Aujourd’hui, nous avons fait une promenade à pied, du camping à Saint-Pierre et au phare d’Eckmühl. Au retour, Ro’ch m’a échappé et a agressé un petit chien de passage, dont le propriétaire s’est courageusement attaqué à ma tante, la faisant tomber. Elle n’a fort heureusement rien eu de cassé, selon la radio effectuée le lendemain à Pont-l’Abbé. J’envisage sérieusement de me séparer de Roc’h. À moins de trouver une pension proche de chez moi, où je pourrais le laisser quand je pars en voyage.
Dure journée pour les campeurs : temps gris, bruine, vent froid. Nicolas, Laëtitia et Ewan sont venus nous rendre visite, cet après-midi, au Domaine de la Joie (Saint-Guénolé-Penmarch), où nous avons entamé hier un séjour de deux semaines, mon oncle et ma tante dans un mobilhome, Roc’h et moi dans notre Eurocamp. À la faveur d'une éclaircie, nous avons fait une promenade à pied, avec nos visiteurs, sur le littoral.
Objectif du jour : le Mont-Saint-Michel. Départ à 9 h 14 du parc de l'hôpital Notre-Dame de Bon Secours, où j'ai garé le camping-car pendant ce séjour parisien. Merci Mme la Directrice et merci Ettore ! Nous avons passé les premières nuits chez ma sœur, mais Roc'h ne supportait visiblement pas la vie en appartement et nous avons dû réintégrer notre habitation mobile.
Trouvé dans une annexe du BHV Rivoli, rue de la Verrerie, un distributeur de sacs pour déjections canines, d’un chic tout parisien. Fait aussi l’acquisition d’une muselière en nylon. Devant l’incompréhension de Roc’h lors de l’essai, je lui explique qu’elle ne sera utilisée que lorsqu’il sera en liberté et lui rappelle l’épisode du Hollandais mordu (voir le 9 juin 2007).
Objectif de cette promenade de fin de matinée, avec Marie et Ettore : conduire Roc’h au camping-car, en vue de la visite du Salon aéronautique du Bourget, où sa présence n’est pas souhaitée. Un vide-greniers apporte une belle animation à la rue Didot. Marie confirme son caractère opiniâtre en tenant, pendant la majeure partie du parcours, la laisse de l’épagneul breton, qui tire énormément. Brève halte au « château », où nous rencontrons les « enfants » : Julien, son amie Isabelle et Alexandra (non photographiées ici).
Nous voici cap-horniers. Roc’h et moi avons en effet traversé plusieurs fois le camping Le Cap Horn, à Plouézec, depuis l’entrée jusqu’à la plage, pendant notre séjour dans cet établissement du lundi après-midi 4 juin, vers 17 h, au jeudi matin 7 juin, vers 10 h. Le mardi matin, je me suis rendu à vélo à Port Lazo. L’après-midi séance plage. Roc’h a mordu au bras, par inadvertance, un touriste hollandais qui voulait protéger son teckel à poil dur d’une attaque de l’épagneul breton. Le blessé a dû aller à l’hôpital pour un point de suture. Il devra prendre des antibiotiques pendant sept jours et retourner à l’hôpital dans quinze jours pour faire enlever le point de suture. Il n’a pas voulu que je lui rembourse ses frais médicaux, normalement pris en charge par son assurance-maladie, demandant seulement 30 ou 40 euros pour remplacer son veston. Je lui en ai donné 50. Mercredi matin, j’ai pris le vélo (ça grimpe tout le long) pour faire des courses à Plouézec. L’après-midi, toujours à vélo, sous le crachin, je suis allé voir le moulin à vent à mouture de Craca, l’un des deux derniers de Bretagne, victime d’une récente tempête. Par mesure de sécurité, sa dernière aile a été découpée par des employés communaux le lendemain de mon passage (n’y voyez pas un lien de cause à effet). C’est ce que j’ai appris dans un long article publié en dernière page du Télégramme de vendredi. Au bilan météo, signalons un temps gris et un horizon bouché pendant ces trois jours (sauf le temps de quelques photos) avec un peu de fraîcheur, le mardi après-midi (juste le temps de ma séance plage) et de crachin, le mercredi-après-midi (juste le temps de ma balade à vélo). Depuis notre retour à la maison, il fait un temps splendide !
Cet après-midi, petite promenade le long de la rivière préférée de Nicole, le Douron. Roc ’h a pris un bain. Sans insister car l’eau devait être plutôt froide. Nous avons traversé le pont de pierre, pompeusement dénommé pont gaulois.
Cet après-midi, nous nous sommes promenés, Roc’h et moi, à Saint-Efflam, en Plestin-les-Grèves. Pour changer, nous ne sommes pas allés sur la belle plage, trop fréquentée en ce samedi ensoleillé, mais sur le sentier proche du camping. C’est là que passait la ligne de chemin de fer Lannion-Plestin-les Grèves qui a fonctionné du 1er juillet 1916 au 1er janvier 1937. Son exploitation avait été confiée à la Compagnie des Chemins de fer Armoricains, qui assurait déjà le service entre Morlaix et Plestin. Le Petit Train, qui a contribué à l’essor des stations balnéaires qu’il desservait, est resté dans la mémoire collective. La passerelle de Saint-Efflam est l’un des vestiges de la ligne, apprend-on sur le panneau installé à l’endroit où le chemin rejoint la route, côté Plestin.
Hier jeudi, Roc'h et moi avons fait notre balade habituelle à Saint-Efflam, en Plestin. Une foule d'oiseaux divers étaient, eux aussi, de sortie, dont des « bébés » pas en âge de voler. J'ai été heureux que Roc'h leur laisse leur chance en les ignorant superbement.