Les bons conseils de la notice
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Les bons conseils de la notice
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Coucou, le revoilou !
Quand les derniers progrès de la technique moderne se mettent au service du génie créateur du Designer fou…
… on obtient ce genre d'instrument qui demande pour sa réalisation des matériaux sophistiqués issus des progrès de l'industrie aéronautique, une précision micrométrique digne de l'industrie horlogère et une conception ergonomique identique à celle des outils chirurgicaux les plus complexes…
Le fabricant prend soin de livrer cet ensemble dans un coffret où des alvéoles dessinés à l'empreinte des différents composants permettent d'en faciliter l'assemblage et le rangement.
S'il fallait rechercher vraiment quelques points négatifs à ce bijou de modernité on pourrait regretter qu'il ne soit pas transportable au fond d'une poche comme un couteau suisse ni commodément logeable dans un sac à dos pour un usage en extérieur.
Les utilisateurs potentiels n'ayant pas le niveau d'éducation requis pour décrypter la notice de mise en œuvre, aussi bien que ceux d'une culture trop fruste pour oser l'emploi intuitif d'un tel objet pourront toujours avoir recours à son ancêtre, survivant de l'ère préindustrielle qui, malgré sa rusticité, remplit tant bien que mal les même fonctions… primordiales.
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans Chapitre 3. À table.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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On n’arrête pas le progrès !
Ah ! Les années ’70 ! L’apparition des sèche-mains électriques. Le mot d’ordre de l’époque était « hygiène » et certes, on a vu la disparition de ces peu ragoutants torchons multi usagers… et multi usages.
Mais… son efficacité était justement controversée, si bien qu’on a vu la notice d’emploi bien souvent complétée d’un graffiti éloquent :
1 – Enfoncer le bouton poussoir (pour les modèles « collector »)
2 – Frictionner vos mains sous le jet d’air chaud.
Et là, les rétrogrades invétérés ajoutaient sournoisement :
3 – Séchez-vous les mains sur votre pantalon.
Ce préambule pour en venir à un avatar des temps modernes de cet objet du progrès :
Le DryMe
Les anglicisants ne manqueront pas d’apprécier le subtil double sens du « sèche-moi, j’en rêve ! »
Cet indispensable instrument du bonheur s’affiche ces derniers temps dans tous les magazines. Si, si, vous l’avez vu… Mais comme le « créatif » du « visuel » à oublié la blonde pulpeuse en action dans sa douche, il faut en venir au « rédactionnel » pour apprendre que cette étrange chose n’est rien moins que l’extension du sèche-mains de jadis à un moderne « sèche corps ».
Et l’ « argumentaire » a été remis au goût du jour. Ce n’est plus l’hygiène que l’on pousse en avant mais, écologie oblige,
l’économie d’énergie
et l’on nous assène l’argument massue :
« Avec une consommation minimum, l'économie d'énergie par rapport à l'utilisation de serviettes est d'environ 90 %. Il s'inscrit dans une démarche écologique et respectueuse de l'environnement ». Texto !
J’ai bien peur que, d’ici peu, le souffle du Mistral ne soit taxé au titre de « l’impact carbone » !
Et pour finir, un clin d’œil à notre hygiénique sèche-mains :
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