railles et je pouffe,/Mais y a pas que la bouffe,/Il se fait tellement chier/Qu'il prend cliché sur cliché/Des centaines de photos/De la terre vue d'en haut/Quand c'est pas un selfie/Car il est très content d'lui/Il publie à toute heure/Sur son compte Twitter/Sur Facebook, Instagram/Il est pire qu'un spam/Il est partout à bloc,/Sur Snapchat et Tik-tok/Il est moins un astronaute/Qu'un putain d'internaute !/Il fait son malin dans la station/Il prend la pause dans sa combinaison/En lisant Marguerite Duras/Pour une dictée géante depuis l'espace/Il accomplit sa mission spatiale/Just' pour raconter sa vie qu'il étale/Il trouve même le temps de bavarder/En visio avec Kilian M'Bappé/Y s'fait des copains d'puis la station/Y a que pour papoter qu'il est champion/Depuis le cosmos, il a fait Rolland Garros/Plus rien ne nous étonne/Il a fait "L'téléphone sonne"/Comme il adore les flatt'ries /Il rêve d'aller chez Naguy/Mais voit pas c'qui pourrait faire/Ici dans « Par Jupiter »
Soyons moins rigoriste/Avec notre touriste/Notre gendre idéal,/Intersidéral/Les fachos ont la rage/Contre les gens du voyage/Pour une fois qu’y en a un/Qu'la majorité aime bien !/N'empêche qu'il fout rien dans la station/Ça fait vraiment cher la récréation !
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Vous en reprendrez bien une p'tite lichette…
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié…
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Puisque le hasard de l'illustration sonore du Mot du Jour a réveillé mes rébellions adolescentes…
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Ils l’appelaient « le boss »
Pour la dernière fois qu'il partait avec la caisse1,
on ne pouvait choisir une église mieux placée…
Didier Barbelivien, aux obsèques de Bernard Tapie.
…juste en face des deux magots !
Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur, présent aux obsèques de Bernard Tapie. © WITT/SIPA.
Mais sous toujours l'égide d'un « premier flic de France » !
1 Merci au Canard Enchaîné
Obituaire.– 1 adjectif Relatif au décès. ➙ mortuaire. 2 nom masculin Registre des morts inscrits pour un obit (service religieux pour l'âme d'un mort). Boss.– Si l'écriture du mot « boss » a un temps hésité avec le terme « bos », ainsi qu'on le notait encore à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle ne fait plus doute aujourd'hui. « Boss», anglicisme entré dans notre langue depuis le XXe siècle, désigne de nos jours le «chef d'entreprise », le chef mafieux dans la mafia sicilo-américaine ou la mafia italienne et familièrement le grand manitou ou, comme le précise le Petit Robert, le singe.(lefigaro.fr). |
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Vanitas, vanitatum…
Il est quelque part un habile négociant qui (du moins je le lui souhaite) fait fortune en approvisionnant la vénérable maison Damart en confortables vêtements d'intérieurs fabriqués à base de maille polyester-viscose légèrement émerisée.
Nul doute que cette très noble matière ne soit très précieuse puisque son pays d'origine est tenu secret jusque sur les étiquettes du produit fini.
Et, pour éviter tout gaspillage, notre Picsou du Thermolactyl n'a aucun scrupule à réduire la si pratique poche pectorale à un simple faux rabat !
Le ladre ! Le mesquin !
Mais diantre, pourquoi ne pousse-t-il pas plus loin la lésine ?
Que d'économies faciles à réaliser en supprimant carrément cet inutile ornement ! Tissu, fil, une opération sur la chaîne, point final… S’en passer serait tout bénef !
À moins que… Non, je n'ose l'envisager…
À moins que ce parement superfétatoire – clairement annoncé au catalogue – ne soit le déclencheur d'achat décisif pour l'homme occidental civilisé qui ne saurait laisser penser qu'il dort dans un pyjama SANS poche pectorale !
Dans un monde où tout est faux, où l'artifice devient la règle, où une sophistication clinquante s'impose partout, Tonton Georges dénonce le règne des objets, du matérialisme, et du tape-à-l'œil…
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Incontournable (comme ils disent…)
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Juste une phrase…
et l’on a ce drôle de bruit en tête pour le restant de la journée !
Toulouse – 21 septembre 2001 – Explosion de l'usine AZF
« Il faisait si beau… Le soleil brillait… Le ciel si beau… si pur ! Et puis ça s’est obscurci… »
Un témoin entendu à la radio aujourd'hui
Claude Nougaro
Y avait une ville – 1959
Que se passe-t-il ?/J’n'y comprends rien/Y avait une ville/Et y a plus rien
Je m’souviens que j’marchais/Que j’marchais dans une rue/Au milieu d’la cohue/Sous un joyeux soleil de mai
C’était plein de couleurs/De mouvements et de bruits/Une fille ma souri/Et je m’souviens que j’la suivais
Je la suivais/Sous le joyeux soleil de Mai/Chemin faisant j’imaginais/Un mot gentil pour l’aborder
Et puis voici/Que dans le ciel bleu de midi/De plus en plus fort j’entendis/Comme arrivant de l’infini
Ce drôle de bruit/Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens/S’arrêtèrent de marcher/Et d’un air étonné/Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique/Couleur de paradis/D’ou sortait cette musique/Comme accordée sur l’infini
C’était étrange/Est-ce qu’il allait neiger des anges/Les gens guettaient dans un mélange/D’inquiétude et d’amusement
Et brusquement,/Il y eut un éclair aveuglant/Et dans un souffle incandescent/Les murs se mirent à trembler
Qu’s’est-il-passé ?/J’n'y comprends rien/Y avait une ville/Et y a plus rien
Y a plus rien qu’un désert/De gravats de poussière/Qu’un silence à hurler/À la place où il y avait
Une ville qui battait/Comme un cœur prodigieux/Une fille dont les yeux/Étaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu/Faites que ce soit/Un mauvais rêve
Réveillez-moi/Réveillez-moi/Réveillez-moi
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Que du beau monde
C'est la troisième semaine consécutive que nous passons en compagnie de Victor Hugo et de Georges Brassens… Excusez du peu ! Et voilà que, anticipant la saint Eloi, un troisième orfèvre en matière de mots vient compléter cet aréopage.
En 1980, Frédéric Dard mettait dans la bouche de San-Antonio cette bien peu modeste profession de foi :
« Car enfin, la grande fondamentale différence, c’est que moi, je peux écrire comme eux [les écrivains académiques tels qu’André Gide] tout en répondant au téléphone et en trempant mon croissant dans mon café-crème, alors qu’eux, les tout sérieux, les blêmes, les grisâtres solennels ne seraient pas fichus d’écrire comme moi.
Voilà, tu vois ? Ça oui, c’est de l’orgueil. Mais bien placé ».
In « Baise-ball à la Baule »
Pour ma part, je prêterais volontiers cette déclaration à Tonton Georges car enfin, j'imagine mal le pair Hugo se laisser aller à pareille gaudriole :
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Totor & Jojo (2)
En 1955 déjà, Brassens s'attachait à la mise en valeur de Victor Hugo…
À cette époque, il m'avait fallu bien du temps pour déchiffrer :
« Vraiment la reine eut près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir »
D'autant que j'entendais « Encore c'est noir » !
Pour détendre un peu l'atmosphère, on peut aussi, à la manière de Jacques Offenbach, parodier les deux derniers vers du refrain :
« Le vin qui mousse à travers la Champagne
Me rendra fou ».
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Et vous, vous souvenez-vous de votre premier “Belmondo” ?
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Totor & Jojo (1)
J'en ai déjà fait ici l'aveu contrit sinon repentant mais depuis la Communale, je développe une inexplicable Victorhugophobie. La faute à ses presque-veuves de marins bretons et de leur marmaille pleurnicharde ? À ces trop chères têtes blondes privées de confiture ? Est-ce dû aux sonores alexandrins brossant le tableau pompier des « lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil » ? Ou bien à Cosette balayant la cour pieds nus dans la neige tandis que l'autre colosse soulève des charrettes ? Va savoir d'où me vient cet irrationnel rejet de notre poète national à face de Père Noël… Quelques années plus tard, il a fallu l'intercession de Tonton Georges, de sa diction et de ses accords pour que je prête une oreille moins désinvolte à la grandiloquence du Panthéonisé :
C'est ciselé… On dirait du Brassens !
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1er septembre
Cette année, je vous le fais en version grand orchestre…
et même en peinture !
September morn*
Paul-Emile Chabas – 1911
Huile sur toile – The MET – New York
… mais toujours avec la même jouissance du retour à la quiétude.
(* fait pas chaud, les matins de septembre, pour prendre la pose dans le lac d’Annecy !)
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