Pour cette occasion exceptionnelle, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, située en face du Musée d’Orsay, à Paris était illuminée de mille feux et a accueilli une scénographie spectaculaire d’artistes. Avec Patrick Bruel comme parrain, Nagui et Sophie Davant, parmi une dizaine d’animateurs des chaînes de France Télévisions, se sont relayés depuis le vendredi soir pour mobiliser les dons, qui ont atteint cette année un total de 78 341 598 euros de promesses de dons.
Aux cris de « Prostitution Abolition », plusieurs milliers de personnes, selon les organisateurs, 950 selon la police, ont manifesté jusqu’à l’Assemblée nationale le samedi 23 novembre 2013 à Paris contre les violences faites aux femmes et pour la pénalisation des clients de prostituées, qui sera discutée prochainement par les députés. L’initiative, se tenant à l’avant-veille de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, venait du Collectif national pour les Droits des femmes, qui regroupe des associations féministes, des syndicats et partis politiques. En tête de cortège, plusieurs femmes parlementaires, dont la députée PS Maud Olivier, co-auteur de la proposition de loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ». Le texte, qui sera examiné la semaine prochaine et dont elle espère « très fortement un changement de mentalité et une responsabilisation des clients », propose de punir l’achat d’actes sexuels d’une amende de 1.500 euros. Il n’interdit pas la prostitution.
Le danseur de hip-hop Bruce Soné, dit Ykanji, célèbre notamment comme danseur et chorégraphe dans la comédie musicale « les Dix Commandements », a appelé les Franciliens à un rassemblement pacifique sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris le vendredi 25 octobre 2013 en soirée pour réagir contre la diffusion sur Facebook d’un photomontage comparant la ministre de la Justice Christiane Taubira à un singe. Bruce Ykanji a animé le rassemblement, qui se voulait apolitique, en affichant son mécontentement face aux faibles mesures prises, selon lui, à l’encontre de cette déclaration considérée comme raciste. La justice a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire après qu’une candidate du Front National (FN) aux municipales, Anne-Sophie Leclere, tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes), a comparé Christiane Taubira à un singe dans un photomontage diffusé sur son compte Facebook. L’enquête a été confiée par le parquet de Paris à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Le FN a écarté cette candidate le 18 octobre 2013, évoquant une « erreur de casting ». De son côté, la ministre a dénoncé le 20 octobre 2013 la « pensée mortifère et meurtrière » du parti de Marine Le Pen, déclenchant un dépôt de plainte du FN contre la ministre, pour injure, le 25 octobre 2013. Cette fois, c’est la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction compétente pour enquêter et juger les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions, qui va se saisir de l’affaire.
La candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko Morizet, s’est rendue le samedi 19 octobre 2013 sur le marché récemment inauguré du boulevard Jourdan ainsi qu’au vide-grenier organisé ce jour-là place Jacques-Demy, dans le 14e arrondissement de la capitale.
Une semaine après les 10 kilomètres de Paris, les coureurs se sont de nouveau réunis ce dimanche 13 octobre 2013 à l’occasion de la 35e édition des 20 kilomètres de Paris. Au total, 23.864 personnes, hommes et femmes, ont participé à l’événement. Le top départ a été donné à 10 heures, pont d’Iéna. Les participants ont ensuite parcouru le bois de Boulogne, l’avenue Foch, le cours la Reine ou encore le quai d’Orsay. L’arrivée s’est faite au pied de la tour Eiffel, avant 11 heures pour les meilleurs.
Le 15 septembre 2013 après-midi, l’humoriste Jamel Debbouze a créé l’événement en se produisant pour la première fois sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, à la Courneuve, devant plus de 80.000 personnes. Pour l’artiste originaire de Trappes, passer à la Fête de l’Huma était une vraie « consécration ». Dans l’entretien qu’il a accordé au journal l’Humanité, il déclarait juste avant son show : « Vous me faites un beau cadeau. C’est exceptionnel de se retrouver dans une telle configuration. Jouer devant autant de monde, et surtout dans cette ambiance. La Fête de l’Huma, c’est particulier.(…) J’y ai joué à différentes reprises. Il faut que vous sachiez un truc. Quand on était à Trappes, les seuls Français qui nous parlaient, c’était les communistes. C’est les seuls qui n’avaient pas peur de nous, eux et les Gitans ! Donc, on se retrouvait à la Fête avec des gens qui nous prenaient en considération et qui nous proposaient de faire toutes sortes de choses, et essentiellement boire du vin chaud à la canette ! C’était dégueulasse, mais on le faisait parce que les mecs étaient supersympas. Je me rappelle des cocos de Trappes qui nous emmenaient dans leurs bus. Après, j’ai joué dans des petits stands, devant des gens qui avaient de la boue jusqu’aux genoux, dans un vacarme monstre, entre des discours de Robert Hue et des gens qui lançaient des fers à cheval dans des stands d’animation. Je me souviens de ma propre expérience de la Fête de l’Huma comme artiste débutant, comme spectateur et comme buveur de vin chaud ! »
Le chanteur Asaf Avidan s’est produit le 14 septembre 2013 au parc de la Courneuve, à l’occasion de la Fête de l’Humanité. Impossible de passer à côté du phénomène Asaf Avidan qui inonde le milieu musical depuis janvier dernier ! C’est notamment grâce à un remix fait par DJ Wankelmut d’une des chansons de l’artiste, One Day / Reckoning Song, créé sans le consentement d’Asaf Avidan, que le grand public a découvert celui que l’on qualifie désormais d’écorché vif. Crâne surmonté d’un Iroquois tout en boucles, le jeune prodige de trente-trois ans, né en Israël, a tout du jeune rockeur désinvolte en apparence, mais profondément torturé intérieurement. Ses différentes ruptures sentimentales et sa rémission d’un cancer du sang l’ont conduit à se tourner vers une musique essentiellement acoustique et mélancolique, « sans additifs, ni conservateur », comme il se plaît à la définir.
Le groupe Zebda et ses invités ont rendu, le samedi 14 septembre 2013 sur la Grande Scène de la Fête de l’Humanité, un hommage à Victor Jara, poète chilien assassiné par les militaires pustchistes en 1973. Les membres du groupe Zebda, originaire de Toulouse, revendiquent un héritage communiste et le sens du travail collectif. Leurs créations sont largement marquées d’un engagement politique et social, allant jusqu’à reprendre dans la chanson « Le Bruit et l’Odeur » un discours de 1991 de Jacques Chirac sur le bruit et l’odeur provoqués par les immigrés dans les HLM, et en utilisant le terme de « lutte de classe » dans « Le Chant des partisans ». Le résultat de cet engagement politique a mené à la création et à la participation d’un mouvement citoyen qui a abouti à des listes électorales dans différentes villes de France, lors des élections municipales de mars 2001, sous le nom de « Motivé-e-s ». Ce mouvement a rassemblé bon nombre de notables toulousains, tous secteurs confondus et, avec 12,38 % des voix, il a obtenu quatre sièges au conseil municipal.
En quinze ans de carrière, Matthieu Chedid, alias -M-, s’est imposé comme un poids lourd de l’industrie musicale. Loin des étiquettes et du confort d’être « fils de », il a développé un univers personnel et mystérieux. Sous une pluie battante, il a émerveillé près de 80.000 personnes lors de la Fête de l’Humanité le samedi 14 septembre 2013 en soirée, au parc départemental Georges-Valbon, en Seine-Saint-Denis.
Le 13 septembre 2013, le groupe Tryo s’est produit sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, à la Courneuve, devant plus de 80.000 personnes. On ne présente plus Tryo, groupe éminemment populaire. Les fans de la première heure gardent en mémoire l’Hymne de nos campagnes, tube aux contours écolos qui témoigne de sa sensibilité aux questions environnementales. Mais on se tromperait en classant le groupe dans la catégorie utopiste sans prise avec la réalité. Tryo a une approche consciente et poétique de la musique. Entre engagement et jeux de mots, ses chansons s’attachent à décrire une certaine réalité avec une touche d’ironie. Jamais donneur de leçon, le groupe évoque toutes sortes de sujets liés à l’actualité internationale (Printemps arabe), à la politique (Marine est là), l’exil (El Duche de Leche), l’amour (Serre-moi), la drogue (Main verte).
La fête de l’Humanité s’est ouverte le vendredi 13 septembre 2013 à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) sur fond d’échéances électorales. À quelques mois des élections municipales de mars 2014, PCF et Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d’accord sur les alliances avec le Parti socialiste. Cela n’a pas empêché le bouillant tribun d’arpenter les stands, en passant par le plateau de Radio France installé sur le site.
L’Agora de l’Humanité était remplie vendredi 13 septembre 2013 au soir pour accueillir Lilian Thuram, venu présenter les travaux de sa fondation, Education contre le racisme. Pendant une heure, le champion du monde de football 1998 a débattu avec un public nombreux sur des sujets comme le racisme, l’éducation des jeunes, les identités ou l’immigration. « Il faut avoir une pensée libre » a martelé l’ex-footballeur à une foule attentive.
Le professeur Albert Jacquard, accompagné sur ces photos de la comédienne Josiane Balasko et de Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole national du DAL, le 27 octobre 2012, a succombé le mercredi 11 septembre 2013 d’une leucémie, à l’âge de 87 ans. Chercheur et essayiste, Albert Jacquard se sera attaché durant toute sa carrière à rédiger des ouvrages de vulgarisation scientifique pour rendre la question de la génétique des populations accessible au plus grand nombre. Albert Jacquard était également président d’honneur de l’association Droit au logement (DAL) et participait à de nombreuses mobilisations, comme cette manifestation pour le droit au logement où il est photographié. Le physicien, très diminué par la maladie, n’avait alors pu parcourir que quelques centaines de mètres en tête de cortège avant de devoir quitter les manifestants.
Le groupe Saint Michel s’est produit sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. « Big pop » ou « électro sentimentale », voilà comment ces deux jeunes hommes originaires de Versailles aiment à décrire l’assemblage de leurs chansons.
Le groupe Colours in the Street s’est produit sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. Colours in the Street, c’est quatre garçons originaires de Niort dont la moyenne d’âge tourne autour de 18/19 ans, multi-instrumentistes, nourris à la pop anglo-saxonne. Un groupe qui offre des mélodies à la fois accessibles et complexes, émouvantes et rassurantes, autour d’une musique indie-pop entraînante et racée.