Feminist activists holding signs and red flares demonstrate outside the Salle Pleyel in Paris as guests arrive for the 45th edition of the Cesar Film Awards ceremony on February 28, 2020. The academy organising France's Cesar awards is going through a crisis after the entire board resigned amid calls for reform and a row over the long-running Roman Polanski scandal. The Cesar Academy has been under fire since the end of January after Roman Polanski's film "An Officer and a Spy" (J'accuse) topped the list of nominations for this year's Cesar awards, due to be handed out on February 28.
Prise de vue: Vendredi 28 février 2020, à 18 h 51. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/2.8, ISO 640, Compensation: -4/3. Flash: non
Résumé: 175 mots. Devant la salle Pleyel, ce vendredi 28 février 2020, les féministes ne mâchaient pas leur mots : “Violanski”, “Pas de César pour un violeur”. Plusieurs collectifs féministes se sont donné rendez-vous aux abords de la salle où avait eu lieu la 45e cérémonie des César pour s’opposer aux nombreuses nominations reçues par Roman Polanski et l’équipe du film « J’accuse ». La manifestation avait débuté aux alentours de 18 h, vers l’avenue Hoche, mais vers 19 h 30, des personnes avec des fumigènes ont tenté d’approcher de la salle Pleyel protégée par des policiers et des barrières métalliques en criant « enfermez Polanski ». Roman Polanski et l’équipe de son film « J’accuse », y compris l’acteur Jean Dujardin qui joue le rôle principal, ont décidé de ne pas se rendre à la cérémonie des César alors que ce long métrage sur l’Affaire Dreyfus a récolté douze nominations. Roman Polanski est visé par plusieurs accusations de viol et est toujours poursuivi par la justice américaine pour relations sexuelles illégales avec une mineure en 1977. Source.
French journalist and President of the jury of the Prix Goncourt Bernard Pivot arrives at the Drouant restaurant in Paris ahead of the announcement of the winner of the France's literary prize, the Prix Goncourt, on November 4, 2019.
Prise de vue: Lundi 4 novembre 2019, à 10 h 38. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 205 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/4, ISO 200, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 251 mots. Bernard Pivot aurait sans doute mieux fait de tourner plusieurs fois son index avant de tweeter sur Greta Thunberg, 16 ans, la fameuse militante suédoise qui mène une croisade très médiatique contre le réchauffement climatique. Inspiré par son récent discours à l’ONU, où l’adolescente a fait la leçon aux nations qui continuent de polluer la planète, Bernard Pivot a ironisé sur le caractère bien tranché de la passionaria du climat en se rappelant avec nostalgie la réputation sympathique et avenante des jeunes Suédoises de son enfance. « Dans ma génération, les garçons recherchaient les petites Suédoises, qui avaient la réputation d’être moins coincées que les petites Françaises. J’imagine notre étonnement, notre trouille, si nous avions approché une Greta Thunberg… » Qu’a-t-il dit là ! Il n’en fallait pas plus pour réveiller les militants de tout poil, qui ont trouvé la remarque plus que déplacée vis-à-vis d’une jeune fille, autiste de surcroît. De vives réactions ont fusé de toutes parts à la fois pour dénoncer le caractère sexiste de la remarque et pour défendre bec et ongles le combat de la jeune Suédoise. « Vous parlez d’une mineure », souligne ainsi Julien Bayou, le porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts. « Supprime », lui intime la militante féministe Caroline de Haas. Et, plus rarement, dans le lot, des followers qui viennent à la rescousse du journaliste : « Soutien total à Bernard contre les parangons de la bien-pensance dictatoriale à l’égard de cette gamine tristement manipulée… ». Source.
Women hold placards reading names of women victims of femicide as they lay on the ground of place de la Republique, in Paris, during a "die-in" demonstration called by different associations to denounce feminicides in France, on October 19, 2019. 121st victim of a femicide in France in year 2019 died on October 14.
Prise de vue: Samedi 19 octobre 2019, à 15 h 13. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 200, Compensation: -1. Flash: non
Résumé: 307 mots. Cinq « die-in », ces manifestations où des personnes s’allongent au sol pour simuler la mort, ont été organisés à Paris samedi après-midi à l’appel du collectif féministe #NousToutes pour dénoncer les féminicides. « Dès la mi-octobre, nous avons atteint le nombre de victimes total de l’année dernière, soit 121 femmes, a lancé au micro Fatima Benomar, une des membres et organisatrices d’un des cinq événements simultanés, place de la République, où était également présente Caroline De Haas, militante du collectif #NousToutes. Les quatre autres mobilisations similaires se sont tenues sur les places de la Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet. « Des solutions existent, il n’y a pas de fatalité », a souligné Mme Benomar, rappelant que « les victimes émettent souvent des signaux d’alerte, appellent le 115, le 3919, portent plainte, et on les incite plutôt à déposer une main courante, on leur propose une médiation avec le conjoint violent, on minimise le récit, on les culpabilise ». D’abord debout, elles se sont allongées par terre l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’un fichier sonore diffusait des dialogues fictifs, inspirés de dialogues téléphoniques véritables, illustrant le « mauvais » accueil des victimes dans les commissariats. « Je voudrais vous signaler que mon mari me frappe et ce soir, j’ai très peur qu’il m’arrive quelque chose de grave », pouvait-on entendre une femme, dans un des dialogues. « Qu’est-ce que vous appelez “il vous frappe” ? Des gifles ? C’est pas des coups », lui répond le policier fictif. Après le « die-in », les femmes se sont relevées au cri de « Pas une de plus », puis « 121 femmes assassinées, Macron, faut se réveiller ! ». Le collectif, qui réclame un milliard d’euros pour cette cause, appelle à « une grande marche » contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre 2019. Source
Demonstrators carry signs and banners on the place de la République in Paris on March 8, 2018 during the International Woman's Day on March 8, 2018.
EXTRAIT : 115 mots. (…) « Le 8 mars n’est pas la journée de la femme, ce n’est pas une fête. C’est une journée de lutte pour toutes », a déclaré lors d’une conférence de presse Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial, membre du collectif baptisé 8mars15h40. À l’appel de ce mouvement, composé de 29 syndicats, associations féministes ou représentants d’étudiants, de nombreuses mobilisations sont organisées dans toute la France pour le 8 mars, y compris dans des entreprises ou des universités. Le collectif appelait également les femmes à cesser le travail à 15 h 40 le 8 mars, pour marquer le fait que les femmes sont payées en moyenne 26 % de moins que les hommes.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Samedi 25 novembre 2017, à 14 h 32. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/8, ISO 640, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT « Toujours et partout contre les violences faites aux femmes ». Derrière ce slogan, environ un millier de personnes manifestaient samedi 25 novembre à Paris à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La manifestation, qui prenait cette année une résonance particulière avec le contrecoup du scandale Weinstein, s’est déroulée entre les
places de la République et de l’Opéra. Comme chaque année, organisations féministes, partis de gauche (PCF, NPA, LO) et syndicats (Solidaires notamment) appelaient à défiler pour dénoncer les violences subies par les femmes. Seins nus, plusieurs Femen, dont Inna Shevchenko, une des figures majeures du mouvement, étaient aussi présentes…
Activists from women's rights movement Femen, including leader Inna Shevchenko (4th R), stand topless while holding signs on the Place de la Republic in Paris on November 25, 2017 during a demonstration against violence against women. November 25 is the International Day for the Elimination of Violence Against Women.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Mardi 14 novembre 2017, à 18 h 39. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/200 s, f/3.2, ISO 12800, Compensation: -1, flash: non. Objectif, focale: EF 24mm f/1.4L II USM, 24 mm.
EXTRAIT Trois associations de femmes appelaient à manifester le 14 novembre 2017 devant le ministère de la Justice, place Vendôme, à Paris, pour faire changer la loi à propos du consentement des mineurs à des actes sexuels. Intitulée : « Pédocriminel acquitté: tou.te.s place Vendôme pour manifester ! », cette manifestation était annoncée par le Collectif féministe contre le viol, le Collectif
droits des femmes et Osez le féminisme. En droit français, rien n’interdit de considérer que des enfants peuvent consentir à des relations sexuelles avec des adultes. Mais plusieurs décisions de justice récentes remettent la question de l’absence de présomption de non-consentement au cœur des débats…
A woman holds placards reading « The violence after the violence», « Sarah, 11 years old, raped» and « Disgusting patriarchal society» as she takes part in a demonstration in front of the French Justice Ministry, in Paris, on November 14, 2017 called by different feminists associations to protest against the acquittal for rape of a man who had sex with an 11 year old. Two court decisions involving 11-year-old girls have recently highlighted the shortcomings of French law that the government intends to tackle in 2018.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Lundi 30 octobre 2017, à 20 h 01. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/320 s, f/1.4, ISO 1600, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 24mm f/1.4L II USM, 24 mm.
EXTRAIT Une cinquantaine de militantes féministes sont venues protester, lundi 30 octobre, contre la venue de Roman Polanski à la Cinémathèque de Paris, qui organisait une rétrospective consacrée au réalisateur franco-polonais, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles.
L’association Osez le féminisme ! avait appelé à manifester devant l’établissement où le réalisateur de 84 ans devait assister à la projection de son dernier film, « D’après une histoire vraie ». Sous la pression de féministes, Roman Polanski avait dû au début de l’année renoncer à présider la cérémonie des Césars…
Members of French feminists group Femen demonstrate against French-Polish director Roman Polanski, accused of a string of sexual assaults, prior to the screening of Polanski's movie "D'apres une histoire vraie" ("based on a true story") at the Cinematheque in Paris on October 30, 2017. The Franco-Polish director, 84, appeared at the prestigious Cinematheque Francaise film archive as debate over sexual abuse rages worldwide following the allegations that toppled Hollywood mogul Harvey Weinstein.
À Paris, 7 000 personnes, selon la police, se sont rassemblées place du Trocadéro, samedi 21 janvier 2017, pour dire leur rejet de Donald Trump et défendre les droits des femmes. La foule a répondu présent à l’appel à manifester parti des États-Unis, et repris en France par une quarantaine d’associations féministes et des partis de gauche. Une majorité de femmes avait fait le déplacement, mais beaucoup d’hommes les accompagnaient. Ensemble, ils entonnaient un « They go low, we go high », en français « soyons au-dessus d’eux », avant que le cortège ne s’élance vers l’Ecole militaire. La plupart des slogans étaient écrits en anglais. « Avec son discours misogyne, j’ai peur que Trump autorise implicitement les hommes à se comporter comme lui », expliquait Alexandra, une trentenaire, toute de rose vêtue.
A woman holds a sign reading 'Thank you. We will miss you' in Paris on January 21, 2017 during a women's march in solidarity with women in the US marching against Trump.
L’appel lancé par le Collectif national pour les droits des femmes a été entendu. Ce dimanche 25 novembre 2012, la manifestation organisée à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a réuni 5 000 personnes à Paris selon les organisateurs (2 000 selon la police).
Au rythme des slogans féministes, les manifestants ont quitté la place de la Bastille à 14 h 30 en direction du ministère de la Justice, place Vendôme.