Madamemina, le catalogue est celui-ci Des beautés qu'aimait mon maître Un catalogue j'ai fait Observez, lisez avec moi Observez, lisez avec moi
En Italie six cent quarante En Allemagne deux cent trente Cent en France, en Turquie quatre-vingt-onze Mais en Espagne Mais en Espagne il y en a déjà mille trois Mille trois, aha ! Mille et trois
Parmi ces paysannes, bonnes, citadines, il y a des comtesses, des baronnes, des marquises, des princesses Et il y a des femmes de tout rang, de toute forme, de tout âge De toute forme, de tout âge
Je veux vivre dans un monde / Sans jalousie, sans amant/ Et où les pessimistes sont contents/ Je veux vivre dans un monde/ Sans papier et où mon foie/ Arrête de pleurer Je veux vivre dans un monde sans pilule/ Où les riches et les pauvres/ N'existent plus Je veux vivre dans un monde/ Où les chiens embrassent les chats/ Et où ils dansent, ils dansent une rumba
Je veux vivre dans un monde/ Où les malheureux sont heureux Je veux vivre dans un monde/ Où Dieu il est amoureux Je veux vivre dans un monde/ Sans chichis et où les cons/ Font pas de bruits Je veux voler très haut. Libre!/ Comme un poisson dans l'eau/ Et dans ma bouche, pas de mots Je veux vivre dans un monde/ Sans cholestérol/ Avec une overdose de rock'n'roll
Je veux vivre dans un monde/Où on doit pas chercher/Chercher la beauté, chercher la vérité…
Mais on n'est que jeudi, tu peux encore t'en tirer…
Dis-leur ce qu'ils veulent entendre puis rameute tes potes, vos femmes et les cubis de Cana-supérieur que tu sais si bien remplir; vous vous trouverez bien un coin peinard au bord de l'eau, sur la rive gauche, pour y zoner style Larzac ou ND des Landes. Et là, fumette, fromage de chèvre, jardinage et flûte des Andes…
Tu vas voir comme on peut se la faire belle ici-bas !
Au départ, au départ / Un homme une rose à la main / Elkabbach au placard / La Bastille, la pluie qui vient Au départ au départ / La guillotine au panier / Il aurait dit, quelle histoire ! / Cinquième semaine de congé Au départ au départ / Tu sais c'est comme pour nous deux / J'y croyais sans trop y croire Au départ c'est toujours mieux Et puis la rigueur, et puis les mots qui blessent, les tensions Moi c'est moi, lui c'est lui et la cohabitation
Au départ au départ / C'est toujours le mois de mai / Écharpe rouge et chapeau noir / La lettre à tous les français Au départ au départ / Des accords à Matignon / RMI, Michel Rocard / Des affiches « générations » Au départ au départ / Tu sais c'est comme pour nous deux / J'y croyais sans trop y croire Au départ c'est toujours mieux Et puis au bord du canal, Un premier « mais » sans raison Nos amours se tirent une balle et de la cohabitation
Au départ au départ, /Odeur de gaz et de poudre / Les matraques à Saint Bernard / J'ai décidé de dissoudre Au départ au départ / C'est tout beau, c'est tout pluriel / ‘Trente-cinq heures et ça repart / C'est les mariages arc-en-ciel Au départ au départ / Tu sais c'est comme pour nous deux / J'y croyais sans trop y croire / Au départ c'est toujours mieux Et puis 21 avril / coup de tonnerre, de canon Nos amours qui se défilent / Fin de cohabitation
Au départ au départ / Tu sais c'est comme pour nous deux J'y croyais sans trop y croire / Au départ c'est toujours mieux Et puis vingt-et-un avril / coup de tonnerre, de canon Nos amours qui se défilent / Fin de cohabitation
Source : LyricFind
Paroliers : Alexandre Michel Beaupain / Jean Philippe A. Verdin
C'est un beau gosse, aviateur. Il tape son gros crash aérien dans le désert torride du Sahara. Il se croit dans Lost. Y a quedalle. Il a même pas son mobile. Il a même pas son GPS Tomtomgo. Gros seum ! Il essaye de faire son Mac Gyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue mais ça marche pas du tout. Alors il tape la pose comme un bolos et le lendemain un p'tit keum lui dit tout de go « dessine moi un mouton, gros » !
Tagada Jones, il dit OK ! Il tatanne des moutons façon Botticceli, Picasso, Gustave Doré mais ça convient pas du tout. Le p'tit keum il dit « Non c'est de la chouchma ça mon frère ! T'es aussi doué que ma teub, lol ». Alors l'aviator il est bien vénère. Il lui photoshope une caisse en bois et il dit « Tu sais quoi, p'tite merde, ton tonmou il est là dedans ! Alors viens pas m'les briser » ! Mais le minot, en fait, on découvre que c'est le P'tit Prince des savoureux gâteaux au chocolat de LU qui te donnent la force l'énergie pour aller à la piscine et tout ça. C'pour ça c'est le p'tit ceprin en fait, la force de l'énergie et du plaisir izi.
En fait là où ça se barre trop en youk, c'est que le p'tit ceprin c'est un extraterrestre ooouuuuh !!!! Il vient d'un astéroide R2D2 et en fait le p'tit ceprin il se fait bien iech. Il est tout seul, il ramone les volcans (c'est une métaphore du vagin) et il coupe des baobabs à longueur de journées (c'est une métaphore de la teub) En gros le p'tit ceprin il veut pas que les sexes purulents envahissent son domaine privé tel un p'tit coin de paradis perdu susu. Aussi il tape la pose devant des couchers de soleil bien romantiques et tout mais il est seul tout. Et là il voit éclore la pure bebom de la mort, mais sauf que c'est une fleur. Haaan elle a même pas de einss ! Abusééé !!!!
Du coup il s'arrache pour tester la sérénité et l'amitié fraternelle avec des inconnus. Il voit que des gros cramés, genre y'en a un il allume les réverbères ! mdrrr ! C'est un gars de la DDE; il en branle pas une aussi. Ensuite il débarque sur la terre. Là il rencontre le serpent qui bouffe un éléphant comme ass . Il croise même un renard qui se la joue gros philosophe bouddhique (Bat les couilles, la vraisemblance !). Il dit que des phrases complètement jetées style « on ne voit bien qu'avec le cœur. Tmtc. Le reste c'est pas visible aux yeux »… tout ça… tu vois mdr. Ou alors en mode Marcel Proust « c'est le temps que t'as poucrave pour ta rose qui fait que tu la kiffes dans ton sang ».
Après son biopic, le P'tit Prince et l'aviateur se font un feu de camp en mode de Brokeback moutain. Bonne ambiance. Et le môme il dit « Ah dit, Top Gun, c'est pas que j'm'emmerde, mais je dois arroser mes bégonias . Ici c'est pas ma téci j'me sens pas ienb je dois retrouver mes frères. garde la pêche ! Kiss » ! Et il s'évanouit dans l'hyper-espace
C'est ouf. C'est l'ingénuité moderne. C'est Yann Arthus Bertrand en tyrolienne à center Park C'est l'univers minuscule et la découverte amoureuse. C'est le Petit Prince.
Une image furtive au JT de 20 h et il me revient cette atmosphère grise et cynique des chansons de Bertolt Brecht découvertes en camp de vacances et qui nourrissaient si bien les rebellions feutrées de nos adolescences idéalistes.
Un boulet dans un ventre vide Mon capitaine, c’est malsain. Quand je leur aurai rempli les tripes Fais-les crever, moi je m’en fous bien !
Mère Courage et ses enfants(Mutter Courage und ihre Kinder) Bertolt Brecht (1941)
* Titre emprunté à Eugène Pottier (Mouloudji - Jean Misère)
Samedi, je me suis fait sèchement réprimander par une lectrice de la génération d'en-dessous qui me soupçonne de « ramollir du bulbe » pour n'avoir pas joint cette illustration musicale au Mot du Jour sur l'ouverture de la pêche. Il est vrai qu'elle est on ne peut plus pertinente et mérite ce rajout !
J'vais vous avoir mes p'tits gluants/Si vous approchez d'mon crochet/Du haut d'mon rocher sournoisement/J'vais vous embrocher mes brochets/Remuez vous dans vos remous/Plus vous vous cachez plus j'aime ça/J'vais vous trouver dans vos p'tits trous/J'vais vous faire gruger mon appât !
J'aime la pêche/Oui c'est mon passe-temps préféré/J'aime la pêche/Ça me permet d'tout oublier/J'aime la pêche/Ça me détend, ça m'fait rêver/J'aime la pêche
J'vais vous faire sortir de votre lac/J'vais vous coincer dans mon filet/J'vais vous étouffer dans un sac/J'vais vous faire cuire comme des poulets/J'vais vous ouvrir jusqu'aux arêtes/J'vais vous farcir aux p'tits oignons/Juste avant d'vous trancher la tête/Et d'vous bouffer comme un cochon !
J'aime la pêche/Oui c'est mon passe-temps préféré/J'aime la pêche/Ça me permet d'tout oublier/J'aime la pêche/Ça me détend, ça m'fait rêver/J'aime la pêche
J'aime la pêche/J'aime regarder vos grands yeux ronds/Quand vous gigotez à mes pieds/Qu'vous vous débattez comme des cons/Pendant que j'vous laisse crever !/Ça me détend, ça m'fait rêver/J'aime la pêche !
Le Mot du Jour ose remettre en cause le mythe de la vertu des femmes de marin… Suis-je vraiment le seul à discerner comme un message codé dans cette conversation et une ambiguïté prometteuse dans la dernière réplique ?
Un retour en arrière suscité par les crieurs de « L"Huma-dimanche » que j'évoquais dans le Mot du Jour de vendredi. Ils donnaient de la voix dans ce même quartier où mon imaginaire, allez savoir pourquoi, situe depuis toujours cette chanson dans ce bistrot :
Aujourd'hui, le Mot du Jour se permet une suggestion aux décorateurs des studios des Bla-bla-bla TV où chaque soir des érudits en tout genre viennent discutailler sur l'état du monde jusqu'à point d'heure. Ne serait-il pas plus judicieux, pour accueillir ces exégètes du Café du Commerce, de remplacer la sempiternelle table en U et ses (trop) hautes chaises par un chaleureux véritable comptoir de bistrot ? Ainsi, hier soir, j'aurais bien vu ce géo-politicien enflammé accoudé près d'un distributeur de cacahuètes postilloner ses arguments péremptoires à la face de l'expert en stratégie de guerres d'invasion qui aurait, lui, délaissé un peu l'étude de son Paris-Turf pour apporter sa contribution au maintien de la paix dans le monde. Le meneur de jeu, derrière son bar, n'intervenant que pour interrompre les rhéteurs en pleine péroraison pour lancer un nouveau sujet de controverse…et en profiter pour renouveler les consommations… Je n'oublie pas l'égérie locale, l'inévitable « fée du bistrot » dont le rôle de cagole était tenue hier par une Marylin de banlieue dont l'épaule de la robe négligemment glissée à mi-bras laissait à chaque instant espérer l'incident sophiemarcesque… Ses couinements désespérés pour demander la parole ont été superbement ignorés du barman ce qui ne nous à malheureusement valu que quelques furtifs plans de coupure ou de coquins contrechamps sur son décolleté dorsal échancré jusqu'à la première lombaire ! Et puis, Messieurs les fabricants de décor, n'oubliez pas un juke-box qui permettra de détendre l'atmosphère entre deux sujets bien clivants !
C'était, je crois, sur le Canal 13, mais je n'en suis pas sûr…