Protesters are blocked by the anti-riot police in the Avenue des Champs Elysées with the Arc de Triomphe on the background during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement, to protest against the rising costs of living they blame on high taxes, in Paris, on December 29, 2018. The yellow vests (gilets jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 4000, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 215 mots Après un « acte VI » qui a peu mobilisé et au milieu des fêtes de fin d’année, le septième week-end de mobilisation des gilets jaunes a démarré timidement ce samedi 29 décembre 2018 alors que des rassemblements étaient organisés à Paris, Marseille, Lyon, Metz, Rouen, Nantes, Toulouse ou encore Bordeaux. Environ 12.000 gilets jaunes ont été recensés, selon les informations de LCI. La préfecture de police de Paris a dénombré 800 manifestants dans la capitale, à 18 heures. Le mouvement, qui dure depuis un mois et demi, a largement décru ces dernières semaines. (…) Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier. À Paris, des centaines de gilets jaunes se sont rassemblés à la mi-journée devant le siège de BFMTV pour dénoncer le traitement de leur mouvement par la chaîne d’information en continu. Certains manifestants ont lancé des projectiles. Ils se sont ensuite dirigés vers le siège de France télévisions. Les tensions se sont poursuivies l’après-midi dans le XVe arrondissement. Comme dans d’autres villes, les gilets jaunes avaient choisi de ne pas dévoiler à l’avance leur action pour surprendre les forces de l’ordre notamment. (…) En fin de journée, des tensions étaient signalées place du Trocadéro. (source : www.huffingtonpost.fr)
A protestor, dressed in a yellow overall, stands near the Chateau de Versailles (Palace of Versailles) in Versailles, outside Paris, ahead of a "Yellow Vest" (gilet jaune) demonstration, on December 22, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1250 sec, f/9, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
À trois jours de Noël et après des annonces du gouvernement, les gilets jaunes comptaient de nouveau mobiliser leurs troupes. Ils avaient donc prévu de se réunir ce 22 décembre 2018 dans toute la France pour un sixième samedi consécutif de manifestations, alors que la fronde a nettement marqué le pas. À Versailles, juste en face du château visité par des millions de personnes chaque année, les autorités attendaient « plusieurs centaines » voire « un millier » de gilets jaunes prêts à faire entendre leurs revendications liées pour beaucoup au pouvoir d’achat, selon le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot. Le directeur de cabinet du préfet Thierry Laurent avait avancé vendredi les chiffres de 1400 personnes déclarées « participantes » et 8000 « intéressées » par l’événement Facebook, organisé entre autres par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Par crainte de débordements, le domaine et le château de Versailles avaient même été fermés « de manière préventive ». En milieu de matinée pourtant, pas de grand rassemblement devant le château. Une vingtaine de gilets jaunes sont arrivés sur l’avenue de Paris, au milieu d’un important dispositif policier. L’un d’eux a expliqué à l’AFP qu’il était là « pour dénoncer les privilèges de certains ». Malgré les contrôles des forces de l’ordre, les passants ont pu faire leurs courses normalement, les commerces ayant ouvert. Source.
PHOTO 1 Pensioners take part to a protest organized by French retired pensioners union or association in front of the Ministry of Finance in Paris on December 18, 2018, to defend their purchasing power and despite the abandonment of the project to increase fuel taxes and announcements by Emmanuel Macron (revaluation of the activity bonus for employees at the SMIC, tax exemption for overtime, cancellation of the increase in the CSG for pensioners receiving a pension of less than 2,000 € per month).
PHOTO 2 The new French communist party national secretary Fabien Roussel (C) takes part in a demonstration of pensionners in front of the Ministry of Finance in Paris on December 18, 2018, to defend their purchasing power and despite the abandonment of the project to increase fuel taxes and announcements by Emmanuel Macron (revaluation of the activity bonus for employees at the SMIC, tax exemption for overtime, cancellation of the increase in the CSG for pensioners receiving a pension of less than 2,000 € per month).
PHOTO 1 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 500, Compensation: -2/3. Flash: non
PHOTO 2 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/5, ISO 160, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 275 mots. Colère et revendications persistent chez les retraités, conjointement au mouvement des « gilets jaunes ». Malgré le geste d’Emmanuel Macron sur la CSG – finalement décalé de plusieurs mois –, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi 18 décembre 2018 à Paris devant le ministère de l’Économie à l’appel d’une intersyndicale pour réclamer la suppression de la hausse de la CSG pour tous les retraités et une augmentation des pensions. « Retraités, exploités, révoltés », « Macron voleur, rends-moi ma retraite », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, réunis autour d’un sapin de Noël aux branches duquel pendaient des cadeaux « hausse de la CSG », « stop aux taxes », « augmentation des pensions ». Neuf organisations syndicales (UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR CFE-CGC, FSU-Retraités, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) ont maintenu leur journée d’action parisienne en dépit du geste d’Emmanuel Macron. (…) Les retraités réclament également la revalorisation de toutes les pensions, notamment par la fin du gel de ces dernières. Pour réaliser des économies, le gouvernement prévoit de sous-revaloriser les pensions de 0,3% en 2019 et en 2020, nettement en deçà de l’inflation qui tourne actuellement à 1,9%. Autres revendications: l’indexation des pensions sur les salaires, le maintien des pensions de réversion et la prise en charge intégrale par la Sécurité sociale de la perte d’autonomie. Enfin, ils réclament l’amélioration des moyens budgétaires, notamment dans les Ehpad ainsi que le développement et le renforcement des services publics de qualité. En dernier lieu, ils reprochent à Emmanuel Macron la suppression de l’ISF. « Ne nous laissons pas faire, revendiquons », martèle l’appel à manifester. Source.
Fabien Roussel, nouveau patron du Parti communiste
EXTRAIT : 206 mots. Le député Fabien Roussel a été élu le 25 novembre 2018 à la tête du Parti communiste, lors du 38e congrès du parti à Ivry-sur-Seine. Il succède à Pierre Laurent, qui occupait le poste de secrétaire national depuis 2010. Cet ancien journaliste, lui-même fils d’un reporter de L’Humanité et d’une employée de banque, a été élu local et collaborateur de parlementaires communistes entre 2012 et 2017, date de son élection à l’Assemblée nationale. À ce titre, il a gagné, selon sa déclaration d’intérêts, 4.136 euros net par mois en 2016. Il aura désormais pour lourde mission de redresser un parti en dangereuse perte de vitesse, et ce depuis de nombreuses années. Incarnant au sein de sa formation une ligne dite en interne « identitaire », comprendre attachée à l’indépendance du PCF vis-à-vis des autres forces politiques, Fabien Roussel explique vouloir défendre « un PCF fort, conquérant, ambitieux ». Fabien Roussel, connu pour son franc-parler, à l’inverse du discret Pierre Laurent, pourrait dépoussiérer l’image du parti et permettre aux communistes d’exister médiatiquement face à un Jean-Luc Mélenchon qui prend une grande partie de la lumière à gauche. (…) Source
PHOTO 1 Protesters wearing yellow vests (gilets jaunes) demonstrate in front of the Opera Garnier in Paris against rising costs of living blamed on high taxes on December 15, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 2 Mounted police units take security measures at the place de l'Opera in front of the Opera Garnier, in Paris on December 15, 2018, during a demonstration called by the yellow vest (gilet jaune) to protest against rising costs of living they blame on high taxes. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 1 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
PHOTO 2 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -1/3. Flash: non
Le contraste est spectaculaire. À 9 heures ce matin, ce samedi 15 décembre 2018, quelques centaines de « gilets jaunes » seulement étaient réunis en haut des Champs-Elysées, aux abords de la place de l’Étoile. C’est pourtant le lieu de rassemblement emblématique de la mobilisation, chaque samedi, depuis le 17 novemre. La semaine passée, le 8 décembre, à la même heure, ils étaient déjà quelques milliers à former une marée jaune en haut de l’avenue. La semaine d’avant, le 1er décembre, c’est dès le matin que l’Arc de triomphe avait été pris d’assaut. Pour la première fois depuis le début du mouvement il y a un mois, on constatait samedi 15 décembre un réel et spectaculaire recul de la mobilisation sur la grande avenue parisienne. En nombre de manifestants (ils étaient moins de 3 000, selon le ministère de l’intérieur, 33 000 dans toute la France), comme en intensité. En début d’après-midi, on a observé quelques face-à-face tendus entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre, avant l’usage de grenades lacrymogènes sur les Champs-Elysées – sans commune mesure avec les samedis précédents. Source.
« Gilets jaunes » : la police montée déployée à Paris
Extrait : 225 mots. Pour encadrer le mouvement des gilets jaunes à Paris ce samedi 15 décembre 2018, la brigade équestre de la Préfecture de Police de Paris a été appelée à sécuriser la capitale aux côtés d’autres sections des forces de l’ordre. Ces policiers et leurs chevaux impressionnent autant qu’ils intéressent touristes comme manifestants. Mais quel est leur rôle ? « Tout l’intérêt du dispositif qui a été mis en place par le préfet de police c’est de pouvoir aller, avec des forces de l’ordre, à tout endroit de la capitale où il y a un rassemblement », a déclaré sur l’antenne de BFMTV Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture de police. Parmi ces forces de l’ordre, la brigade équestre de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, qui était positionnée samedi matin devant l’Opéra Garnier, où des gilets jaunes étaient rassemblés pacifiquement. « On avait besoin de beaucoup de monde, donc c’est 100 % de présence, tous les policiers sont rappelés, la brigade équestre également », explique la porte-parole. Cette unité équestre est particulièrement adaptée à la ville, parmi ses missions opérationnelles : la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs-Élysées, explique le site du ministère de l’Intérieur. Source.
CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
High school students demonstrate on their knees on December 11, 2018 in Paris, France, to protest against the different education reforms including the overhauls and stricter university entrance requirements. Images of dozens of high-school pupils kneeling with their hands behind their heads during mass round-ups sparked an outcry on December 7, 2018. Protests at some 280 schools have added to a sense of general revolt in France.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/9, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
À Paris, une manifestation de lycéens et d’étudiants s’est formée le 11 décembre 2018 dans le Quartier Latin pour protester notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU). À coups de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », le cortège s’est dirigé vers sa destination : le Ministère de l’Éducation Nationale. Sur la place Saint-Michel et à plusieurs autres reprises, les jeunes se sont tous agenouillés en solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, dont les images à genoux, les mains liées ou derrière la tête, et parfois contre un mur. ont beaucoup circulé depuis leur interpellation. Après la vidéo polémique, deux tiers des jeunes interpellés ont écopé d’un rappel à la loi. Depuis, ces images sont devenues un symbole et beaucoup s’agenouillent lors des manifestations, pour marquer leur solidarité avec ces lycéens.
Blocage des lycées à Paris : un millier de manifestants dans la capitale
Lycéens et étudiants étaient dans la rue ce 11 décembre 2018 pour un « mardi noir ». Quelque 170 établissements étaient perturbés dans la matinée selon l’Éducation nationale, et des rassemblements forts de centaines de jeunes étaient prévus dans plusieurs villes de France. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des « gilets jaunes ». La veille, 450 établissements avaient été touchés, soit 10% des lycées en France, avec des blocages, barrages filtrants ou rassemblements devant leurs portes, selon les chiffres du ministère de l’Éducation. Cinq sites universitaires sont toujours fermés, avec un grief supplémentaire: la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers. Source.
Riot police stand next to protestors near the Champs-Elysees avenue in Paris on December 8, 2018 during a "yellow vest" (gilet jaune) protest against rising costs of living they blame on high taxes. Paris was on high alert on December 8 with major security measures in place ahead of fresh "yellow vest" protests which authorities fear could turn violent for a second weekend in a row.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/6.3, ISO 1000, Compensation: -5/3. Flash: non
Extrait : 393 mots. La multiplication des interpellations préventives a permis, samedi, aux forces de l’ordre de garder le contrôle des rassemblements à Paris, malgré des casses en fin de journée. Quelques jets de lacrymogènes par-ci. Des insultes ou des « Macron démission » scandés par là. Mais aucune violence comparable à celle du 1er décembre. Samedi 8 décembre 2018 au matin, aux Champs-Elysées, les premières images des Gilets jaunes contrastent avec les scènes de guérilla urbaine de la semaine passée. Et pourtant, le compteur des interpellations ne cesse de s’affoler à Paris. Affichant 121 à 7 h 30, il dépasse le niveau de la précédente manifestation dès midi ! Pour atteindre le nombre de 1000 en fin de journée. « Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence », s’est réjoui Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Tel est le résultat de la nouvelle stratégie policière : multiplier les contrôles en amont sur la voie publique, dans les gares et aux péages à l’arrivée des Gilets jaunes à Paris, fouiller leurs véhicules et leurs sacs… Ces vérifications massives, lancées au hasard et autorisées sur réquisitions judiciaires, ont permis d’écarter des manifestants virulents et saisir les objets pouvant servir de projectiles contre les forces de l’ordre ou à commettre de la casse. (…) Pour autant, ces coups de filets n’ont-ils pas ratissé trop large ? « Au milieu de cela, les policiers ont aussi interpellé des profils qui ne correspondent en rien à celui des casseurs. Et cela leur donne encore plus le sentiment qu’on veut les faire taire », note Me Sahand Saber, avocat qui a assisté samedi en garde à vue un employé des pompes funèbres de Périgueux. Inconnu de la police, son client a été interpellé dès 8 h 30 du matin avec ses amis après un contrôle routier : un fumigène et du matériel de secourisme ont été saisis dans son véhicule. Parmi les centaines d’anonymes figure un illustre militant d’extrême gauche : Julien Coupat, acteur principal du dossier Tarnac. Il a été interpellé par la DGSI puis remis aux policiers parisiens après la découverte d’un gilet jaune dans sa voiture et du matériel à peinture. Pour chaque gardé à vue, les enquêteurs vont devoir étayer les soupçons de projets d’actions violentes. Un défi : le nombre de défèrement devant la justice sera un indicateur de la légitimité des interpellations. Source
Riot police face high school students demonstrating in Place de la République, in Paris, on December 7, 2018, against educational reforms including university selection, pathways and the increase in registration fees at the request of High school union (Union nationale Lycéenne - UNL).
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
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A burned car in Kleber avenue in Paris on December 2, 2018, a day after clashes during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs. Anti-government protesters torched dozens of cars and set fire to storefronts during daylong clashes with riot police across central Paris, as thousands took part in fresh "yellow vest" protests against high fuel taxes.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -4/3. Flash: non
Après une journée de heurts et de violences entre certains « gilets jaunes » et forces de l’ordre, le bilan est lourd. De nombreux dégâts matériels sont visibles dans les rues de Paris, qui pourraient se chiffrer en dizaine de millions d’euros. Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s’est rendu avenue Klébert, à Paris, le dimanche 2 décembre 2018, à la rencontre des habitants et commerçants durement touchés par les heurts violents ayant opposé la veille autour de la place Charles-de-Gaulle forces de l’ordre et manifestants. Au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, l’atmosphère reste tendue : alors qu’il se rendait également avenue Kléber pour constater les dégâts et rendre hommage aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron, après avoir effectué une halte à l’Arc de Triomphe, a été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de « Macron démission », couvrant ainsi les quelques applaudissements de riverains adressés au locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron convoque ce 2 décembre une réunion d’urgence à l’Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine qui se sont produites à Paris, marquant une nouvelle escalade dans le conflit des Gilets jaunes. De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Extrait : 305 mots. « Aucune cause ne justifie que l’Arc de Triomphe soit souillé », a dénoncé Emmanuel Macron dans un discours samedi 1er décembre 2018 en soirée en Argentine après le G20. Quelques heures plus tôt à Paris, le monument datant de 1836, situé dans le VIIIe arrondissement de la capitale, a été le théâtre de violences. Certains individus, en marge du mouvement des « gilets jaunes », n’ont pas hésité à taguer les piliers de ce symbole national. « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission », « augmenter le RSA », « Justice pour Adama », pouvait-on lire. Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile. Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944. Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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Clashes between demonstrators and riot police in front of the Arc de Triomphe during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs, in Paris, on December 1, 2018. Thousands of anti-government protesters are expected on December 1, 2018 on the Champs-Elysees in Paris, a week after a violent demonstration on the famed avenue was marked by burning barricades and rampant vandalism that French President compared to "war scenes".
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 297 mots. L’Arc de Triomphe plongé sous un nuage de lacrymogène, au milieu des jets de projectiles : à Paris, des centaines de « gilets jaunes » étaient aux prises samedi 1er décembre 2018 avec les forces de l’ordre, à la peine pour les canaliser. C’est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont d’ailleurs éclaté vers 8H45 quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l’ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau. Quelques heures plus tard, c’est toujours autour de l’Arc de Triomphe que les échauffourées étaient les plus violentes.(…) Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l’arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. (…) Une banderole « Gaulois réfractaires » a été tendue près du monument, en référence à l’expression utilisée par le chef de l’État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag « les gilets jaunes triompheront » a également été peint au pied de l’Arc de triomphe. Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés. Aux alentours de midi, le rondpoint de l’Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d’achat. (…)
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III: 165 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/6.3, ISO 250, Compensation: -1. Flash: non
L’Arc de Triomphe, monument emblématique de Paris, dont la construction a débuté sous Napoléon et qui abrite la tombe du Soldat inconnu a été tagué ce samedi 1er décembre 2018, en marge du rassemblement des Gilets jaunes. « Les Gilets jaunes triompheront », est-il inscrit. Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France. […] Par le fait que l’Arc de Triomphe ait été tagué. Le fait qu’autour de la tombe du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu ».
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Jason Herbert (C), member of the Yellow Vests (Gilets Jaunes) movement, leaves after French Prime Minister refused to broadcast a meeting at the Hotel Matignon in Paris on November 30, 2018. Following Yellow Vests (Gilets Jaunes) protests against high fuel prices and living costs, the French government has announced several measures to try end the unrest, which triggered riots on the famous Champs-Elysees avenue in Paris last weekend.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/800 sec, f/5.6, ISO 1000, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 247 mots. Le rendez-vous des Gilets jaunes avec Edouard Philippe a tourné court vendredi 30 novembre 2018 après-midi. Deux membres du mouvement seulement ont accepté de se rendre à Matignon et l’un d’entre eux a presque aussitôt quitté la réunion. « Je souhaitais et j’ai demandé à plusieurs reprises à ce que cet entretien soit filmé et retransmis en direct à la télévision, cela a été refusé », a déclaré à la presse Jason Herbert, l’un des huit représentants désignés – mais contestés – pour justifier son départ rapide. Le jeune homme était arrivé à Matignon vers 14 h 30, une demi-heure après l’horaire prévu, dans une cour restée longtemps vide du moindre Gilet jaune.(…) « Aujourd’hui, nous ne sommes que deux, nous avons tous reçu d’énormes pressions. Je parle de menaces d’agression, verbales ou physiques, notre vie est en jeu », a affirmé Jason Herbert, l’un des meneurs du mouvement en Charente. Le second Gilet jaune reçu par Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, est arrivé par une porte dérobée, sans passer devant la presse. Ni Matignon ni Jason Herbert n’ont voulu révéler son identité. Les pressions « ont été à 99% de la part d’autres Gilets jaunes […] pas des personnes pacifiques, des personnes radicales », a indiqué Jason Herbert.
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French Minister for the Ecological and Inclusive Transition Francois de Rugy (1L) and French Junior Minister attached to the Minister of Ecological and Inclusive Transition Brune Poirson (4L) welcome Eric Douet (2L) and Priscillia Ludosky (3L), two representatives of the yellow vest (Gilet jaune) protestor movement, for a meeting, at the French ministry of Ecology, on November 27, 2018, in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 6400, Compensation: +2/3. Flash: non
Deux porte-parole des « gilets jaunes », Eric Douet et Priscillia Ludosky, ont été reçus mardi 27 novembre 2018 soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron quelques heures plus tôt durant son discours sur la transition énergétique. Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine de ce mouvement de contestation, font partie d’une délégation de huit « porte-parole » créée lundi pour engager une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu’ils se sont « auto-proclamés ». Ils ne se revendiquent pas comme « représentants » du mouvement, mais comme « communicants officiels » et « porte-parole » de revendications issues d’une consultation sur Facebook auprès de plus de 35.000 « gilets jaunes ». À l’issue de son entretien avec le ministre, Eric Drouet a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion, réclamant en outre une nouvelle rencontre avec « le porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre ».
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Demonstrators set fire to a builder’s hut during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs near the Arc of Triomphe on the Champs Elysees in Paris, on November 24, 2018. Security forces in Paris fired tear gas and water cannon on November 24 to disperse protesters. Several thousand demonstrators, wearing high-visibility yellow jackets, had gathered on the avenue as part of protests which began on November 17, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018. Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler. La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…) Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois. Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe. (…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché. Source : AFP.
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Demonstrators wearing a Yellow Vest (Gilet jaune) block the place Charles-de-Gaulle in front of the Arc de Triomphe during a protest against the rising of the fuel and oil prices on November 17, 2018 in Paris. French drivers seething over high fuel prices have vowed to snarl traffic across the country on November 17 in a widely supported protest that could prove the trickiest so far for President Emmanuel Macron.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/8, ISO 320. Flash: non
Face à la hausse des prix des carburants et, plus largement, la pression fiscale ressentie, le mouvement populaire des gilets jaunes s’est mobilisé ce samedi 17 novembre 2018. Objectif : bloquer les routes et faire ainsi entendre leur colère au gouvernement. À Paris, des manifestants ont réussi à bloquer quelques instants la place Charles-de-Gaulle, là où le président Emmanuel Macron recevait, quelques jours auparavant, plus de 70 chefs d’État et de gouvernement. Une dizaine de camions de police ont été installés en travers de la chaussée alors que des groupes de gilets jaunes venant de l’Arc de Triomphe descendaient les Champs-Élysées. Certains chantaient la Marseillaise quand d’autres hurlaient « paie ton ISF ! ». Une centaine de manifestants se trouvaient déjà par ailleurs en bas de l’avenue, près de l’Élysée. Au total, en France, quelque 124.000 « gilets jaunes » protestent samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat. Plus de 2.000 rassemblements ont été recensés. Le mouvement a été entaché par la mort d’une manifestante heurtée par une automobiliste sur un barrage en Savoie. Près de 50 personnes ont également été blessées à différents points de blocage.