Pour faire briller le soleil sur votre dimanche, enneigé ou pas…
Le pont de la rivière Kwaï
David Lean - 1957. Musique : Malcolm Arnold.
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Pour faire briller le soleil sur votre dimanche, enneigé ou pas…
Le pont de la rivière Kwaï
David Lean - 1957. Musique : Malcolm Arnold.
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Une bonne résolution
Un soleil rieur dès le matin, depuis qu'il commence à remonter la pente… Vent nul malgré le Mistral prévu par des météorologues de mauvais augure… On frôle les 10 degrés dès 10 heures du matin…
Et pendant ce temps le reste de la France se console de la froidure en profitant de la féérie des petits matins givrés et en grattant son pare-brise.
Ce serait faire insulte à Dame Nature de ne pas lui vouer un pique-nique dans la colline.
Un petit sac à dos, un bout de pain frais, deux tranches de jambons et l'on rafle les derniers restes du nouvel an.
Et là, mon Jiminy Cricket personnel, travaillé au corps depuis le début de l'année par les adeptes de bonnes résolutions en tous genres, vient mettre son grain de sel et retient ma main au moment où je me vais me saisir d'une bien inoffensive bouteille de « Vieux Papes ».
Je mentirais si je prétendais ne pas ressentir une bouffée de fierté devant le courageux acte de sagesse que j'accomplis sans frémir en remplissant ma gourde au robinet de la cuisine !
Une poignée de kilomètres plus tard, adossé à un « cagnard » en ligne de crête avec vue sur mer, c'est le moment de savourer un bout de cette « heureuse année » débutante. Et de découvrir le contenu du sac à ripaille.
Sans craindre de vous mettre l'eau à la bouche (justement !) le banquet inclut un demi-camembert au lait cru qui a patienté juste assez pour être tartiné, des chocolats de fêtes accompagnés de cerneaux de noix et deux mandarines rescapées des agapes…
Pour peu qu'on y ajoute les odeurs de la garrigue, j'ai énuméré là tous les ingrédients nécessaires à la transmutation magique d'un « Vieux Papes » ordinaire en sosie de romanée-conti.
En biberonnant à ma gourde, je me suis copieusement traité de tous les noms d'oiseaux pour m'être à ce point laissé manœuvrer par l'endoctrinement subliminal des médias moralisateurs.
J'ai mentalement fait griller Jiminy façon criquet du désert…
Et j'ai pieusement ramené un quart de camembert pour déguster le soir, avec le verre de vin rouge tant fantasmé…
Ah, les bonnes résolutions…
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L'avion du matin…
Marignane – 6 h 30. La première « navette » Air Inter… Le parking dans la nuit. Des pas pressés sur le bitume.
Il fait un peu frisquet. Où j'ai mis mon billet ?
L'aérogare pas encore réveillée, pas complètement éclairée.
Lumière lugubre entre des flaques de néons agressifs.
Des naufragés de la nuit, tout chiffonnés, rassemblent leur marmaille. Ils ont pillé la machine à café.
La boutique de presse ouvre à peine. Un beauf à la Cabu mal rasé, yeux bouffis, encaisse la monnaie sans un mot.
Les femmes de ménage promènent leurs balayeuses à pas d'enterrement.
Acre odeur chlorée des désinfectants des toilettes.
Les haut-parleurs crachotent. Les panneaux horaires cliquettent.
Une mèche s'échappe du chignon hâtif de l'hôtesse de service. Elle n'a pas encore accroché son sourire obligatoire. Ni allumé sa voix de madone pour nous appeler à l'embarquement.
Les toutes premières lueurs du soleil allument le dos des carlingues.
On aura droit, là-haut, à une petite heure au-dessus des nuages pour se réveiller pour de bon.
Origine de ce Mot : une photo postée par Eve qui partait au boulot
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La naissance de la cigale
Cette année, c’est avec une dizaine de jours d’avance sur son calendrier traditionnel que, hier, elle a donné son premier tour de chant… Mais ce n’était peut-être pas une bonne idée que de lui organiser un spectacle son et lumière accompagné du jeu des grandes eaux dès sa première nuit parmi nous !
A lire avec l’accent…
Elle se pétrifie lentement au soleil. Sa carapace chauffe, se rigidifie légèrement et peu à peu se fend sur le dos avec une lenteur exaspérante de fermeture à glissière maniée de main experte par une effeuilleuse aguicheuse. La fente s’ouvre un peu plus et une sorte de bulle verte gonfle et grandit. C’est la face dorsale de l’abdomen qui apparaît de cette façon. Le reste va suivre naturellement, très lentement. D’abord les pattes, le thorax, et enfin la tête munie cette fois d’énormes yeux globuleux. Une sorte de monstre monolithique s’extrait ainsi d’un scaphandre rigide.
Tout s’est passé très lentement, mais vient le moment où l’insecte parfait est entièrement sorti de sa carapace. Il s’accroche sur elle qui reste définitivement agrippée à sa branche.
On va retrouver durant tout l’été des scaphandres pétrifiés de cigales accrochés aux tiges basses. Aucun prédateur n’est intéressé et seul le vent et les intempéries vont en faire disparaître les traces.
Mais en vérité, quel évènement étonnant cette cigale toute verte qui déplie lentement ses membres, six pattes et quatre ailes à la chaleur du soleil et qui reste immobile pendant des heures pour que tout le corps soit bien sec et change enfin de couleur. Tant qu’elle est verte, elle n’est pas prête à s’envoler ; on dit en Provence « es pa madure » : elle est pas mûre. Ce qui est assez logique puisqu’elle mûrît lentement, elle achève son ultime lifting, elle bronze sous les rayons du soleil, mais tout cela se déroule avec une somme de risques incalculable… Songez que l’insecte est quasiment paralysé pendant près de cinq heures depuis sa sortie du sol et qu’il n’a aucun moyen de défense contre les goinfres de toutes sortes…
La majorité des cigales sera dévorée…
Le conteur de France Bleue Provence
(dans les années quatre-vingt dix)
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À trop vouloir prouver…
Journée fertile, hier en considérations surréalistes… Au matin, la radio nous embrouillait un peu avec les rendez-vous du soleil avec la lune. Le soir au 20 h de France 2, l'envoyé spécial à Néri-les-bains, voulant démontrer la pertinence du thermalisme, a eu cette phrase pour le moins contre-productive :
« La cure thermale n'a rien d'une promenade de santé ! »
Merci pour l’illustration, Djack !
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Les chaises indiscrètes
comme les bijoux !
Si les murs ont des oreilles, c’est peut-être pour écouter les chaises…
Elles racontent plein d’histoires… de cul forcément.
Pensionnaires de nos terrasses, elles subissent plus que nous, la pluie battante qui les étrille, le vent « qui au mieux nous fait valser » nous raconte la chaise musicale ; au pire, les souffle comme les deux premières maisons des trois petits cochons, et subissent parfois d’autres vents bien pire encore…
Mais aussi le soleil qui vaut de l’or.
On leur fait confiance, aux chaises ! On leur tourne le dos, on leur donne notre cul. Faudrait pas trop qu’elles se mettent à table non plus, que, la déontologie, elles s’assoient dessus.
Emprunté au site Masala Zone (ℹ)Sur facebook : cliquez
Masala Zone, l'un des principaux restaurants indiens de Londres, sert une délicieuse cuisine indienne authentique dans un cadre élégant.
Avec l’aimable autorisation de Marcel
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Comme ça… sans raison particulière, parce que ce billet m’est retombé sous les yeux, à la mémoire de Charb…
Quand Charb s’improvisait guide touristique
Pour les lecteurs de Charlie Hebdo d’AVANT: ils retrouveront sans doute avec plaisir la verve gouailleuse de Charb dans cette fatwa où il fustigeait, entre autres, les grands reporters en chambre.
Pour les nouveaux abonnés d’APRÈS : pour qu’ils sachent à quoi ils s’exposent !
Mort à Marrakech !
« Pourquoi Marrakech ? C’est mooooooche, Marrakech ! Tous les cons qui rentrent de Marrakech te vendent la fameuse place Jemaa el-Fna comme s’il s’agissait du cul de Sophie Marceau. La place Jemaa el-Fna, c’est un parking où tu peux même pas garer ta voiture. C’est des montreurs de serpents neurasthéniques, des branloteurs de singes et des presseurs d’oranges diarrhéiques qui squattent la place.
Le souk ? Tu veux voir le souk, Va aux puces de Montreuil, c’est moins loin, c’est moins cher, c’est moins triste et les prix sont affichés.
Le vieux Marrakech pue la misère, une misère peinte en kitsh par le syndicat d’initiative. Elle fait tellement plus joli, la misère, au soleil.
De toute façon, nos amis journalistes, c’est pas au souk qu’ils vont. Ils restent dans leur hôtel tout neuf. Pourquoi ils sortiraient ?
Quant à Marrakech ville nouvelle, elle ressemble à Cergy-Pontoise. Il faut dire qu’elle a été construite par des escrocs immobiliers pour loger les retraités français de l’Éducation nationale ».
Crédit Photo à LN
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La relève est assurée…
…puisque je n’ai eu qu’une illustration à ajouter à ce post Face Book d’Hélène pour en faire ce Mot du Jour…
Entendu aux infos : Conseil pour ne pas oublier votre enfant dans la voiture en plein soleil : posez quelque chose d'important sur la banquette arrière à côté de votre gniard (moins important), comme des clés ou un sac à main, du coup vous ne l'oublierez pas !
Ah ouais c'est sûr, mon sac à main je vais y penser, alors que le nain derrière, pas sûr… Nan mais allo quoi ! On vit une époque formidable comme dirait l'autre…
Prolongation à ma façon
Après avoir sagement déposé son trousseau de clés sur le siège arrière, sanglé Bébé dans son siège, arrimé l’ensemble au siège de l’auto, Maman (ou Papa) s’installe au volant, boucle sa ceinture de sécurité et… se contorsionne pour fouiller toutes ses poches, son sac et jusqu’au vide-poche, à la recherche de la clé de la voiture…
On n’ira pas jusqu’à imaginer qu’il abandonne son gniard dans l’auto pour partir une heure à la recherche de ses clés !
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Episode 1
« Le Bon Dieu s’ennuyait dans son atelier… »
Au commencement, il y avait rien.
– Ben y avait Dieu ! Ce n’est pas rien !
– Commence pas à m’embrouiller ! Je recommence par le commencement : Au début, il y avait Dieu.
– Ça commence mieux !
Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. Enfin… Une espèce de bouillasse infâme où on n’y voyait rien. Va falloir arranger tout ça.
Lundi : « Que la lumière soit ! » Et ça suffit pour aujourd’hui, demain il fera jour… Faut commencer doucettement le lundi matin…
Mardi : Mettons de l’ordre dans le chantier. « Le ciel, tu restes en haut OK ! Et l’eau, toi, tu coules tout en bas et tu t’y tiens ! »
Mercredi : Dure journée ! Commencer par faire tenir les eaux à leur place : « J’ai dit TOUT en bas ! Au bord de la mer, c’est pas si mal, non ? Sinon on n’aura pas un coin de sec. Allez, il faut de la place pour la terre.
Maintenant un peu de jardinage : des prés, des champs, des vergers, des forêts ! J’en ai mal au dos ! Basta pour aujourd’hui…
Jeudi : Y a un truc qui va pas : J’ai des soirs, j’ai des matins, mais entre les deux, je sais plus où j’en suis. Et hop ! Un soleil pour le jour, une lune pour la nuit, avec plein de petites étoiles pour faire joli. Voilà, ça a de la gueule comme ça ! Et pis je laisserai plus passer l’heure de la pause, comme hier !
Vendredi : Puisqu’on est dans la déco : dans les eaux, plein de petits poissons et autres curiosités marines très belles. Dans le ciel : des p’tits zoizeaux de toutes les couleurs. Et allez-y gaîment… Faut vous reproduire ! Voilà, comme ça, très bien Monsieur Lapin ! Prenez exemple, les autres !
Vendredi : La terre fait un peu tristounet. Je vais lui rajouter tout un zoo avec du bétail et ah, aussi, n’oublions pas les serpents… Ça pourra me servir !
Samedi : Bien ! Pas mal mon jeu de construction. Plutôt bien réussi, mais ça n’est jamais qu’un décor. Allons-y pour les personnages : ça tombe bien, c’est tout humide ce matin. Une boue glaiseuse idéale pour faire un santon à mon image, j’ai rien d’autre comme modèle ! Y a plus qu’à lui souffler dans les bronches, et vas y mon bonhomme ! Ouais ! Ça marche !
Dimanche : Campo ! Fatigué, mais au moins je me suis pas ennuyé une minute cette semaine.
Et la semaine prochaine, je commence à jouer avec mon Play Mobil !
(Gen 1 – 2.7)
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ►1 La Génèse/1.1 Le Bon Dieu s’ennuyait dans son atelier….
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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Produisons français !
Et pourquoi pas, du melon charentais ?
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À méditer…
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Courte nuit…
La Révolution s’est achevée à point d’heure…
(Le western que Sergio nomma « Duck you sucker »).
Vers une heure du matin, me couchant à tâtons,
Un coin de porte sournois me tue le ripaton !
Je comptais malgré tout dormir tout à mon aise :
Les voisins remballaient leur barbecue-merguez
Et les feux d’artifices qu’on tire à l’Assomption
S’étaient superposés à la télévision.
Un peu avant cinq heures, c’est en grand tintamarre
Que le camion-poubelle me joue du gyrophare !
A peine rendormi, l’hyperactif d’en-face
Debout dès les aurores, me donne le coup de grâce :
Il fait à peine jour. Le soleil dort encore
Que ce matutinal vient faire grincer son store !
Ça couine, ça gémit, et ce bruit de crécelle
Réveille le concert de mille tourterelles !
Et donc, ce quinze août, c’est au tout petit jour
Que je vous ai troussé cet amer Mot du Jour.
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Les Dictons du Jour
1 – Message personnel néanmoins valable pour tous :
À la Ste Charlotte,
Si tes panards grelottent,
Kelou, remets tes bottes
2 – Météorologique :
Soleil pour la Ste Charlotte
promet décembre qui grelotte.
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