La préfecture de police de Paris, sur l’île de la Cité, veut se doter d’une nouvelle salle d’accueil du public. A l’occasion de ce chantier, des fouilles d’archéologie préventive ont été entamées en avril 2013 par une équipe de l’Inrap. Aujourd’hui, les scientifiques sont à cinq mètres sous la surface, attaquant l’époque romaine. Creuser le sol de l’île de la Cité est toujours un moment exceptionnel, comme si on sondait le cœur de l’histoire de France. Et la grande question reste : la Lutèce gauloise que décrit Jules César dans la Guerre des Gaules, cet oppidum des Parisii situé sur une île de la Seine, est-ce bien celle de la Cité, et donc le berceau de Paris ? On l’a tenu pour acquis pendant longtemps, on n’en est plus trop sûr aujourd’hui. Nulle trace d’une occupation pré-romaine n’a pour l’heure été trouvée sous la Cité. Recherche d’autant complexe que l’île, à l’époque des Parisii, n’était encore qu’un agrégat d’îlots à la surface très réduite. Pour l’heure, le niveau le plus ancien repéré par les archéologues de l’Inrap est un dépôt de crue contenant de la céramique du début de notre ère. Le chantier était exceptionnellement ouvert au public les 8 et 9 juin, à l’occasion des 4e journées nationales de l’archéologie.
L’opéra se mettait à la portée de tous les 11 et 12 mai 2013 pour la 7e édition de « Tous à l’Opéra ». Dans le cadre des Journées Européennes de l’Opéra 2013, une centaine d’Opéras en Europe et 25 en France ouvraient en effet leurs portes au public les 11 et 12 mai pour cette opération lancée en 2007. L’Opéra de Paris, lui, n’a fait qu’entrouvrir ses portes : seuls les espaces publics de la Bibliothèque-Musée et un point de vue sur la salle de spectacle depuis deux loges étaient accessibles, avec interdiction de photographier l’intérieur de cette salle. L’opéra Bastille était quant à lui fermé durant ces deux jours !
Mythique palace parisien, distingué par les guides internationaux, Le Crillon est considéré comme l’un des plus beaux hôtels au monde. Hôtel de renommée internationale depuis 1909, cette demeure historique, bâtie en 1775 et acquise en 1788 par le Comte de Crillon, n’a cessé d’accueillir chefs d’état et stars du spectacle, du cinéma et de la mode. Dans quelques semaines, ce décor digne d’un musée du XVIIIe siècle aura fait place nette. Une bonne partie du mobilier et de la décoration devra avoir disparu avant la fermeture de l’établissement à la fin du mois d’avril, échéance au-delà de laquelle le bâtiment sera mis en sommeil pour un toilettage en profondeur de deux ans. Parmi les 500 lots proposés, représentant 3.500 pièces, le bar sculpté par César en 1982 est sans conteste la vedette de la vente, avec une mise de départ estimée entre 10.000 et 12.000 euros. Les fauteuils conçus par Sonia Rykiel, estimés à 1 200 euros chacun et la console en cristal du designer Philippe Starck devraient aussi se tailler un franc succès, malgré le montant fixé pour cette dernière : entre 12.000 et 15.000 euros. Mais de nombreuses pièces sont disponibles à des prix plus abordables. Citons les lustres en verre de Murano, entre 300 et 400 euros, les shakers du bar, à 200 euros, des lots de linge de toilette siglés Crillon, entre 200 et 300 euros ou des services en porcelaine, entre 300 et 400 euros. Et, à défaut de mieux, restent toujours les uniformes de groom, de concierge ou de portier, entre 200 et 300 euros pièce. La vente, confiée à la maison Artcurial, Briest – Poulain – F. Tajan, aura lieu du 18 au 22 avril 2013.
La compagnie Adéquate, animée par Lucie Augeai, David Gernez et depuis peu par Alexandre Blondel, s’est produite le 23 mars 2013 à l’Espace Georges Simenon de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, où elle présentait sa dernière création : la pièce Frater. Une pièce créée en 2012, qui a reçu le prix Paris Jeunes Talents 2012 de la mairie de Paris soutenant de jeunes artistes dans leurs projets de création et qui évoque à la fois le reflet d’une cellule familiale et le décryptage corporel des relations fraternelles. Une création séduisante, pleine de finesse, de sensibilité et d’intelligence chorégraphique, à découvrir absolument.
La grande famille du cinéma, en smoking et robes longues, était réunie vendredi soir au théâtre du Châtelet pour la 38e cérémonie des César avec cette année l’acteur-humoriste Jamel Debbouze en « président espiègle et jovial », « de tous les nommés et des pas nommés comme le marsupilami ». La cérémonie, ouverte à 21h dans l’humour par Jamel, était dédiée à la mémoire de Daniel Toscan du Plantier et Maurice Pialat. Peu avant le début de la cérémonie, retransmise en direct et en clair sur Canal+, les rumeurs souvent contradictoires donnaient l’avantage à « Amour » de Michael Haneke plutôt que « Camille redouble », de Noémie Lvovsky, qui avait obtenu le plus de nominations (13 contre 10). Et c’est finalement bien le film « Amour » qui a raflé les prix et c’est Emmanuelle Riva – 86 ans – et son partenaire Jean-Louis Trintignant qui se sont vu tenir entre leurs mains les Césars de la meilleure actrice et celui du meilleur acteur. En début de soirée, les professionnels étaient accueillis sous les sifflets de quelque 250 techniciens du spectacle qui manifestaient sur le parvis de la place du Châtelet, bien tenus à l’écart, réclamant notamment de meilleurs salaires et une extension de leur convention collective. De quoi provoquer, peut-être, des prises de paroles d’acteurs ou de producteurs sur scène, sur fond de polémique depuis décembre sur les gros cachets des vedettes et le financement du cinéma français.
Frédérique Bel descend du taxi pour les César 2013
Frédérique Bel, tout de cuir vêtue et brushing ondulé, s’est présentée en taxi à l’arrivée des stars de la 38e édition des César, le 22 février 2013. Débutant par de la figuration à la TV pour la série Le commissaire Moulin et l’émission Groland, elle fait sa première apparition au cinéma en 2000 en donnant une réplique dans le film de Patrick Braoudé : « Deuxième Vie ». Elle enchaînera ensuite des petits rôles dans des comédies comme La Beuze, Laisse tes mains sur mes hanches, L’Incruste… En 2004, elle va intégrer l’équipe du Grand Journal de Canal+ et y créer le personnage de Dorothy Doll dans une chronique intitulée La minute Blonde. Elle y incarne l’archétype de la blonde écervelée, le succès est immédiat. L’aventure durera deux ans, jusqu’au jour ou lasse de l’image que l’on se fait d’elle, elle souhaite franchir une étape. Cédric Klapisch lui offre un rôle dans « Les poupées russes », on la voit également dans « Camping » de Fabien Onteniente. Emmanuel Mouret lui donne deux rôles importants dans ses films « Changement d’adresse » en 2006 puis « Un baiser s’il vous plaît » en 2007. On peut également la voir à l’affiche de trois films : « Les dents de la nuit » de Vincent Lobelle, « Mes stars et moi » de Laetitia Colombani et « Vilaine » de Jean-Patrick Benes.
Cyril Mennegun, César du meilleur premier film pour « Louise Wimmer »
Le César du meilleur premier film a été attribué à «&bsp;Louise Wimmer » du réalisateur belfortain Cyril Mennegun, le 22 février 2013, lors de la 38e cérémonie des Césars au Châtelet. Cyril Mennegun est un autodidacte. Il a commencé par réaliser des documentaires dont le portrait de son ami Tahar Rahim, autre Belfortain devenu comédien en vue depuis sa performance dans « Un prophète » de Jacques Audiard. En 2004, le réalisateur tourne le 52 minutes « Jours précaires », un documentaire basé sur les témoignages de travailleurs pauvres. Son premier long métrage a été plébiscité par la critique Ce film a reçu le Prix Louis Delluc du premier film et le syndicat français de la critique de cinéma l’a choisi comme meilleur premier film.
Jamel Debbouze préside la cérémonie des César 2013
Jamel Debbouze était le président de la 38e cérémonie des César, au théatre du Châtelet, à Paris. Arrivé accompagné de sa femme, la journaliste Mélissa Theuriau, il a présidé la soirée au second degré, épaulé de son premier ministre Antoine de Caunes, maître de cérémonie.
« Les Adieux à la reine », le film de Benoît Jacquot sur les amours au féminin de Marie-Antoinette, était nominé le 22 février 2013 aux César dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur et meilleure actrice pour Léa Seydoux. C’était la troisième nomination de l’actrice, après le César du meilleur espoir féminin, en 2009 et 2011.
Kevin Costner était présent place du Châtelet, à Paris, le vendredi 22 février 2013, pour la 38e cérémonie des César, où il s’est vu décerner un César d’honneur, pour l’ensemble de sa carrière. Un César qui vient honorer l’acteur notamment pour ses rôles dans « Danse avec les loups », qui lui avait valu un Oscar en 1990, « Les Incorruptibles », « JFK » ou encore « Bodyguard ». « Des films qui nous ont fait rêver » a déclaré le président de l’Académie des Arts et Techniques, Alain Terzian, dans un communiqué avant la cérémonie.
Marion Cotillard, sublime et souriante mais bredouille !
On attendait beaucoup pour Marion Cotillard le 22 février 2013 au soir, lors de la 38e cérémonie des César… Mais l’institution du cinéma français n’a pas récompensé l’actrice de 37 ans, qui est une fois de plus repartie bredouille, alors qu’elle a fait chou blanc aux cérémonies américaines. Malgré ce relatif échec, l’héroïne de « De Rouille et d’Os » faisait bonne figure, affichant un sourire constant tout le long de la soirée, qui se déroulait au Théâtre du Châtelet. Teint de porcelaine, coiffure façon années folles, grands yeux bleus maquillés avec goût : l’actrice était très en beauté. Si Marion Cotillard s’est fait doubler par Emmanuelle Riva dans la course au César de la Meilleure Actrice, « De Rouille et d’Os » a tout de même remporté les prix de Meilleur Montage, Meilleure Adaptation et Meilleur Espoir Masculin, grâce à la performance de Matthias Schoenaerts. On attendait beaucoup pour Marion Cotillard le 22 février 2013 au soir, lors de la 38e cérémonie des César… Mais l’institution du cinéma français n’a pas récompensé l’actrice de 37 ans, qui est une fois de plus repartie bredouille, alors qu’elle a fait chou blanc aux cérémonies américaines. Malgré ce relatif échec, l’héroïne de « De Rouille et d’Os » faisait bonne figure, affichant un sourire constant tout le long de la soirée, qui se déroulait au Théâtre du Châtelet. Teint de porcelaine, coiffure façon années folles, grands yeux bleus maquillés avec goût : l’actrice était très en beauté. Si Marion Cotillard s’est fait doubler par Emmanuelle Riva dans la course au César de la Meilleure Actrice, « De Rouille et d’Os » a tout de même remporté les prix de Meilleur Montage, Meilleure Adaptation et Meilleur Espoir Masculin, grâce à la performance de Matthias Schoenaerts.
Izia Higelin, « Mauvaise fille » et meilleur espoir féminin
Pour son premier film, la chanteuse de 22 ans Izia Higelin s’est vu remettre, vendredi 22 février 2013, le prix du meilleur espoir féminin pour son rôle dans le film de Patrick Mille « Mauvaise fille », inspiré du roman de Justine Levy. Fille de Jacques Higelin, Izia remporte en 2010 deux Victoires de la musique pour l’album pop/rock de l’année et la révélation scène de l’année. Ce soir-là, elle se lâche sur scène. Une performance qui retient l’attention de Patrick Mille et Justine Lévy. C’est en la voyant recevoir ce prix que le couple a l’idée de lui confier le rôle de Louise dans « Mauvaise fille », une jeune femme qui apprend simultanément qu’elle est enceinte et que sa mère, interprétée par Carole Bouquet, est gravement malade.
La nouvelle année chinoise commence le 10 février 2013. Son animal symbolique est le Serpent et son élément cosmogonique l’Eau : ce sera donc l’année du Serpent d’Eau ! Comme tous les ans, le 13e arrondissement, qui présente une forte population chinoise et asiatique, fête ce passage en grand, pendant tout le mois de février, en organisant des expositions, des projections, des conférences, et bien sûr… le célèbre Défilé du Nouvel An Chinois, avec ses pétards et ses dragons dansant. Quelques scènes de rue des à-côtés du défilé, qui s’est déroulé le dimanche 17 février 2013.
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En application du jugement de mise à mort du roi par décapitation prononcé par les députés de la Convention nationale à la suite de son procès, Louis XVI fut exécuté le 21 janvier 1793 à 10 h 22, à Paris, sur la place de la Révolution devenue en 1795 la place de la Concorde. 220 ans après, et comme tous les ans, l’Action Française invitait tous les Parisiens à venir témoigner de leur fidélité au roi, victime, selon ce mouvement « d’avoir trop aimé son peuple ». Parti de l’église de la Madeleine, le cortège s’est dirigé jusqu’au Square Louis XVI, devant la Chapelle Expiatoire, pour un dépôt de gerbe et des prises de parole.
Le chocolatier Patrick Roger vient d’ouvrir sa nouvelle boutique, place de la Madeleine à Paris. Ce magasin attire l’œil des passants qui se promènent, avec ses singes de chocolat grandeur nature qui rient dans la vitrine. L’aménagement est moderne, tout de tubes d’aluminium qui forment autant d’alvéoles. L’endroit est original, un peu fou, et sorti tout droit de l’imagination du chocolatier, qui a dessiné et conçu lui-même l’espace.
Prise de vue: Dimanche 9 décembre 2012, à 15 h 05. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: Zeiss Distagon T* 2.8/15 ZE ; focale: 15 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/7.1, ISO 5000. Flash: non
Du 8 décembre 2012 au 29 janvier 2013, l’église de la Madeleine présente comme chaque année une crèche de Noël revisitée par un artiste contemporain. C’est le styliste Gaëtan Duthu qui imagine cette année une crèche inspirée d’un passage de l’évangile de saint Luc : « et soudain, il se joignit une multitude de l’armée céleste… » (Luc 2, 8-14). Le résultat est pour le moins étonnant car très contemporain, le numérique et les nouvelles technologies y étant très présents. Sur une création de 11 mètres de long, l’artiste propose une crèche symbole de notre société, qui ne cesse de multiplier les moyens de communications.