CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
Teachers gathered in front of the Rectorate of Paris academy in Paris on December 10, 2018 to protest against the new reform of Education Minister J.-M. Blanquer. They are kneeling with hands over their head as a reminder of the arrest of the students of the Mantes-la-Jolie high school that took place a few days earlier. Banners reading 'High school and middle school Voltaire : staff on strike' and 'For the safeguard of the National education'.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 19 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
Pour manifester leur désaccord avec la réforme Blanquer du lycée et du baccalauréat, des enseignants se sont rassemblé le 10 décembre 2018 devant les locaux du rectorat de Paris, en se mettant à genoux, les mains sur la tête, rappelant les conditions de l’arrestation quelques jours auparavant de 150 jeunes à Mantes-la-Jolie.
Riot police stand next to protestors near the Champs-Elysees avenue in Paris on December 8, 2018 during a "yellow vest" (gilet jaune) protest against rising costs of living they blame on high taxes. Paris was on high alert on December 8 with major security measures in place ahead of fresh "yellow vest" protests which authorities fear could turn violent for a second weekend in a row.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/6.3, ISO 1000, Compensation: -5/3. Flash: non
Extrait : 393 mots. La multiplication des interpellations préventives a permis, samedi, aux forces de l’ordre de garder le contrôle des rassemblements à Paris, malgré des casses en fin de journée. Quelques jets de lacrymogènes par-ci. Des insultes ou des « Macron démission » scandés par là. Mais aucune violence comparable à celle du 1er décembre. Samedi 8 décembre 2018 au matin, aux Champs-Elysées, les premières images des Gilets jaunes contrastent avec les scènes de guérilla urbaine de la semaine passée. Et pourtant, le compteur des interpellations ne cesse de s’affoler à Paris. Affichant 121 à 7 h 30, il dépasse le niveau de la précédente manifestation dès midi ! Pour atteindre le nombre de 1000 en fin de journée. « Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence », s’est réjoui Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Tel est le résultat de la nouvelle stratégie policière : multiplier les contrôles en amont sur la voie publique, dans les gares et aux péages à l’arrivée des Gilets jaunes à Paris, fouiller leurs véhicules et leurs sacs… Ces vérifications massives, lancées au hasard et autorisées sur réquisitions judiciaires, ont permis d’écarter des manifestants virulents et saisir les objets pouvant servir de projectiles contre les forces de l’ordre ou à commettre de la casse. (…) Pour autant, ces coups de filets n’ont-ils pas ratissé trop large ? « Au milieu de cela, les policiers ont aussi interpellé des profils qui ne correspondent en rien à celui des casseurs. Et cela leur donne encore plus le sentiment qu’on veut les faire taire », note Me Sahand Saber, avocat qui a assisté samedi en garde à vue un employé des pompes funèbres de Périgueux. Inconnu de la police, son client a été interpellé dès 8 h 30 du matin avec ses amis après un contrôle routier : un fumigène et du matériel de secourisme ont été saisis dans son véhicule. Parmi les centaines d’anonymes figure un illustre militant d’extrême gauche : Julien Coupat, acteur principal du dossier Tarnac. Il a été interpellé par la DGSI puis remis aux policiers parisiens après la découverte d’un gilet jaune dans sa voiture et du matériel à peinture. Pour chaque gardé à vue, les enquêteurs vont devoir étayer les soupçons de projets d’actions violentes. Un défi : le nombre de défèrement devant la justice sera un indicateur de la légitimité des interpellations. Source
Riot police face high school students demonstrating in Place de la République, in Paris, on December 7, 2018, against educational reforms including university selection, pathways and the increase in registration fees at the request of High school union (Union nationale Lycéenne - UNL).
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
Students demonstrate in front of the Campus France, the agency in charge of the promotion of French higher education to foreign students, against French government Education reforms on December 6, 2018 in Paris. About 200 high schools and colleges are blocked or disrupted again in France on December 6, 2018 and several incidents have been identified, leading in particular to mass arrests in the Paris region.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 23 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
De nombreux étudiants se sont rassemblés le 6 décembre 2018 devant les locaux de Campus France à Paris, l’organisme en charge de valoriser et de promouvoir à l’étranger le système d’enseignement supérieur et de formation professionnelle français. Une mobilisation contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne, qui doivent considérablement augmenter à la rentrée 2019. L’année de licence coûtera en effet 2 770 euros contre 170 euros actuellement et il faudra débourser 3 770 euros pour une année en master ou de doctorat (contre 243 euros et 380 euros respectivement). Cette augmentation fait partie de la « stratégie d’attractivité » lancée par le gouvernement qui veut attirer d’ici 2027, 5000 étudiants internationaux, « les plus brillants et les plus méritants ». Il promet en contre-partie la mise en place d’un panel de bourses plus accessibles pour ces étudiants étrangers.
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A burned car in Kleber avenue in Paris on December 2, 2018, a day after clashes during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs. Anti-government protesters torched dozens of cars and set fire to storefronts during daylong clashes with riot police across central Paris, as thousands took part in fresh "yellow vest" protests against high fuel taxes.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -4/3. Flash: non
Après une journée de heurts et de violences entre certains « gilets jaunes » et forces de l’ordre, le bilan est lourd. De nombreux dégâts matériels sont visibles dans les rues de Paris, qui pourraient se chiffrer en dizaine de millions d’euros. Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s’est rendu avenue Klébert, à Paris, le dimanche 2 décembre 2018, à la rencontre des habitants et commerçants durement touchés par les heurts violents ayant opposé la veille autour de la place Charles-de-Gaulle forces de l’ordre et manifestants. Au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, l’atmosphère reste tendue : alors qu’il se rendait également avenue Kléber pour constater les dégâts et rendre hommage aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron, après avoir effectué une halte à l’Arc de Triomphe, a été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de « Macron démission », couvrant ainsi les quelques applaudissements de riverains adressés au locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron convoque ce 2 décembre une réunion d’urgence à l’Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine qui se sont produites à Paris, marquant une nouvelle escalade dans le conflit des Gilets jaunes. De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Extrait : 305 mots. « Aucune cause ne justifie que l’Arc de Triomphe soit souillé », a dénoncé Emmanuel Macron dans un discours samedi 1er décembre 2018 en soirée en Argentine après le G20. Quelques heures plus tôt à Paris, le monument datant de 1836, situé dans le VIIIe arrondissement de la capitale, a été le théâtre de violences. Certains individus, en marge du mouvement des « gilets jaunes », n’ont pas hésité à taguer les piliers de ce symbole national. « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission », « augmenter le RSA », « Justice pour Adama », pouvait-on lire. Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile. Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944. Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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Clashes between demonstrators and riot police in front of the Arc de Triomphe during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs, in Paris, on December 1, 2018. Thousands of anti-government protesters are expected on December 1, 2018 on the Champs-Elysees in Paris, a week after a violent demonstration on the famed avenue was marked by burning barricades and rampant vandalism that French President compared to "war scenes".
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 297 mots. L’Arc de Triomphe plongé sous un nuage de lacrymogène, au milieu des jets de projectiles : à Paris, des centaines de « gilets jaunes » étaient aux prises samedi 1er décembre 2018 avec les forces de l’ordre, à la peine pour les canaliser. C’est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont d’ailleurs éclaté vers 8H45 quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l’ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau. Quelques heures plus tard, c’est toujours autour de l’Arc de Triomphe que les échauffourées étaient les plus violentes.(…) Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l’arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. (…) Une banderole « Gaulois réfractaires » a été tendue près du monument, en référence à l’expression utilisée par le chef de l’État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag « les gilets jaunes triompheront » a également été peint au pied de l’Arc de triomphe. Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés. Aux alentours de midi, le rondpoint de l’Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d’achat. (…)
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III: 165 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/6.3, ISO 250, Compensation: -1. Flash: non
L’Arc de Triomphe, monument emblématique de Paris, dont la construction a débuté sous Napoléon et qui abrite la tombe du Soldat inconnu a été tagué ce samedi 1er décembre 2018, en marge du rassemblement des Gilets jaunes. « Les Gilets jaunes triompheront », est-il inscrit. Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France. […] Par le fait que l’Arc de Triomphe ait été tagué. Le fait qu’autour de la tombe du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu ».
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Jason Herbert (C), member of the Yellow Vests (Gilets Jaunes) movement, leaves after French Prime Minister refused to broadcast a meeting at the Hotel Matignon in Paris on November 30, 2018. Following Yellow Vests (Gilets Jaunes) protests against high fuel prices and living costs, the French government has announced several measures to try end the unrest, which triggered riots on the famous Champs-Elysees avenue in Paris last weekend.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/800 sec, f/5.6, ISO 1000, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 247 mots. Le rendez-vous des Gilets jaunes avec Edouard Philippe a tourné court vendredi 30 novembre 2018 après-midi. Deux membres du mouvement seulement ont accepté de se rendre à Matignon et l’un d’entre eux a presque aussitôt quitté la réunion. « Je souhaitais et j’ai demandé à plusieurs reprises à ce que cet entretien soit filmé et retransmis en direct à la télévision, cela a été refusé », a déclaré à la presse Jason Herbert, l’un des huit représentants désignés – mais contestés – pour justifier son départ rapide. Le jeune homme était arrivé à Matignon vers 14 h 30, une demi-heure après l’horaire prévu, dans une cour restée longtemps vide du moindre Gilet jaune.(…) « Aujourd’hui, nous ne sommes que deux, nous avons tous reçu d’énormes pressions. Je parle de menaces d’agression, verbales ou physiques, notre vie est en jeu », a affirmé Jason Herbert, l’un des meneurs du mouvement en Charente. Le second Gilet jaune reçu par Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, est arrivé par une porte dérobée, sans passer devant la presse. Ni Matignon ni Jason Herbert n’ont voulu révéler son identité. Les pressions « ont été à 99% de la part d’autres Gilets jaunes […] pas des personnes pacifiques, des personnes radicales », a indiqué Jason Herbert.
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French Minister for the Ecological and Inclusive Transition Francois de Rugy (1L) and French Junior Minister attached to the Minister of Ecological and Inclusive Transition Brune Poirson (4L) welcome Eric Douet (2L) and Priscillia Ludosky (3L), two representatives of the yellow vest (Gilet jaune) protestor movement, for a meeting, at the French ministry of Ecology, on November 27, 2018, in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 6400, Compensation: +2/3. Flash: non
Deux porte-parole des « gilets jaunes », Eric Douet et Priscillia Ludosky, ont été reçus mardi 27 novembre 2018 soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron quelques heures plus tôt durant son discours sur la transition énergétique. Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine de ce mouvement de contestation, font partie d’une délégation de huit « porte-parole » créée lundi pour engager une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu’ils se sont « auto-proclamés ». Ils ne se revendiquent pas comme « représentants » du mouvement, mais comme « communicants officiels » et « porte-parole » de revendications issues d’une consultation sur Facebook auprès de plus de 35.000 « gilets jaunes ». À l’issue de son entretien avec le ministre, Eric Drouet a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion, réclamant en outre une nouvelle rencontre avec « le porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre ».
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Private nurses take part in a demonstration in front of headquarters of the Ministry of Health in Paris, on November 20, 2018, to protest their status in the measures of a health plan presented by the French President Emmanuel Macron in September 2018. Emmanuel Macron promised the recruitment of 4,000 medical assistants in urban areas by 2022 to handle paperwork, carry out simple medical gestures such as blood pressure checks, and free-up doctors. Exact status and job descriptions are to be spelled out in 2019.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 235 mots. Les infirmiers libéraux et salariés étaient appelés ce mardi 20 novembre 2018 à manifester et à cesser le travail, un mouvement de grève prévu depuis la présentation par Emmanuel Macron du « Plan Santé 2022 », en octobre dernier. Rassemblées à Paris sous les fenêtres du ministère de la Santé, les infirmières (les femmes représentent plus de 80% de la profession) se sont déclarées « oubliées », « méprisées » par le gouvernement et dénonçaient à propos du Plan Santé 2022, un catalogue de mesures « décidées autour des seuls médecins », selon les termes de Daniel Guillerm, vice-président de la Fédération Nationale des Infirmiers Libéraux. Premier motif de colère : le silence du président Emmanuel Macron sur la place et le rôle de cette profession dans la réforme du système de santé, lors de la présentation du plan « Ma santé 2022 », le 18 septembre à l’Elysée. (…) Dans le viseur des infirmiers, l’annonce de la création de 4 000 postes d’assistants médicaux, formés en un an, pour venir seconder les médecins libéraux en les déchargeant de tâches médicales simples, comme la prise de tension, et ainsi leur libérer du temps médical. Coût annuel de la mesure, dans un premier temps, pour la Sécurité sociale : près de 200 millions d’euros. La mesure irrite d’autant plus les représentants syndicaux qu’ils ont été confrontés, dans le même temps, à un refus de voir officiellement reconnaître certaines compétences chez les infirmiers.
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Demonstrators wearing a Yellow Vest (Gilet jaune) block the place Charles-de-Gaulle in front of the Arc de Triomphe during a protest against the rising of the fuel and oil prices on November 17, 2018 in Paris. French drivers seething over high fuel prices have vowed to snarl traffic across the country on November 17 in a widely supported protest that could prove the trickiest so far for President Emmanuel Macron.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/8, ISO 320. Flash: non
Face à la hausse des prix des carburants et, plus largement, la pression fiscale ressentie, le mouvement populaire des gilets jaunes s’est mobilisé ce samedi 17 novembre 2018. Objectif : bloquer les routes et faire ainsi entendre leur colère au gouvernement. À Paris, des manifestants ont réussi à bloquer quelques instants la place Charles-de-Gaulle, là où le président Emmanuel Macron recevait, quelques jours auparavant, plus de 70 chefs d’État et de gouvernement. Une dizaine de camions de police ont été installés en travers de la chaussée alors que des groupes de gilets jaunes venant de l’Arc de Triomphe descendaient les Champs-Élysées. Certains chantaient la Marseillaise quand d’autres hurlaient « paie ton ISF ! ». Une centaine de manifestants se trouvaient déjà par ailleurs en bas de l’avenue, près de l’Élysée. Au total, en France, quelque 124.000 « gilets jaunes » protestent samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat. Plus de 2.000 rassemblements ont été recensés. Le mouvement a été entaché par la mort d’une manifestante heurtée par une automobiliste sur un barrage en Savoie. Près de 50 personnes ont également été blessées à différents points de blocage.
French mathematician and La Republique En Marche (LREM) member of the parliament Cedric Villani (C) takes part in a gathering against homophobia place de la République on October 21, 2018 in Paris . Guillaume Mélanie, President of Urgence Homophobie, a charity that helps members of the LGBT+ community who are in danger in France, was the victim of an homophobic attack coming out of a restaurant in central Paris on October 16, 2018. On October 6th, an homophobic assault took place in the capital's 19th arrondissement when two men were violently attacked by two people over the fact that that they were kissing, with each suffering injuries in the ribs and face. Then on October 8th, two young women were beaten up in public for the same reason and on October 13th a man was attacked in the 15th arrondissement for wearing make-up.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/4.5, ISO 250, Compensation: -1. Flash: oui
EXTRAIT : 129 mots. Le mathématicien et député de La République en Marche (LREM) Cédric Villani était présent au rassemblement organisé le dimanche 21 octobre 2018 place la République, à Paris, après plusieurs agressions homophobes commises les jours précédents dans la capitale. Dans un entretien au Journal du dimanche, Cédric Villani viens d’annoncer officiellement sa candidature à la Mairie de Paris : « Je suis candidat à la candidature » à Paris a-t-il déclaré. Cédric Villani rejoint ainsi plusieurs figures du parti d’Emmanuel Macron ayant déjà marqué leur intérêt pour l’Hôtel de Ville, dont le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou le secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi. « Je m’inscrirai dans le processus de désignation. Quel que soit le candidat retenu, je me rangerai derrière », assure le mathématicien.
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Protesters march near the Opera House during a demonstration called by pensioners' unions on October 18, 2018 in Paris, to demand pensions' increase and protest against the French government policy.
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EXTRAIT : 235 mots. Après la hausse de la CSG, la baisse des pensions. Les retraités sont, à nouveau, appelés à manifester « massivement », ce jeudi 18 octobre 2018, contre les choix budgétaires du gouvernement. Les neuf syndicats et associations de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA), qui ont convoqué cette quatrième journée de «mobilisation générale», espèrent égaler, voire dépasser, la mobilisation du 15 mars, avec « environ 200.000 manifestants dans 162 manifestations », selon Gérard Gourguechon, de l’UNIRS-Solidaires. Leur première revendication reste l’annulation de la hausse de la CSG, entrée en vigueur en janvier et non compensée pour environ 60 % des 16 millions de retraités, qui financent ainsi les baisses de cotisations pour les salariés. En mars dernier, Edouard Philippe avait, en partie, rétropédalé en promettant une « correction » pour « 100.000 couples » aux revenus modestes. La mesure inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 concernera finalement « 350.000 foyers ». Pour certains députés LREM, cette révision est insuffisante. Ces derniers ont adopté, mardi, un amendement introduisant « plus de progressivité dans les taux de CSG » pour les retraités. La seconde revendication, c’est la sous-revalorisation des retraites de base. Les pensions versées par l’Assurance vieillesse, jusqu’alors indexées sur l’inflation, n’augmenteront que de 0,3 % en 2019 et en 2020, quand la hausse des prix devrait atteindre 1,3 %.
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A picture taken on October 17, 2018 shows wreaths of flowers laid on the Saint-Michel Bridge in Paris, during a rally to commemorate a demonstration by pro-National Liberation Front (FLN) Algerians, on October 17, 1961 in Paris. French President Francois Hollande said on October 17, 2012 that France recognised the "bloody repression" of Algerian protesters in Paris that historians say left dozens, possibly hundreds, dead on October 17, 1961. On that day in 1961, at the call of Algeria's National Liberation Front (FLN), which was fighting for independence from France, between 20,000 and 30,000 men, women and children from Algeria protested in Paris against a police curfew.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 400, Compensation: -2/3. Flash: oui
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 17 octobre 2018 sur le Pont Saint-Michel, pour commémorer, 57 ans plus tard, l’exécution de manifestants algériens, le 17 octobre 1961. Ce jour-là, en pleine guerre d’Algérie, des Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre-feu décrété par le préfet de police Maurice Papon. Cette mobilisation, organisée à l’appel du FLN, sera très violemment réprimée : entre des dizaines et des centaines de morts selon les sources, des manifestants emprisonnés dans des centres de détention spécialement mis en place (palais des sports, stade Coubertin, parc des expositions, etc.) où ils ont subi des mauvais traitements. Or ce massacre a été longtemps étouffé. Le lendemain, Maurice Papon publie un communiqué de presse où il minimise la répression (officiellement on parle de trois morts) et accuse les manifestants de violence envers les forces de l’ordre. Si quelques journaux tentent de contester cette version, c’est néanmoins ce communiqué qui va incarner la version « officielle ». À partir des années 80 des historiens vont commencer à produire des travaux de recherche sur la manifestation et sa répression. Mais il faut attendre 1997 et le procès de Maurice Papon (sur ses actes pendant l’Occupation) pour que les événements du 17 octobre refassent surface sur la scène publique. Commence alors un long travail de mémoire et d’écriture de l’histoire encore en cours.
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World Wide Fund for Nature (WWF) members holding signs and banners take part in a march against climate change, in front of the Paris Opera, on October 13, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/6.3, ISO 100, Compensation: -1. Flash: oui
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi 13 octobre 2018 à Paris, Lyon, Lille, Marseille, Rennes, Bordeaux ou Strasbourg au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, prolongeant la mobilisation de septembre ayant suivi la démission de Nicolas Hulot. Au total, près de 80 mobilisations étaient prévues en France, y compris dans de plus petites villes comme Reims (500 personnes), Auch (une centaine), Tours ou Angers. Ils étaient 14.500 à Paris, selon le comptage du cabinet Occurence, contre 18.500 selon la préfecture le 8 septembre (50.000 selon les organisateurs). Lyon a connu la deuxième plus forte mobilisation avec 10.000 personnes selon la préfecture. Ailleurs, 3.200 personnes ont défilé à Lille, 2.500 à Bordeaux et 1.850 à Strasbourg (selon la police) sous un soleil radieux, alors que Météo-France recense des records de chaleur pour un mois d’octobre en France. Il y a un mois, la démission de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique avait poussé de simples citoyens à appeler à une manifestation qui s’est avérée d’une ampleur inédite, avec 115.000 manifestants dans toute la France, selon les organisateurs. François de Rugy, qui a pris la succession de Nicolas Hulot au gouvernement, a salué dans un tweet « la mobilisation de chacun » qui « est une force pour agir ! »