Sur le site de Michel Stoupak : l'article,
Tag: "architecte"
Œuvre de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, qui en dressa l’esquisse dès 1965, l’immeuble fut achevé en 1971, tandis que la coupole, le parvis et le hall souterrain ne le furent qu’en 1979-1980. Situé « place du Colonel-Fabien », le lieu porte sémantiquement les mêmes initiales que le nom du parti (PCF).
Pour assurer de nouvelles ressources financières au parti, Robert Hue a permis l’organisation au siège d’un défilé de la marque Prada, premier d’une longue série dont le dernier est celui de Thom Browne, en 2010. Alain Souchon y a également organisé un clip et une partie des locaux ont été loué « à un bureau d’architectes, à un studio de design et à une maison de production ». En 2012, des scènes du film « De l’autre côté du périph » y ont été tournées et en 2013, de « 20 ans d’écart » et de « L’Écume des jours ». Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 26 avril 2007.
French Communist Party headquarters are pictured during the Journées Européennes du Patrimoine (European Heritage Days) in Paris on September 20, 2015. The building has been designed by Brazilian architect Oscar Niemeyer.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.
Édifié entre 1764 et 1790, le Panthéon est l’œuvre majeure de l’architecte Jacques-Germain Soufflot. Le Centre des monuments nationaux (CMN), qui conserve, restaure et ouvre à la visite ce monument, entreprend un chantier de restauration d’envergure, l’un des plus grands chantiers de restauration d’Europe…
S’échelonnant sur une dizaine d’années, la première étape de la campagne de restauration porte sur le dôme du Panthéon , haut de 82 mètres et visible depuis tout Paris, pour un montant de 19 millions d’euros.
La phase de préparation de ce chantier est exceptionnelle, impliquant des installations particulièrement lourdes. Des micro-pieux de 17 mètres de profondeur servent de fondations au tabouret de l’échafaudage pesant 315 tonnes et s’élevant à 37 mètres de hauteur. Un des pieds du tabouret supporte une grue culminant à 96 mètres et pouvant lever 4 tonnes. La structure de l’échafaudage sera elle-même autoportante, de manière à ne pas peser sur le monument historique et à le respecter totalement.
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album
Ces autres articles peuvent aussi vous intéresser :
- Plongée capitale dans les profondeurs de Paris
- Les couacs de la Philharmonie de Paris, futur «Beaubourg…
- JR à l’assaut de la Bibliothèque nationale de France
L’École militaire est un grand ensemble de bâtiments abritant diverses structures d’enseignement militaire situé à Paris dans le 7e arrondissement et fermant la perspective sud-est du Champ-de-Mars. Il a été construit sous Louis XV et Ange-Jacques Gabriel en fut l’architecte.
L’École militaire est située sur l’une des plus belles perspectives de la ville de Paris, l’axe Trocadéro- Breteuil, qui part du Palais de Chaillot, traverse le pont d’Iéna et le Champ-de-Mars pour terminer sur la place de Breteuil. Encadrée par la Tour Eiffel et le siège de l’UNESCO, l’École, chef d’œuvre de l’architecture classique du XVIIIe siècle, s’impose au cœur de la capitale et de son histoire comme le symbole du lien Armée-Nation.
« Le Château » est la partie centrale de l’École militaire. Elle se distingue par son dôme quadrangulaire inspiré de l’architecture du Louvre. Il comprend un escalier d’honneur, une salle des gardes qui contient des bustes de Lemoyne et cinq portraits de grands officiers, un salon dit «des maréchaux», une chapelle, une bibliothèque.
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album complet.
C’est un mastodonte en construction porte de Pantin, qui cumule retards et dérapages budgétaires : la Philharmonie de Paris a déjà beaucoup fait parler d’elle, avant même son ouverture en janvier 2015 dans ce quartier populaire au nord-est de la capitale. Le chantier est si avancé que la ministre de la Culture Aurélie Filippetti n’a pu que le confirmer, en dépit de son coût : 386 millions d’euros. Trois fois plus que la première estimation brute, presque deux fois le premier prix global affiché de 200 millions d’euros.
« On ne fait pas une Philharmonie à moitié », a affirmé Jean Nouvel, star de l’architecture et concepteur du projet. « C’est le futur Centre Pompidou de la musique », selon l’architecte : un auditorium digne des plus grands orchestres, six salles de répétitions, dix studios, des foyers, un lieu d’exposition, un restaurant panoramique, des ateliers pédagogiques. Le tout estimé au moment du concours d’architecte pour 120 millions d’euros, un montant jugé aujourd’hui irréaliste.
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album complet
CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR. |
vues |
© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Dimanche 24 novembre, à 13 h 38. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: TS-E17mm f/4L ; focale: 17 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250e de s, ƒ/8, ISO 200. Flash: non
La résidence et l’immeuble de bureaux, aux façades ondulantes et aux légers reflets vert émeraude, prennent des allures de nid géant protégeant, en cœur d’îlot, un jardin paysager surmonté d’un bassin conçu tel un éden imaginaire. Le projet conçoit très naturellement sa forme d’îlot bâti et reprend les orientations urbaines du site, ses alignements comme les gabarits autorisés. Cependant, il est fragmenté par une faille qui ouvre une vue et une ligne solaire entre Nord-Est et Sud-Ouest. De façon secondaire, une faille de faible importance recoupe la partie haute de la façade Est. Ambiance Indiana Jones assurée ; des rayonnements solaires divers, selon les heures, pénètrent dans le cœur de cet îlot aux profondeurs irrégulières. L’irrégularité des acrotères participe à la variation permanente des ombres portées sur les façades opposées. Cette idée de faille donne naissance à un univers intérieur différent de ce qu’est un cœur d’îlot dans la tradition haussmannienne. Le cœur d’îlot est habité d’un jardin et d’un plan d’eau. Un éden imaginaire est proposé aux vues depuis les grandes baies vitrées des appartements qui s’ouvrent sur le jardin. Le plan d’eau prend sa source à une altitude secrète, inaccessible au public et viendra par un parcours finir à la hauteur de la rue intérieure reliant l’avenue de France au sud.
Le jardin sera habité par une végétation arbustive haute, dense et d’un seul type. L’absence de variation d’essence a pour objectif l’idée d’accumulation et de nature révélée et non de jardin inspiré. Les vitrages du tertiaire, en cœur d’îlot, seront légèrement teintés en vert émeraude réfléchissant, afin d’amplifier par les reflets, « l’exotisme » du dispositif paysager. Celui-ci sera en outre structuré autour d’un plan d’eau, miroir démultipliant la spatialité de ce cœur d’îlot le jour, et diffusant ses reflets bleutés la nuit sur les façades. Sur les façades extérieures, le projet est contenu par une peau assemblée de façon organique afin de reconstituer l’image d’un nid d’oiseau à l’échelle du vorace ptérodactyle. La lisibilité nocturne du dispositif favorisera une mise en lumière en rupture avec les traditions commerciales et tertiaires.
vues |
► Agrandir l'image (touche F11 = plein écran/retour écran normal)
© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Dimanche 30 décembre 2012, à 16 h 54. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: Carl Zeiss Distagon T* 15mm f/2.8 ZE ; focale: 15 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/166 sec, f/8, ISO 1600. Flash: non
Pour relier visuellement les sept bâtiments du palace parisien Fouquet’s Barrière, l’architecte Édouard François a réalisé un « moulé-troué » d’une façade haussmannienne. Il l’a copiée, coulée en béton, puis collée à l’autre extrémité de l’îlot.
« L’un des enjeux de la création de l’hôtel parisien Fouquet’s Barrière était d’unir les sept immeubles de l’îlot pour les donner à lire comme un tout », indique l’architecte. Car leurs façades étaient dépareillées. Entre l’avenue des Champs-Élysées, l’avenue George V, la rue Vernet et la rue Quentin Bauchart, on trouvait : trois bâtiments haussmanniens du XIXe siècle (dont l’immeuble du restaurant Fouquet’s), deux pastiches néo-haussmannien et néo-Louis Philippe des années 1980, séparés par un espace à recréer, et enfin une ancienne banque des années 1970 dotée d’une façade vitrée de type mur rideau.
Partant du principe du « copié-collé », le maître d’œuvre a inventé et breveté le « moulé-troué ». L’entreprise Novidis a effectué le relevé 3D de la façade du 93-95 avenue des Champs-Élysées (balcons, corniches, fleurs et têtes de lions). Elle a ensuite écrasé les reliefs à l’aide d’outils numériques, afin de respecter la réglementation parisienne en matière de débords. Une fois calepinés, les morceaux de façades ont ensuite fait l’objet de moules, dans lesquels ont été coulés les panneaux en béton aujourd’hui visibles rues Vernet et Quentin Bauchart.
« La couleur grise, celle des toits parisiens, a été un choix difficile à faire passer, je voulais que la réplique haussmannienne tranche », souligne Édouard François. Dans le même esprit, les fenêtres des chambres n’ont pas été installées dans les encadrements originaux mais « trouées » ailleurs. Pour l’architecte, « les fenêtres moulées semblent taillées dans la masse, à l’image des parois du site archéologique de Pétra en Jordanie ». Sa conclusion : « En architecture, il ne faut rien s’interdire ! ».
vues |
► Démarrer le diaporama (touche F11 = plein écran/retour écran normal)
Alors que près de huit cents personnes s’activent chaque jour sur les six hectares du chantier du Forum des Halles à Paris, l’immense structure d’acier qui servira de charpente à la Canopée qui doit, à terme, recouvrir l’ensemble, commence à s’élever peu à peu. Au total, 18.000 plaques de verre seront nécessaires pour recouvrir les 25.000 m² de surface, disposées sur deux ailes, autour d’un patio qui deviendra le nouveau cœur des Halles.
À l’occasion d’une visite sur site, vendredi 23 novembre 2012, le maire de Paris Bertrand Delanoë et l’architecte Patrick Berger ont validé, sur un prototype en taille réelle, les choix des matériaux composant la couverture de verre et les façades du bâtiment.
Etape décisive dans l’avancée des travaux de la Canopée : le choix de la teinte du verre. C’est fait. Ce sera donc un fin jaune-vert, teinte qui variera légèrement selon l’ensoleillement et l’angle de vision. Le verre ne sera pas totalement transparent, évitant ainsi l’exposition durant les fortes chaleurs.
vues |