People walk in a street of Paris on January 19, 2019 during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement in a row of nationwide protest for the tenth consecutive saturday against high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice."
Prise de vue: Samedi 19 janvier 2019, 11:55:57. Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 150 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/800 sec, f/6.3, ISO 800, Compensation: -1/3. Flash: non
« Injustice fiscale, colère sociale » : des milliers de « gilets jaunes » manifestaient samedi 19 janvier 2019 pour leur dixième journée d’action, une mobilisation en léger recul et sans heurts majeurs, quelques jours après le lancement par Emmanuel Macron d’un « débat national » censé canaliser cette colère inédite. Le ministère de l’intérieur a recensé 84 000 manifestants en France en fin de journée, comme samedi dernier. Des chiffres qui sont habituellement critiqués par les « gilets jaunes », qui communiquent eux-mêmes leur comptage via plusieurs pages Facebook.
People wearing a yellow vest gather in front the Hotel national voice over Invalides in Paris on January 19, 2019 during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement in a row of nationwide protest for the tenth consecutive saturday against high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice."
Prise de vue: Samedi 19 janvier 2019, 111h55m57. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 160, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 207 mots. A Paris, pour la première fois depuis le début du mouvement social il y a deux mois, la manifestation, qui a rassemblé 7 000 personnes le samedi 19 janvier 2019, s’est déroulée de manière classique, suivant un parcours pré-établi et sans débordements. Le défilé est parti de l’esplanade des Invalides vers midi. La manifestation a rallié la place d’Italie, dans l’est de Paris, avant de revenir aux Invalides. Un aller-retour de 15 kilomètres le long de la rive gauche, qui abrite de nombreux ministères et lieux de pouvoirs, et avait jusqu’ici échappé aux grands rassemblements. La traversée s’est effectuée dans le calme, mais une fois le cortège disloqué, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canon à eau contre les manifestants qui jetaient des bouteilles et pavés, dans le 7e arrondissement parisien. Les organisateurs avaient invité les participants à apporter «&;nbspune fleur ou une bougie en hommage » aux personnes tuées ou blessées « pour [leur] cause » depuis le début du mouvement le 17 novembre. Dix personnes sont mortes, pour la plupart lors d’accidents à des barrages, et plus de 2 000 ont été blessées, du côté des manifestants comme des forces de l’ordre.
French riot police holding a protective shield are covered in green paint during an anti-government demonstration called by the Yellow Vest "Gilets Jaunes" movement in Paris, on January 12, 2019. France braced for a fresh round of "yellow vest" protests on January 12, 2019 across the country with the authorities vowing zero tolerance for violence after weekly scenes of rioting and vandalism in Paris and other cities over the past two months.
Prise de vue: Samedi 12 janvier 2019, 15:08:43. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/6.3, ISO 3200, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 221 mots. À trois jours du début du grand débat national censé apaiser leur colère, environ 84.000 Gilets jaunes étaient de nouveau dans les rues samedi 12 janvier 2019 partout en France pour l’acte 9 de la contestation, notamment à Paris et à Bourges, mais également en région. Le gouvernement avait durci le ton en annonçant qu’à « l’ultra-violence » il opposerait « l’ultra-fermeté » et le préfet de police de Paris redoutait « plus de radicalité ». Partis du ministère des Finances, à Bercy, en fin de matinée, ils commençaient à se disperser vers 17 h place de l’Étoile, en haut des Champs-Elysées. Sous le mot d’ordre « On va faire les soldes à Paris ! », cette manifestation a été relayée notamment par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Des heurts ont eu lieu près de l’Arc de Triomphe et sur l’avenue de Friedland. Au total, 156 personnes ont été interpellées à Paris depuis samedi matin, notamment pour port d’arme prohibée ou participation à un groupement en vue de commettre des violences. Un fort dispositif policier était en outre déployé place de l’Etoile avec la présence de quatre véhicules blindés à roues de la gendarmerie. La préfecture de police de Paris précise toutefois qu’aucune dégradation n’a été commise sur le parcours du cortège. Source : www.lejdd.fr, lien à la fin de l’article complet.
A man and a woman wearing the Phrygian cap of the French Republic are kissing in front of anti-riot gendarmes in Paris, on January 12, 2019 during an anti-government demonstration called by the Yellow Vest "Gilets Jaunes" movement. France braced for a fresh round of "yellow vest" protests across the country on with the authorities vowing zero tolerance for violence after weekly scenes of rioting and vandalism in Paris and other cities over the past two months.
Prise de vue: Samedi 12 janvier 2019, 12:41:33. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -2/3. Flash: non
Alors que les Gilets jaunes partis de Bercy ralliaient les Champs-Élysées en passant par la rue de Rivoli, un homme et une femme portant un bonnet phygien ont échangé un baiser devant les forces de l’ordre qui barraient la rue aux manifestants, rééditant la célèbre photo de Robert Doisneau prise devant l’Hôtel de Ville de Paris, presque au même endroit, 68 ans auparavant.
Demonstrators face riot police officers during a demonstration called by several trade unions to disrup the inauguration by the French President Emmanuel Macron of a new handball stadium in Creteil, on the outskirts of Paris on January 9, 2019.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/9, ISO 3200, Compensation: -1. Flash: non
RÉSUMÉ : 157 mots. Le chef de l’État a vu sa première sortie de l’année 2019 quelque peu mouvementée. Emmanuel Macron devait inaugurer la Maison du Handball à Créteil, dans le Val-de-Marne ce mercredi 9 janvier 2019. Sa visite a été marquée par la présence de manifestants hostiles à sa venue, entraînant des heurts avec les forces de l’ordre. Un vaste périmètre de sécurité avait été mis en place autour de la Maison du handball, et la centaine de manifestants était cantonnée à environ 900 mètres. « Police nationale, milice du capital » ou « Macron t’es foutu, les travailleurs sont dans la rue », ont scandé les manifestants. Cette visite intervient à trois jours de l' « acte IX » des gilets jaunes et alors que le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi une nouvelle loi « anticasseurs » avec un fichier s’inspirant des lois anti-hooligans et un durcissement des sanctions contre les casseurs et les manifestations non déclarées ».
Source : www.huffingtonpost.fr, lien à la fin de l'article complet.
Protesters are blocked by the anti-riot police in the Avenue des Champs Elysées with the Arc de Triomphe on the background during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement, to protest against the rising costs of living they blame on high taxes, in Paris, on December 29, 2018. The yellow vests (gilets jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 4000, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 215 mots Après un « acte VI » qui a peu mobilisé et au milieu des fêtes de fin d’année, le septième week-end de mobilisation des gilets jaunes a démarré timidement ce samedi 29 décembre 2018 alors que des rassemblements étaient organisés à Paris, Marseille, Lyon, Metz, Rouen, Nantes, Toulouse ou encore Bordeaux. Environ 12.000 gilets jaunes ont été recensés, selon les informations de LCI. La préfecture de police de Paris a dénombré 800 manifestants dans la capitale, à 18 heures. Le mouvement, qui dure depuis un mois et demi, a largement décru ces dernières semaines. (…) Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier. À Paris, des centaines de gilets jaunes se sont rassemblés à la mi-journée devant le siège de BFMTV pour dénoncer le traitement de leur mouvement par la chaîne d’information en continu. Certains manifestants ont lancé des projectiles. Ils se sont ensuite dirigés vers le siège de France télévisions. Les tensions se sont poursuivies l’après-midi dans le XVe arrondissement. Comme dans d’autres villes, les gilets jaunes avaient choisi de ne pas dévoiler à l’avance leur action pour surprendre les forces de l’ordre notamment. (…) En fin de journée, des tensions étaient signalées place du Trocadéro. (source : www.huffingtonpost.fr)
High school students demonstrate on their knees on December 11, 2018 in Paris, France, to protest against the different education reforms including the overhauls and stricter university entrance requirements. Images of dozens of high-school pupils kneeling with their hands behind their heads during mass round-ups sparked an outcry on December 7, 2018. Protests at some 280 schools have added to a sense of general revolt in France.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/9, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
À Paris, une manifestation de lycéens et d’étudiants s’est formée le 11 décembre 2018 dans le Quartier Latin pour protester notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU). À coups de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », le cortège s’est dirigé vers sa destination : le Ministère de l’Éducation Nationale. Sur la place Saint-Michel et à plusieurs autres reprises, les jeunes se sont tous agenouillés en solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, dont les images à genoux, les mains liées ou derrière la tête, et parfois contre un mur. ont beaucoup circulé depuis leur interpellation. Après la vidéo polémique, deux tiers des jeunes interpellés ont écopé d’un rappel à la loi. Depuis, ces images sont devenues un symbole et beaucoup s’agenouillent lors des manifestations, pour marquer leur solidarité avec ces lycéens.
Blocage des lycées à Paris : un millier de manifestants dans la capitale
Lycéens et étudiants étaient dans la rue ce 11 décembre 2018 pour un « mardi noir ». Quelque 170 établissements étaient perturbés dans la matinée selon l’Éducation nationale, et des rassemblements forts de centaines de jeunes étaient prévus dans plusieurs villes de France. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des « gilets jaunes ». La veille, 450 établissements avaient été touchés, soit 10% des lycées en France, avec des blocages, barrages filtrants ou rassemblements devant leurs portes, selon les chiffres du ministère de l’Éducation. Cinq sites universitaires sont toujours fermés, avec un grief supplémentaire: la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers. Source.
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A picture taken on October 17, 2018 shows wreaths of flowers laid on the Saint-Michel Bridge in Paris, during a rally to commemorate a demonstration by pro-National Liberation Front (FLN) Algerians, on October 17, 1961 in Paris. French President Francois Hollande said on October 17, 2012 that France recognised the "bloody repression" of Algerian protesters in Paris that historians say left dozens, possibly hundreds, dead on October 17, 1961. On that day in 1961, at the call of Algeria's National Liberation Front (FLN), which was fighting for independence from France, between 20,000 and 30,000 men, women and children from Algeria protested in Paris against a police curfew.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 400, Compensation: -2/3. Flash: oui
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 17 octobre 2018 sur le Pont Saint-Michel, pour commémorer, 57 ans plus tard, l’exécution de manifestants algériens, le 17 octobre 1961. Ce jour-là, en pleine guerre d’Algérie, des Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre-feu décrété par le préfet de police Maurice Papon. Cette mobilisation, organisée à l’appel du FLN, sera très violemment réprimée : entre des dizaines et des centaines de morts selon les sources, des manifestants emprisonnés dans des centres de détention spécialement mis en place (palais des sports, stade Coubertin, parc des expositions, etc.) où ils ont subi des mauvais traitements. Or ce massacre a été longtemps étouffé. Le lendemain, Maurice Papon publie un communiqué de presse où il minimise la répression (officiellement on parle de trois morts) et accuse les manifestants de violence envers les forces de l’ordre. Si quelques journaux tentent de contester cette version, c’est néanmoins ce communiqué qui va incarner la version « officielle ». À partir des années 80 des historiens vont commencer à produire des travaux de recherche sur la manifestation et sa répression. Mais il faut attendre 1997 et le procès de Maurice Papon (sur ses actes pendant l’Occupation) pour que les événements du 17 octobre refassent surface sur la scène publique. Commence alors un long travail de mémoire et d’écriture de l’histoire encore en cours.
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The face of a demonstrator is injured during a rally called by several French workers unions on October 9, 2018 in Paris as part of a nationwide day of demonstrations against French President Emmanuel Macron’s policies.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 210 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/5.6, ISO 800. Flash: non
Alors que lycéens, étudiants, salariés et retraités étaient appelés ce mardi 9 octobre 2018 à faire grève et manifester dans toute la France, des heurts ont opposé les forces de l’ordre à une centaine de « black-blocs » positionnés en tête du cortège qui défilait à Paris entre Montparnasse et la place d’Italie. Des mouvements ayant entrainé notamment un blessé parmi les manifestants.
A man wearing a mask holds a placard which translates as "Roundup contains 40% of glyphosate, what is the remaining 60 % ? » during a gathering on September 12, 2018, in Paris for the inclusion of the prohibition of glyphosate in the law in France. The French parliament’s lower house, the National Assembly, has rejected moves to impose a deadline for phasing out the controversial chemical, which has been linked to cancer.
Des manifestants se sont donné rendez-vous Place Denfer-Rochereau, à Paris, le 12 septembre 2018 pour appeler le gouvernement à hâter l’inscription de l’interdiction du glyphosate dans la loi mais aussi appeler plus généralement à une réduction de l’utilisation des pesticides en général au nom de la biodiversité et des insectes pollinisateurs ainsi qu’exiger un meilleur soutien de l’agriculture biologique. Le cortège s’est ensuite déplacé jusqu’au ministère de la Transition Écologique et Solidaire où il devait être reçu par un conseiller du Ministre.
La classe de philo du lycée Hector-Berlioz (Vincennes), année scolaire 1963-64. À partir de la gauche. Dernier rang : 1. Gérard Robert. Avant-dernier rang : 1. Jeanne-Rose ; 2. Pierre Bournat ; 3. François Parnet ; 4. Michel Desbrière ; 5. Robert Bonnal ; 7. Teboul. Deuxième rang : 5. Jean-François Saby ; 8. Michel Galland. Au premier rang : 2. Schwartz ; 7. Brunet.
Au retour de mon escapade parisienne, j'ai retrouvé « mon » internet. Grande fut ma surprise de découvrir qu'une photo de la classe de philosophie de 1963-64 du lycée de Vincennes (Hector-Berlioz) avait été déposée sur copainsdavant par un certain Robert Bonnal. Mon ami Jean-François Prieur, qui n'était pas dans cette classe, m'a reconnu et a laissé un commentaire pour indiquer ma position sur le cliché. Jean-François a aussi reconnu Gérard Robert, qu'il avait côtoyé dans une classe antérieure. Il se trouve que Gérard Robert a été l'un de mes meilleurs copains cette année-là. En philosophie, nous nous partagions les deux premières places, avec une pratique équitable de l'alternance. Je me reconnais cependant un avantage car moi je redoublais. Au bac, nous avons obtenu tous les deux la note, assez rare à l'époque, de 17 sur 20, pour notre réponse à la jubilatoire question : « La liberté du jugement s'accorde-t-elle avec la nécessité de la vérité ? ». Nous avions de longues discussions pour tenter de trouver des failles dans la métaphysique bruairienne.
General Secretary of French workers' union CGT rail federation Laurent Brun (center), with French CFDT trade union leader Didier Aubert (left) and representative of the SUD Rail union Bruno Poncet (right), adresses protesters during a gathering of employees of the state-owned rail operator SNCF called by CGT, Unsa, SUD, and CFDT unions on May 3, 2018 in front of the Ecole Militaire (Military Academy) in Paris, near Eiffel Tower. French rail workers will begin on May 3 and May 4, 2018, their two-day strike over planned reforms.
EXTRAIT : 170 mots. Plusieurs centaines de cheminots étaient réunis jeudi 3 mai 2018 après-midi à Paris pour montrer au Premier ministre Édouard Philippe qu’ils « ne faiblissent pas », quatre jours avant d’être reçus à Matignon. Les fédérations CGT, Unsa, SUD, CFDT et FO avaient en effet appelé à des rassemblements devant l’École militaire à Paris et devant les préfectures en régions. Plusieurs centaines de manifestants — cheminots, étudiants, enseignants, électriciens, gaziers, postiers… — étaient présents au rendez-vous parisien, animé par des pétards, des fumigènes et de la musique. Un faux chèque d’un million d’euros a été remis symboliquement aux fédérations de cheminots par Jean-Marc Salmon, sociologue à l’origine de la cagnotte de soutien lancée par une trentaine d’artistes et intellectuels. « Votre grève soulève de grands espoirs dans le pays », a-t-il assuré au micro face aux manifestants qui l’ont applaudi. La cagnotte, dont le montant avoisinait les 975.000 euros jeudi, a été « prolongée jusqu’au 7 juin », a-t-il précisé l’AFP.
Anti-riot policemen in front of protestors during a demonstration on the sidelines of a march for the annual May Day workers’ rally in Paris on May 1, 2018. Police in Paris have used water cannons to break up a tumultuous rally amid May Day demonstrations as masked protesters have been throwing smoke bombs and setting vehicles on fire in the French capital.
EXTRAIT : 178 mots. En ce 1er-Mai 2018, les syndicats ont défilé en ordre dispersé. Les manifestations ont réuni 143 500 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur et 210 000 personnes, selon la CGT. Partie vers 15 h, la manifestation parisienne a très rapidement changé de tournure, bloquée par quelque « 1 200 black blocs » recensés par la préfecture de police, sur les 14 500 personnes venues hors cortège syndical, une configuration inédite selon une source proche du dossier. Face aux affrontements et dégradations, les forces de l’ordre ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d’eau. De nombreuses dégradations ont été commises par les militants encagoulés. (…) Près de 200 « black blocs » ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a également mentionné six autres interpellations, pour port d’arme prohibé ou jets de projectiles. Le président de la République Emmanuel Macron a condamné, sur Twitter, « avec une absolue fermeté les violences » qui ont « dévoyé les cortèges du 1er mai ». (…) Le Premier ministre, Édouard Philippe, a également condamné dans un communiqué ces violences…
Several hundred bikers and motorists take part in a demonstration on the Paris ring road organized by French Federation of Angry Bikers (FFMC, Motards en colère) and 40 million motorists Association, on April 15th, 2018. The bikers protest against the new 80 kilometers per hour rule for the country’s secondary roads.
EXTRAIT : 147 mots. Sept cents motards, selon la préfecture de police, se sont rassemblés dimanche 15 avril 2018 à Paris pour exprimer leur « colère » contre la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, mesure très controversée qui entrera en vigueur au 1er juillet. Avant de partir en cortège en direction du périphérique parisien, les manifestants, parfois venus en famille, se sont retrouvés devant l’esplanade du château de Vincennes, au milieu de pancartes « Non à la dictature autophobe » ou « Motards en colère ». (…) Durant son interview du jeudi 12 avril sur TF1, Emmanuel Macron a défendu cette disposition très critiquée à droite, parmi les automobilistes et dans les territoires ruraux. Disant entendre les « coups de sang » et les « énervements », le chef de l’État a expliqué qu’au terme de deux ans d’expérimentation, la mesure serait abandonnée si elle n’avait « pas d’efficacité » reconnue
Striking students hang a banner reading « Students, let us to derail the government with the railworkers » at the gate of Tolbiac campus in Paris on April 13, 2018 during a joint demonstration of students, railworkersl, post office workers and health workers to protest against planned reforms of the French government on April 13, 2018 in Paris.
Plusieurs centaines de cheminots, étudiants, personnels de santé et postiers ont manifesté vendredi 13 avril 2018 après-midi dans le 13e arrondissement de Paris pour protester notamment contre la réforme ferroviaire, Parcoursup et les suppressions d’emploi dans les hôpitaux publics parisiens. Sous le soleil, les manifestants ont défilé sans incident du métro Tolbiac à la gare d’Austerlitz. Cheminots, étudiants et postiers ont reçu le renfort de manifestants de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devant la Pitié-Salpêtrière, les cheminots en tête du défilé brandissant des drapeaux de SUD-Rail et de la CGT-Cheminots. Les postiers protestaient contre le licenciement, validé par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, d’un militant SUD-PTT, Gaël Quirante.
Cette manifestation intervient au troisième épisode d’une grève qui perturbait encore fortement le trafic ferroviaire vendredi, et au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron exprimant sa volonté d’ « aller au bout » d’une réforme « indispensable ».
Lawyers, registrars and magistrates hold flags, signs and banners as they gather in place du Châtelet in Paris on April 11, 2018, to protest against a government draft law on Justice.
Ce mercredi 11 avril 2018, avocats, magistrats et greffiers se mobilisaient à nouveau contre le projet de refonte de la justice proposé par le gouvernement, en manifestant à Paris. Si les avocats ont obtenu des concessions de la part de la Chancellerie sur le projet de loi de programmation pour la Justice, ils ne sont toujours pas satisfaits du texte. Le Conseil national des barreaux (CNB) veut « une justice présente sur tous les territoires de la République, une justice moderne où le numérique demeure un moyen et ne se substitue pas au juge, une justice qui préserve les droits de tous, des victimes comme de la défense ». Pour Jérôme Gavaudan, Président de la Conférence des Bâtonniers : « L’une des grandes missions de l’État est précisément de faciliter l’accès au droit et à la justice pour tous, partout. De ce point de vue en particulier, la réforme, en l’état, affaiblit l’institution judiciaire et fragilise fort inutilement, le lien déterminant que jouent quotidiennement la justice et les avocats auprès des Français, notamment dans les territoires ».
Protesters stand near barricades reading “ZAD everywhere” outside Belleville metro station in Paris on April 9, 2018 after a huge security operation to clear a rural protest camp known as ZAD (Zone a Defendre - Zone to defend) at the site of an abandoned airport project near Nantes. Some 2,500 police were deployed to raze the decade-old camp at Notre-Dame-des-Landes, near the western city of Nantes, and evict the last of the protesters who had refused to leave despite the government agreeing to ditch the proposed airport.
À Paris, malgré la pluie, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans le quartier de Belleville, dans le nord est de la capitale, le 9 avril 2018 en soirée à l’issue de la première journée d’expulsion massive menée par les forces de l’ordre dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Les manifestants ont barré la rue de Belleville avec des barrières de chantier et tagué « Zad partout ».