Plusieurs centaines d’opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler jeudi 18 avril 2013 en soirée à Paris pour la troisième soirée consécutive en direction de l’Assemblée nationale, où le projet de loi est examiné en seconde lecture et alors que les discussions devraient s’achever dans la nuit. Partis comme la veille du métro Sèvres-Babylone, dans le centre de Paris, vers 19 h 40, les manifestants, sans doute plus d’un millier, agitaient leurs drapeaux roses et bleus habituels, scandant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! » Le cortège, conduit par la porte-parole des opposants au mariage homosexuel, Frigide Barjot, a rejoint devant l’Assemblée nationale des politiques opposés au mariage pour tous : Henri Guaino, Hervé Mariton, Christian Jacob, Elisabeth Montfort.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
À la fin de la manifestation « Manif pour Tous » organisée avenue de la Grande Armée, à Paris, le 24 mars 2013, plusieurs centaines de personnes ont descendu l’avenue des Champs-Élysées, où elles ont été stoppées par les forces de l’ordre au niveau du Rond-Point. Les manifestants, dont certains s’étaient agenouillés devant les policiers en criant « Démocratie ! » ou en chantant La Marseillaise dans un air rendu irrespirable par les gaz, ont été pris en tenaille par des gendarmes mobiles et des CRS. Les forces de l’ordre les ont poussés sans ménagement, usant parfois de leurs matraques, dans une grande cohue. Peu après 21 heures, l’avenue était totalement évacuée, les derniers récalcitrants ayant été raccompagnés jusqu’au métro par les forces de l’ordre. À la suite de ces débordements, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé dimanche 24 mars que la « Manif pour tous » contre le mariage des homosexuels avait « incontestablement » échappé à ses organisateurs. « La manif leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes », a-t-il déclaré.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
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À la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants anti-nucléaires – plus de 20.000 manifestants, selon les organisateurs – encadrés par le réseau « Sortir du nucléaire », ont organisé samedi 9 mars 2013 une chaîne humaine dans 18 points différents de Paris. Réclamant la fin du nucléaire, les manifestants ont encerclé une série de « lieux de pouvoir » qui contribuent, selon eux, à promouvoir l’énergie nucléaire, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l’Ecologie, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d’EDF et d’Areva dans le quartier la Défense, ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales. Selon un récent sondage, le niveau d’inquiétude suscitée par les centrales nucléaires françaises tout en restant relativement élevé a néanmoins sensiblement reflué depuis deux ans, passant de 56% deux semaines après l’accident de Fukushima à 42% actuellement.
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125.000 selon la police, 400.000 selon les organisateurs. Des milliers de personnes ont défilé, dimanche 27 janvier 2013 à Paris pour défendre le projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Même si les organisateurs avaient récusé toute guerre des chiffres, le défi était de mobiliser davantage que le 16 décembre (60.000 selon la police, 150.000 manifestants selon les organisateurs) et de riposter aux « anti », qui avaient rassemblé le 13 janvier entre 340.000 personnes (police) et un million (organisateurs). Sous le mot d’ordre de « l’égalité des droits », les défenseurs du mariage pour tous, partis peu après 14 h 00 de Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement) sont arrivés en fin d’après-midi place de la Bastille (XIe arrondissement).
Le Collectif Cheikh Yassine (CCY) avait annoncé une grande manifestation à Paris, Place Saint-Michel, le samedi 29 décembre 2012, l’objectif officiel de la manifestation étant de soutenir « les grévistes de la faim palestiniens ». Ce collectif – nommé d’après le fondateur et guide religieux du Hamas éliminé par l’armée israélienne en 2004 – est une association française Loi 1901, de tendance islamiste radicale. Son président, qui animait la manifestation, est Abdelhakim Sefrioui, militant islamiste actif en région parisienne depuis la fin des années 1980 et membre de l’éphémère Conseil des imams de France. Bien que l’un des manifestants ait exhibé devant les photographes une déclaration de manifestation, celle-ci a de fait été interdite par les forces de l’ordre présentes en force. Les quelque manifestants ont été interpellés et conduits au commissariat de l’avenue du Maine, dans le 14e arrondissement.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche 18 novembre 2012 après-midi à Paris contre le mariage homosexuel à l’appel de l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes, pour qui ce projet de loi du gouvernement socialiste « mènera à toutes les dérives ». Les protestataires ont défilé du ministère de la Famille, dans le VIIe arrondissement, jusqu’à l’Assemblée nationale, derrière une large banderole sur laquelle était écrit « Un papa, une maman, pour tous les enfants ». Parmi les manifestants figuraient de nombreux jeunes, mais aussi des prêtres en soutane, des retraités et des familles, brandissant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, des croix chrétiennes ou des banderoles siglées de fleurs de lys. La manifestation intervient au lendemain d’un premier mouvement d’une ampleur rare qui a réuni plus de 100.000 personnes contre ce projet. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a dit « respecter l’inquiétude » des manifestants mais a affirmé que le gouvernement « ne renoncerait pas » à son projet de loi.
Gérard Larcher, ancien président UMP du Sénat, et Claude Goasguen, maire UMP du 16e arrondissement de Paris ont défilé en tête du cortège de manifestants qui s’étaient mobilisés à Paris le 17 novembre 2012 contre le projet de loi autorisant le « mariage pour tous ».
À l’appel d’un collectif baptisé « La manif pour tous », des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont manifesté samedi 17 novembre 2012 dans dix villes de France pour dénoncer le projet de loi présenté en conseil des ministres début novembre. A Paris, les manifestants vêtus en « bleu, blanc, rose » ont défilé de la place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides en se réclamant d’un mouvement apolitique, « transreligieux », mais aussi « contre l’homophobie ». Avec pour slogan « Tous nés d’un homme et d’une femme », les organisateurs ont revendiqué 200.000 manifestants dans la capitale. Ils étaient 70.000 selon la police.