Michou, directeur du Cabaret Michou situé au 80 de la rue des Martyrs dans le 18e arrondissement de la capitale, a été célébré le samedi 19 avril 2014 par un flashmob dont le seul mot d’ordre était de venir habillé en bleu. Figure incontournable de Montmartre, avec son cabaret qui existe depuis 1956, Michou, qui aura bientôt 83 ans, est une des dernières figures mythiques des nuits parisiennes.
Le 20 mars 2014, la compagnie Adéquate interprètait, par le biais de David Gernez, la chorégraphie « W pour Lui », sur une création musicale d’Anthony Rouchier, une scénographie de Mathieu Cabaret et une création lumière de François Menou. Pour les chorégraphes Lucie Augeai et David Gernez, d’Adéquate, « la relation à soi est ce chemin de construction qui part à la découverte de ce que nous sommes vraiment. Quelles sont ces traces qui nous questionnent et nous font imaginer autre ? En explorant le thème du solo, nous souhaitons nous confronter à notre image telle que nous la percevons et telle que nous la renvoie les autres. La musique du Prélude à l’or du Rhin de Richard Wagner, orchestré et arrangé par Anthony Rouchier, accompagnera cette exploration de nos impressions les plus intimes ».
Ouverture: ƒ/3.2. Appareil: Canon EOS-1D X. Prise de vue: 28 février 2014. Correction d’exposition: -4/3, flash: non, focale: 400 mm, ISO: 20000, localisation: 48° 51.446′ 0″ N 2° 20.8316′ 0″ E, 1/800 s
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Les Garçons et Guillaume, à table ! a triomphé lors de la 39e cérémonie des César, organisée vendredi 28 février au Théâtre du Châtelet à Paris. Le premier long-métrage de Guillaume Gallienne a valu à son auteur les trophées du meilleur film, du meilleur premier film, de la meilleure adaptation, du meilleur acteur (quatre récompenses donc pour la même personne puisque le sociétaire de la Comédie-Française avait adapté lui-même son spectacle pour le cinéma) et du meilleur montage.
« A triple tour », tel était le nom de l’exposition de la collection Pinault organisée, du 22 octobre 2013 au 6 janvier 2014, par le Centre des monuments nationaux dans les locaux de la Conciergerie, dans le 1er arrondissement de Paris. Une exposition qui constituait la première présentation, à Paris, d’un ensemble important d’œuvres de cette collection, dont le choix s’était porté sur le thème de l’enfermement, afin d’établir une résonance forte entre ces œuvres contemporaines et le cadre imposant de la Conciergerie dont l’histoire fut aussi celle d’un lieu de détention. L’occasion aussi pour le collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, réuni le 5 janvier 2014 place du Châtelet, face à la Conciergerie, de dénoncer le coût de l’exposition, annoncé par le collectif comme s’élevant à 5 millions d’euros supportés partiellement pat l’Etat. Utilisant des cadres en trompe l’œil, les manifestants ont exécuté une chorégraphie rappelant notamment les licenciements en cours au sein du groupe Pinault et les liens financiers existant, selon eux, entre François Pinault et la groupe Vinci, futur concessionnaire de l’aéroport de Notre Dame des Landes.
Depuis 2007, le code du patrimoine autorise l’affichage publicitaire sur les bâches recouvrant les échafaudages installés sur les monuments historiques. Une aubaine pour les annonceurs qui s’offrent régulièrement les facades des luxueux musées d’Orsay, du Louvre, ou encore le Palais de Justice comme support de publicité. Depuis peu, c’est au Quai des Orfèvres que trois iPhones colorés s’étalent sur une bâche de travaux en bord de Seine, entre la Préfecture de police et le tribunal de Grande Instance de Paris. Selon le décret, les recettes publicitaires doivent uniquement servir à financer les travaux engagés sur les monuments, et la surface publicitaire ne peut dépasser 50% de la surface totale de la bâche. JC Decaux, qui assure la location de cet espace, révèle sur ces brochures destinées à attirer les annonceurs qu’une publicité installée à cet endroit coûte, prix public brut, entre 290.000 et 390.000 euros par mois, selon la période de l’année.
Pour cette occasion exceptionnelle, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, située en face du Musée d’Orsay, à Paris était illuminée de mille feux et a accueilli une scénographie spectaculaire d’artistes. Avec Patrick Bruel comme parrain, Nagui et Sophie Davant, parmi une dizaine d’animateurs des chaînes de France Télévisions, se sont relayés depuis le vendredi soir pour mobiliser les dons, qui ont atteint cette année un total de 78 341 598 euros de promesses de dons.
La véritable histoire du 91 quai de la Gare commence juste après 14-18. Nous sommes rive gauche, à trois kilomètres de Notre-Dame, à la hauteur du Pont de Tolbiac. En face, de l’autre côté du fleuve s’étendent les entrepôts de Bercy. La Compagnie Ferroviaire de Paris-Orléans entreprend la construction des « Frigos ». La gare Frigorifique de Paris-Ivry voit ainsi le jour en 1921. A la fin des années soixante, la disparition des Halles de Paris et l’ouverture du marché de Rungis entraînent l’arrêt de l’activité des entrepôts frigorifiques qui, dès lors, sont quasiment laissés à l’abandon durant une quinzaine d’années. La SNCF, propriétaire des lieux depuis 1945, autorisa la location d’un premier lot de quinze « surfaces » en 1980. Dès lors, toute une population d’artistes investit cette friche industrielle. Pourtant, dans un bâtiment en partie muré, squatté, en tout cas sinistré, il fallait une bonne dose d’optimisme pour y installer, même en toute légalité, son atelier. En 1985, une agence de gestion immobilière proposa à la SNCF de gérer ce patrimoine, alors destiné à une probable démolition. Ainsi, de ce lieu isolé, apparemment en perdition, naquit un village peuplé de créateurs et d’entrepreneurs. Aujourd’hui les Frigos représentent le pôle artistique de l’aménagement urbain regroupé sous le nom de Paris rive gauche.
Le photographe français globe-trotter JR s’est lancé un nouveau défi : coller l’un de ses clichés géants sur l’une des quatre tours de la Bibliothèque nationale de France-François Mitterrand (13e). Côté Seine, un visage féminin est ainsi visible depuis deux semaines, à 70 mètres de hauteur. Au total, l’équipe de l’artiste a posé une centaine de bandes de papier sur 950 m2 pour reconstituer l’image. Qui est-elle ? C’est l’un des 170 000 participants au projet Inside Out imaginé par JR en 2011. Il consiste à proposer aux anonymes du monde entier de se prendre en photo. Puis le studio de JR envoie celle-ci aux personnes concernées, qui peuvent ainsi coller les clichés en posters aux quatre coins de la planète.
Des membres de la communauté polonaise de Paris s’étaient donné rendez-vous le dimanche 10 novembre 2013 devant l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, à Paris, pour manifester leur mécontentement du retrait du poème épique « Pan Tadeusz » des ouvrages enseignés dans les écoles polonaises, où sa lecture était jusqu’à présent obligatoire. « Pan Tadeusz », écrit par le poète, écrivain et philosophe Adam Mickiewicz, raconte l’histoire d’un noble polonais au début du XIXe siècle, à une période où la Pologne-Lituanie avait déjà été divisée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche. Le livre a été publié en juin 1834 à Paris, et est considéré par beaucoup, en Pologne, comme le dernier grand poème épique de la littérature européenne. Les manifestants ont ensuite emprunté la place de la Concorde afin de rejoindre le monument à la mémoire de Mickiewicz, une sculpture d’Antoine Bourdelle érigée cours Albert 1er et donnée par la Pologne à la France.
L’appel à la grève à France Télévisions, lancé par les syndicats (CGT, CFDT, FO et SNJ) pour 24 heures à partir de mercredi 6 novembre 2013 minuit, a été suivi par 50 % à 90 % des journalistes, selon les rédactions du groupe, a indiqué le délégué du SNJ, Antoine Chuzeville. Chez les non-journalistes, ce taux serait de 35 % à 70 %. Un rassemblement a eu lieu, le 7 novembre en début d’après-midi, place du Palais-Royal, à Paris, non loin du ministère de la culture d’Aurélie Filippetti. En ligne de mire : le plan de départs volontaires présenté par la direction dans un contexte de crise, entre cure d’austérité et échecs d’audience.
La FIAC 2013 proposait pour la troisième année consécutive un parcours d’œuvres contemporaines dans un lieu emblématique et historique en plein cœur de Paris, le Jardin des Plantes et les différents espaces du Muséum National d’Histoire Naturelle. Exposée au milieu de colonnes corinthiennes supportant une des ailes du Muséum, « Little Girl and Upside Down Unicorn » est une sculpture monumentale de l’artiste californien Richard Jackson qui représente une licorne en équilibre sur sa corne enlacée par une étrange petite fille ressemblant à une poupée ou un “smiley” aux couleurs violemment Pop et à l’humour grinçant.
Pour la huitième année consécutive, la FIAC s’associe avec le Domaine national du Louvre et des Tuileries pour présenter, du 24 au 27 octobre 2013, au cœur du Jardin des Tuileries, un programme d’œuvres extérieures. L’intérêt croissant des galeries et des artistes, ainsi que le cadre exceptionnel du jardin, permettent de rassembler chaque année une vingtaine de projets conjuguant installations, sculptures, performances ou œuvres sonores qui, en interaction avec le public, prennent corps entre les allées, les bassins et les pelouses du jardin. Parmi ces projets, la croix de béton de Valentin Carron, fruit d’une rencontre avec une croix dans une église du Valais, les mots HERE et WHERE découpés au laser dans l’acier, de Jean Dupuy, la bicyclette et les briques en terre d’Hector Zamoura, les blocs de granite installés au sol de Giovanni Anselmo, la sphère en bronze doré de James Lee Byars et l’arbre en acier servant de banc d’Ernesto Neto.
Du 17 au 19 octobre 2013, la compagnie Adéquate interprète, par le biais de David Gernez, la chorégraphie « W pour Lui », sur une création musicale d’Anthony Rouchier, un costume d’Astrid Cadoz, une scénographie de Mathieu Cabaret et une création lumière de François Menou. Pour les chorégraphes Lucie Augeai et David Gernez, d’Adéquate, « la relation à soi est ce chemin de construction qui part à la découverte de ce que nous sommes vraiment. Quelles sont ces traces qui nous questionnent et nous font imaginer autre ? En explorant le thème du solo, nous souhaitons nous confronter à notre image telle que nous la percevons et telle que nous la renvoient les autres. La musique du Prélude à l’or du Rhin de Richard Wagner, orchestré et arrangé par Anthony Rouchier, accompagnera cette exploration de nos impressions les plus intimes ». L’étoile du Nord. 16, rue Georgette Agutte. 75018 Paris.
L’édition parisienne 2013 de la marche des zombies ou « zombie walk », s’est tenue le samedi 12 octobre 2013 à partir de la place de la République. Au programme des réjouissances, de la chair fraîche, des cerveaux gluants, et des maquillages à faire pâlir, pour un événement d’outre-tombe qui se voulait avant tout festif. Âmes sensibles s’abstenir.
Les Parisiens étaient nombreux dans la nuit du 5 au 6 octobre 2013 à arpenter les rues de Paris pour aller à la découverte des nombreuses œuvres proposées dans le cadre de la Nuit Blanche 2013. Parmi celles-ci, la fosse d’orchestre de Rosa Barba était un dispositif sonore placé sous l’eau qui diffusait une composition de musique électronique faisant vibrer la surface des eaux du canal Saint-Martin. L’eau semblait avoir les propriétés d’une plaque sensible, le son s’y imprimant et étant révélé par le mouvement des jets d’eau.