Au Québec, on appelle ça une « chanson-velcro ». En Allemagne, un Ohrwurm (ver d'oreille) qui devient un earworm en Angleterre ou bien une démangeaison musicale (musical itch )…
Ce salaud ! Ce fils de milliardaire ! Ce prédateur sexuel avec sa tronche de beau gosse, toujours flanqué de son petit frère, collé à lui comme un toutou… Évidemment il l'avait plantée encore une fois… Soi-disant pour une réunion politique alors qu'on entendait déjà, dans la pièce voisine, les rires de gourgandines encouragées par l'alcool et les lignes de c. se chauffant pour satisfaire les petits mâles alpha…
Hippolyte Girardot se met dans la peau du mouchoir de soie de Marilyn Monroe. L'étourderie de la star le laissa choir sur un lavabo du Waldorf Astoria, mais ce ne fut pas la fin de son destin… Bien au contraire : 60 ans après, ce mouchoir a sauvé un théâtre à Paris.
T'as beau vouloir faire tout bien, y a un moment où t'es coincé…
Quand ils m'ont dit « Restez chez vous », je suis resté chez moi… Quand ils m'ont dit « Portez un masque », je suis allé récupérer le bout de taffetas distribué par la mairie… Quand ils m'ont dit « Il va faire chaud », je suis allé me procurer un ventilateur Quand ils m'ont dit « Achetez français », j'ai fait tout mon possible… Tout ce dont je suis sûr, c'est que mon ventilateur a été importé par une société ayant un siège en France… Pour le reste, macache…
Quand ils m'ont dit « Pensez au tri », j'aurais pas dû les écouter car, depuis, cette injonction me pourrit la vie… au point d'en faire ce Mot du Jour ! Ils disent pourtant bien : « polystyrène et film plastique : à jeter »… Mais ils ne disent pas où… Je suis allé sur Google. Ils m'ont donné un sage conseil ; « Merci de ne pas mettre de polystyrène dans votre bac de tri ! » Je suis allé sur You Tube : Ils m'ont dit de le faire fondre dans de l'acétone… Mais ils ne disent pas où se débarrasser de l'acétone… J'ai bien trouvé une solution de recyclage… mais elle revient à exporter mes calages en polystyrène au Canada… Pas très écologique, niveau bilan carbone…
Bref, tout ça va finir dans le bac aux déchets ménagers… en attendant que la Convention citoyenne ait statué sur le sexe des anges et décidé s'il fallait au non soumettre à référendum le 110 sur autoroute… Pendant ce temps les petits poissons boufferont des boulettes de polystyrène et les petits oiseaux (et les petits d'homme) en respireront les effluves empoisonnés… Et l’on continuera à fabriquer (plus !) des tonnes de ces boulettes indestructibles et à les disperser sur tous les continents par porte-containers géants alimentés au fioul lourd…
Qu'on le regrette ou pas, on peut tout de même laisser libre cours à l'imagination et en rire un peu… même jaune…
Gilbert Bécaud – 1965
« Tu le regretteras est venu d'une intervention basse et bête d'un ancien ministre de la IVe République qui insultait le Général à la radio. J'ai dit à Bécaud: “Je veux rétablir la vérité”, et j'ai écrit: “Le nom, drôle de nom/Écrit sur l'ouragan […] je te parie cent francs…/Tu le regretteras, tu le regretteras/Tu le regretteras longtemps”. La chanson a provoqué des remous divers et Bécaud a dû s'expliquer au cours d'une conférence de presse. L'Élysée n'a pas réagi, mais il paraît qu'Yvonne a acheté plusieurs exemplaires du disque ».
Aujourd'hui, c'est vocabulaire : Oxymore et tautologie
Attrapé à la volée, hier soir, cette formule reprise par Libé : « Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a prôné lundi une « tolérance zéro » du racisme dans les forces de l'ordre, dont la suspension sera « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » en la matière ». Une fois avéré, un soupçon ne deviendrait-il pas un délit ? À moins qu'il ne reste un oxymore… On ne s'attardera pas sur l'usage fréquent et contestable du terme « forces de l'ordre » pour nommer un individu…
La parole est à la défense Non, ils ne sont pas tous comme à Minneapolis (ℹ)C'est une annonce choc après la mort de George Floyd, un homme noir tué durant son interpellation. La police de Minneapolis, où a eu lieu le drame, va être entièrement démantelée.…
L'épave
« Le représentant de la loi vint, d'un pas débonnaire. Sitôt qu'il m'aperçut il s'écria : “Tonnerre ! On est en plein hiver et si vous vous geliez” ! Et de peur que je n'attrape une fluxion de poitrine, le bougre, il me couvrit avec sa pèlerine… Ça fait rien, il y a des flics bien singuliers… »
Je dédie cette petite valse guillerette à tous mes congénères « à risque », pour donner à ce temps de sortie progressive de confinement un parfum d'adolescence brindezingue en compagnie d'Edmond Xaruf, de Malvina, Comtesse de Roudibesco, de Leon Klakmuf, du Pr Hardy-Petit, sans oublier le Frère Maklouf et Coriolan, son escargot dextrogyre et siffleur…
Petit cours d’histoire : Imaginez : on est lundi 15 octobre 1951, il est 1 h 10 et le journal parlé (comprendre les informations) vient de s’achever sur la Chaîne Parisienne RTF. Commence alors un feuilleton délirant dont le titre est devenuMalheur aux Barbus et qui durera 213 épisodes pour se terminer le jeudi 19 juin 1952. Les nouvelles qui suivent les informations sont assez effrayantes puisqu’on apprend que 643 barbus viennent de disparaître et que désormais tous ceux qui portent barbe, collier ou même bouc ne sortent plus dans la rue sans leur cache-nez. Derrière toutes ces disparitions se cache le sinistre Edmond Furax que seule sa compagne Malvina, et encore, peut tenter de calmer. C’est ainsi que commence la série : Signé Furax.
Après correction par mes soins de ce que je croyais être une faute de frappe dans le titre, je reçois de Guy le mail suivant : « On ne change pas un mot à un grand classique ! Indibutablement !https://youtu.be/QlqCWWwNJn8 Minute 4:30. » Dont'act ! Jeff
Une pensée pour tous les couples amoureux restés confinés ensemble pendant deux mois… Et une dédicace spéciale aux héros des services hospitaliers qui devront quoi qu'il en coûte assurer le bon fonctionnement des maternités de décembre à février prochain !
Laissez-passer, contrôles, pénuries, combines, Système D, trafic, délations, allocutions solennelles, brigades d'« anges gardiens » en formation… Comme un air de déjà vécu par nos anciens…
Mais en France, comme on dit, tout finit par des chansons :
Ils(1) nous prendraient pas un peu pour des quiches(2) ?
Var-matin – 27/04/20
Tout et son contraire dans le même article ! Courons donc dès aujourd'hui, muni de l'Attestation réglementaire et en respectant les mesures de distanciation sociale, acheter les masques non sanitaires que l'apothicaire habilité à délivrer les médicaments n'a pas encore été autorisé à commander…
(1) Ils :Amalgame volontaire : Var-matin, les médias, le Gouvernement…
(2) Quiches : Non pas que je veuille déprécier cette emblématique spécialité lorraine, mais je me refuse à employer un vocable plus court depuis que Tonton Georges m'en a fait percevoir l'infinie non-pertinence !
Motet pour le temps de confinement Coronavirus est contagiosis Tu sed confinatus in domo tua Dixit Emanuelis Et lavabunt manus Aparuit Raoult prophetans chloroquina Autem non est amicus Emanuelis Et Massilia populus proclamatur sanctus Raoult prophetas Halleluia, halleluia
C’est pas vraiment dans l’air du temps Mais je te l'avoue bien franchement : Voyez vous, pour moi, le slam, C'est vraiment pas ma came… Le rythme lancinant de la scansion Gomme toutes les émotions Et une improbable métrique Accouche de couplets anarchiques Mais là, le Grand, dans son délire, Il a pas mal de choses à dire, Simplement, sans effets de manche… Il a pour ça l'honneur de la Chanson du Dimanche.