Former French Prime minister Francois Fillon (C-L) and his wife Penelope (C-R) arrive at Paris' courthouse, on February 26, 2020, for the opening hearing of their trial over claims they embezzled over one million euros in an alleged fake-jobs fraud. Investigators suspect that Fillon, 65, hired his Welsh-born wife Penelope as his parliamentary assistant between 1998 and 2013, without having her do any actual work.
Prise de vue: Mercredi 26 février 2020, à 13 h 14. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 6400. Flash: non
Résumé: 187 mots. Après le renvoi de la première journée d’audience, lundi 24 février, le procès de François Fillon, Pénélope Fillon et de l’ancien suppléant à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud, démarre mercredi 26 février 2020 après-midi au tribunal correctionnel de Paris. Les époux Fillon et Marc Joulaud sont jugés dans le cadre de l’affaire des soupçons d’emplois fictifs de Pénélope Fillon. Les juges d’instruction, qui ont enquêté pendant plus de deux ans, ont acquis la conviction que Pénélope Fillon, 64 ans, avait bénéficié d’emplois dits « fictifs » d’assistante parlementaire auprès de son mari, mais aussi auprès de son suppléant dans la Sarthe, Marc Joulaud. François Fillon est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris principalement pour « détournement de fonds publics », à l’instar de Marc Joulaud, son ancien suppléant à l’Assemblée nationale. Pénélope Fillon est quant à elle jugée pour complicité et recel de ce délit. Le couple Fillon est également jugé pour complicité et recel d’abus de biens sociaux, dans le cadre de l’emploi de Pénélope Fillon comme conseillère littéraire au sein de La Revue des deux mondes. Source.
François Fillon, candidat de la droite pour la Présidentielle, a voté à Paris, le 23 avril 2017 peu avant midi, dans la mairie du VIIe arrondissement, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Après avoir patienté pendant quelques minutes dans la file d’attente, le prétendant LR à l’Elysée et député de la capitale a glissé un bulletin dans l’urne. Celle-ci avait été placée sous haute protection, dans un contexte de menace terroriste pesant également
sur les candidats. Vainqueur triomphal de la primaire de droite, l’ancien Premier ministre a été grandement fragilisé par les affaires judiciaires, après la révélation fin janvier par Le Canard enchaîné de l’emploi souçonné fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire, pour lequel la justice l’a mis en examen. Pour sa part, Pénélope Fillon avait voté à 8 h 15 à Solesmes dans la Sarthe avec deux de ses enfants.
French presidential election candidate for the right-wing Les Republicains (LR) party Francois Fillon enters to vote at a polling station in Paris, on April 23, 2017, during the first round of the presidential election.
Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis le dimanche 5 mars 2017, sous une pluie battante, place du Trocadéro à Paris où était organisé le rassemblement de soutien à François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle. C’est par un mea culpa que l’ancien premier ministre a entamé son allocution d’une demi-heure durant laquelle il a modéré ses attaques sur la justice. « Je vous dois des excuses dont celle de devoir défendre devant vous mon honneur et celui de mon épou-
se », a-t-il débuté. « C’est par ma faute que le projet auquel je crois rencontre autant d’obstacles », a-t-il dit aussi en évoquant le recrutement de sa femme et ses « hésitations sur la manière de vous en parler ».
A l’issue d’une Marseillaise qui s’est déroulée sous le soleil revenu, Penelope Fillon est montée sur scène, un drapeau bleu-blanc-rouge à la main pour s’afficher aux côtés de son mari.
French presidential election candidate for the right-wing Les Republicains (LR) party Francois Fillon gives a speech during a rally at the Place du Trocadero, in Paris, on March 5, 2017. Embattled French conservative Francois Fillon told supporters to never give up the fight as he strives to stay in the presidential election race amid an expenses scandal. Fillon, who is to be charged over claims he gave his wife and children highly-paid fake parliamentary jobs, told the rain-drenched crowd he had been attacked by everyone in the campaign.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 19 février 2017 place de la République, à Paris, afin de dénoncer la corruption de la classe politique, sur fond de scandale d’emplois fictifs présumés dans lequel est empêtré François Fillon. Les manifestants sont venus avec des pancartes en nombre mais aussi des casseroles, symboles des affaires traînées par les politiques. L’événement a rassemblé rapidement plus de 11.000 personnes sur Facebook. Cette mobilisation a surpris l’organisateur Vincent Galtier, photographe, sans étiquette politique. « Je pensais qu’on serait 30, 40. Ça a pris très vite ». C’est en regardant
la conférence de presse de François Fillon qu’il a eu envie de faire quelque chose. « Ça a ravivé ce que j’avais pu ressentir pendant l’affaire Cahuzac. Je me suis dit que ce n’était plus possible d’avoir ce problème de représentation, ça fragilise trop la confiance entre les citoyens et la classe politique. Certains élus n’ont plus la légitimité de nous représenter », explique-t-il. La demande de manifestation a été déposée à la préfecture de Paris mardi, avec des membres de « Nuit Debout ». « Je n’avais jamais fait de telles démarches et je me suis rapproché d’eux car je savais qu’ils avaient l’habitude », raconte Vincent Galtier.
People hold up signs as they participate in a protest against political corruption at Place de la Republique in Paris, France on February 19, 2017. The anti-corruption demonstrations are taking place across France.
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Alors que François Fillon ou encore Alain Juppé ont préféré s’abstenir de manifester contre le mariage pour tous, le 13 janvier 2013 à Paris, d’autres élus de l’UMP ont défilé à partir des Gobelins. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, mais aussi Christian Jacob, président du groupe à l’Assemblée nationale, les anciens ministres Patrick Ollier et Laurent Wauquiez et l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant.