Jerome Rodrigues (C), one of the leading figures of the "yellow vest" (gilets jaunes) movement, takes part in a march on February 2, 2019 in Paris, called to pacifically protest against police violence toward participants of the last three months demonstrations in France, as yellow vest protesters take to the streets for the 12th consecutive saturday today. Rodrigues claimed he was hit by a rubber bullet during clashes at the Bastille square on January 26, but the French junior
Prise de vue: Samedi 2 février 2019, à 10 h 11. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 195 mots. En pleine polémique sur les lanceurs de balles de défense , plusieurs dizaines de milliers de « gilets jaunes » ont défilé samedi 2 février 2019 à travers la France pour dénoncer les violences policières, lors d’un acte 12 de nouveau marqué par des heurts principalement à Paris et Bordeaux. Au lendemain de la décision du Conseil d’État de maintenir l’usage des LBD dans les manifestations, une « grande marche des blessés » s’est élancée vers midi à Paris deux mois et demi après le début de ce mouvement de contestation inédit. Parties du XIIe arrondissement, plusieurs milliers de personnes ont d’abord rallié dans le calme la place de la République en milieu d’après-midi derrière un kaléidoscope de visages tuméfiés et des banderoles réclamant « l’interdiction » des grenades et des LBD. Le cortège, dédié aux victimes de violences policières, a réservé un accueil de rock star au « gilet jaune » Jérôme Rodrigues, gravement blessé à l’œil droit le 26 février. « Ce sont des blessures qui mutilent, qui détruisent des vies alors que nous sommes des pacifistes », a affirmé Antonio, un des organisateurs de la marche, lui-même blessé par une grenade GLI-F4.
Plain clothes riot policemen tussle with a yellow vest protestor during an anti-government demonstration called by the "Yellow Vest" (Gilets Jaunes) movement in Paris on February 2, 2019. France's "yellow vest" movement demonstrated against alleged police violence in rallies across the country, as nearly 60 lawyers denounced the treatment of protesters in the courts. The latest marches came a day after France's top court threw out a bid to ban weapons that shoot 40-millimeter rubber projectiles blamed for a number of serious injuries.
Prise de vue: Samedi 2 février 2019, à 15 h 30. Appareil:Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
RÉSUMÉ : 211 mots. Des échauffourées ont éclaté entre forces de l’ordre et « gilets jaunes » le 2 février 2019 à Paris, à la fin de la manifestation partie de la place Daumesnil. Trente trois manifestants ont été interpellés dans la capitale, selon la Préfecture de police, dont 21 personnes étaient à ce stade en garde à vue, a indiqué le parquet de Paris. L’un d’eux a été évacué par les pompiers après avoir été atteint au visage par un tir de lanceur de balles de défense. Louis Boyard, le président du syndicat lycéen UNL, a également affirmé sur Twitter avoir été victime d’un tir de LBD au pied. « Tout le pied semble cassé », écrit-il. « Si moins d’incidents sont à déplorer, je condamne fermement les dégradations et violences qui ont été commises », a tweeté en soirée Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur. Saisi d’une demande d’interdiction du LBD, le Conseil d’État avait estimé vendredi que le risque de violences rendait « nécessaire de permettre aux forces de l’ordre » de pouvoir y recourir. M. Castaner avait alors reconnu que cette arme – utilisée plus de 9.200 fois depuis le début de la contestation – pouvait « blesser » mais en a défendu l’utilisation « face aux émeutiers ».
Ils étaient plusieurs milliers en marche dans Paris « pour la justice et la dignité » ce dimanche 19 mars 2017. Leur objectif : dénoncer les violences policières, à cinq semaines de la présidentielle et un mois et demi après le déclenchement de l’affaire Théo, du nom de ce jeune homme dont l’interpellation brutale a provoqué d’importantes manifestations en février. C’était la deuxième fois, après octobre 2015, que cette marche, à l’initiative de familles de victimes, était organisée dans la capitale. Mais au lendemain de l’agression de militaires à l’aéroport d’Orly,
un important dispositif de sécurité a été mis en place. Parti de la place de la Nation à 14 h, le cortège s’est rendu place de la République, pour assister à un concert de 18 h à minuit. À l’arrière du cortège, plusieurs centaines de personnes portant capuches, cache-nez et lunettes noires ont tiré des fumigènes de façon sporadique. Quelques vitrines d’établissements bancaires ont été cassées, tandis que des projectiles, dont des cocktails molotov, ont été lancés sur des représentants des forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes.
People take part in a demonstration called by the families of the victims of alleged police brutality, LDH, the Mrap, CGT and FSU against police brutality, discrimination and racism in Paris on March 19, 2017.
Quelques dizaines de militants de l’association Droit au Logement (DAL) ont réinstallé, le 31 octobre 2013, leur campement sur la place de la République, à Paris (10e et 11e arrondissements) pour dénoncer la situation des mal-logés. Il y a dix jours, ils avaient été évacués de la même place par les forces de l’ordre dans des conditions qu’ils avaient dénoncées. Des négociations avaient démarré avec le ministère du Logement, mais « depuis dix jours, c’est bloqué », a déclaré le porte-parole de l’association, Jean-Baptiste Eyraud. Le DAL a déposé une demande de manifestation allant du 31 octobre au 7 novembre 2013. La préfecture de police a refusé, mais le tribunal administratif, saisi par l’association en référé, a donné raison aux manifestants. « Les policiers sont partis, nous allons passer la nuit là », et « jusqu’à ce que les négociations reprennent », a annoncé Jean-Baptiste Eyraud.