Dans le pays c'est la fête / Toutes les femmes s'apprêtent / Peigne d'or fin et rubans de velours / Chacune d'elle a mis ses atours / Sous les corsages en dentelle / Bat très fort le cœur des belles / Un régiment vient de faire son entrée / Dans le village tout pavoisé Ce sont les carabiniers de Castille / Habits et galons dorés qui scintillent / Surtout, faites attention jolies filles ! / Ils sont braves garçons / Mais joyeux lurons / Ce sont les carabiniers de Castille / Ce sont des gaillards qui n'ont peur de rien / / Quand le bal finira / Et qu'au loin minuit sonnera / Plus d'une fille s'en apercevra / Oh là là ! Les soldats, comme on s'en doute, / Sont repartis sur la route / Et bien plus tard, on sut que Rosita / Avait beaucoup flirté ce soir-là / La mère eut vent du mystère / Et se mit fort en colère / “Allons, dis-moi le nom de ton galant !” / Rosita répondit en pleurant Ce sont les carabiniers de Castille / Habits et galons dorés qui scintillent / L'un d'eux m'a dit “Je te trouve gentille” / Et je n'ai pu résister à tous ses baisers / Ce sont les carabiniers de Castille / Alors dans ce cas, tout est différent / Car, lui dit sa maman, / Il est dur quand on a vingt ans / De résister à des gars si entreprenants / Je vais te pardonner car, vois-tu, Puisqu'il faut l'avouer / Toi aussi tu es fille d'un carabinier !
* Les marins bretons qui fréquentaient le cours Lafayette**, voilà un siècle, avaient surnommé les gens du cru les « Moccots ». C'était à force de les entendre répéter, en provençal, une expression qui traduisait bien leur atavique fatalisme: « Es' como co ». C'est comme ça.
** Délicat euphémisme… Les marins bretons devaient plutôt fréquenter plus à l’Ouest, les ruelles de la « basse ville » surnommée « Chicago ».
« Mais tout n'est pas rose dans leur vie Ils se tuent entre eux, au coin des rues, Rien dans la rubrique Nécrologie On lave le trottoir, et rien de plus… »
De la Mairie de Six Fours à celle de Béziers, il est temps de préparer la Crèche. Le Mot du Jour suggère à ces défenseurs des traditions et des racines judéo-chrétiennes d'y rajouter ce petit addendum scientifique pour laïciser quelque peu cette démarche d'une neutralité discutable…
Sur fond de La « Nativité », triptyque sur panneaux de bois, par Alain Thomas. Cathédrale de Nantes
Je l'aimais bien ce tout petit micron, qu'on mesurait au palmer, qui rimait avec notre Président, et qui réduisait à pas grand-chose le o-micron à côté du mégalo o-méga si fièrement campé sur ses deux pattes Ω! Mais voilà qu'ils nous font aujourd'hui rimer omicron avec Babylone, Charonne, ou chlordécone🛈(entre nous, il n'y a pas que le chlore !)… comme s'il s'agissait d'un epsilon lambda ! Y aurait-il dans l'assistance un helléniste-alpha qui viendrait m'éviter de passer dorénavant pour un gros béta ? Et puis, cette manière de prétendre que l'on n'a escamoté que deux lettres, nu et xi pour ne vexer personne… Quel Diafoirus du Ministère aura su ramener son alphabet grec pour trier ces variants ? Il existe pourtant un code international bien vulgarisé depuis Mort Shuman et son Alpha-Tango-Charlie…
Ou bien, pour rester plus franchouillard, il y a aussi le fameux code des postières de Nangis chères à Pierre Perret ou à la standardiste d'Odéon 27.45 enregistrée par Yves Montand !
Remettons une pièce dans le juke-box qui s'allume quelquefois à l'improviste entre mes deux oreilles… Dans les années 50, à la fin du repas de fête, chacun devait y aller de sa chansonnette. Je me souviens que certains prenaient l'épreuve très au sérieux avec ce grand classique :
Nouvelle soirée noire pour la Ligue 1 dimanche : le choc entre Lyon et Marseille a été définitivement arrêté après que le Marseillais Dimitri Payet a été touché au visage par une bouteille lancée par un supporteur de l'OL, lors d'un énième incident dans les stades de Ligue 1 depuis le début de saison.
Un retour sur les tout premiers airs qui sont venus s'installer à mon insu dans le juke-box qui s'allume quelquefois à l'improviste entre mes deux oreilles…
Cela fait maintenant une trentaine d'années que les Organismes Génétiquement Modifiés se sont répandus sur la planète. Ce laps de temps aura suffi pour qu'Iels🛈Le pronom neutre « iel » (il peut s’écrire iels, ielle ou ielles), contraction de il et elle, vient de faire son entrée dans Le Petit Robert. Ce n’est pas du goût de tout le monde, notamment du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer qui a dénoncé cette initiative. en saupoudrent sournoisement tous les linéaires des supermarchés. On s'en est gobergé à notre insu… au point qu'on ne sait plus trop bien, de nos jours, distinguer le mâle de la femelle… Et voilà que, répondant aux exigences d'une néo-bien-pensance rebaptisée « wokisme », Iels éprouvent aujourd'hui le besoin d'hermaphroditiser le Dictionnaire… Pour commencer…
« Le pape François remercie les journalistes pour leur travail sur les abus sexuels dans l'Église »
« (Je) vous remercie pour ce que vous nous dites sur ce qui ne va pas dans l'Église, pour nous aider à ne pas le mettre sous le tapis et pour la voix que vous avez donnée aux victimes d'abus », a déclaré le souverain pontife.
Y a pas de quoi !
(*) Pour afficher de si avantageuses cambrures, ces belles élégantes ont à coup sûr donné aux couturiers bien du fil à retordre (**) pour dissimuler de bien perfides artifices sous leurs riches atours… Mais c’est bien l’attrait de la danse qui réunit ces belles élégantes dans les jardins du « Bal du Quadrille »… Établissement où, avec de tels propos, Sa Sainteté a ses entrées assurées pour le reste de son pontificat !
Oh ! Comme elle doit te paraître interminable, l'esplanade du Mont Valérien quand le clairon doit reprendre quatre fois d'affilée la sonnerie « Aux Champs » pour accompagner jusqu’au bout ta déambulation recueillie. Surtout si tu te mets à penser que, parmi l'assemblée, nombre d'esprits irrévérencieux chantonnent in-petto les paroles profanes dont une tradition gauloise a affublé cette antienne martiale…
« Voilà l'Général qui passe Tout tordu Tout bossu, C'est sa femme qui l'a battu… »
En route pour le Prix Albert Londres ou le Pulitzer-photographie !
Hier, le Journal télévisé de 20 heures de France 2 nous a gratifiés d'un florilège d'images qui mériteraient toutes de concourir au Grand Prix International Henri Cartier-Bresson…
Ainsi, pour illustrer les intempéries en Sicile, était-il vraiment utile de nous infliger ce pauvre Alban Mikoczy à la triste figure, tête nue, complètement détrempé, recherchant l'illusoire abri d'un palmier ? Son abnégation sous la bourrasque amène-t-elle quelque chose en plus à la véracité de son témoignage ?
Suivait un sujet de portée nationale : une jeune apprentie fleuriste se présente au Concours national de la Meilleure Apprentie de France ! Ça, Coco, c’est du lourd !
Il fallait bien compléter l'interview en longueur de sa maîtresse d'apprentissage par le témoignage de ses parents. On les a découverts au moment du repas familial. Ce qui, entre autres images en gros plan de mimiques masticatoires, a procuré à son jeune frère cette image d'anthologie qui lui assurera à coup sûr son heure de gloire auprès de ses copains de classe !
Du même tonneau, ce portrait d'un écolier témoignant de son admiration pour le pompier-plongeur (sur son temps libre, croit-on utile de préciser) sous la banquise…
Restons-en aux records avec ce gain mirobolant à l'Euromillions. Le fait que la gagnante soit polynésienne permet de « faire rêver » encore plus en affichant le gain en Francs Pacifique autrement plus valorisant que nos Euros qui ne s'expriment qu'en millions ! La prochaine fois, chiche qu'ils compteront en centimes !
Pour terminer en beauté cette revue de l'actualité, j'ai choisi cet extrait du reportage « culte » à retentissement international que tout le monde attendait sur les 25 ans du groupe des Spice girls…
On nous les promet pour bientôt en direct… Ce qui nous permettra peut-être d’invalider ce peu courtois dialogue extrait du film « Le cœur des hommes » :