Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, accompagnée de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, était venue montrer sa solidarité avec les femmes espagnoles.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. Les participants étaient 40.000 en France, dont 30.000 à Paris, selon le Planning Familial, une des associations organisatrices. A Paris, ils ont défilé de la Place Joffre dans le VIe vers l’ambassade d’Espagne, de l’autre côté de la Seine, en scandant « avorter, c’est mon choix, avorter, c’est mon droit ». Le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy a approuvé un projet de loi qui supprime l’avortement en Espagne, sauf en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable.
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé entre la place de la Bastille et les Invalides, à Paris, à l’appel du collectif « Jour de colère », dimanche 26 janvier 2014. Selon la police, le cortège a rassemblé 17.000 personnes. Les organisateurs, eux, ont avancé le chiffre de 160.000 participants. Le collectif « Jour de colère », rassemblement hétéroclite formé d’intégristes catholiques, d’opposants au mariage homosexuel, de partisans de l’humoriste controversé Dieudonné, d’identitaires et de familles, a défilé contre « l’action gouvernementale » et pour demander la destitution du président de la République, jugé « trop impopulaire ».
Un rassemblement contre l’islamophobie, initialement prévu devant le ministère de l’Intérieur place Beauvau, dans le 8e arrondissement de Paris, s’est finalement tenu devant l’église Saint-Philippe-du-Roule, rue du Faubourg-Saint-Honoré, le 25 janvier 2014. Mobilisés à l’appel de la Coordination contre l’Islamophobie d’Argenteuil, les manifestants étaient réunis pour réclamer que la justice soit faite pour les victimes de l’islamophobie, notamment pour les faits de violence contre des femmes portant un foulard.
Prise de vue: Dim 19 janvier 2014, à 14 h 29. App.: Canon EOS-1D X, 1/400 sec, f/3.5, ISO 100, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/2.8L II USM, 16 mm.
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Des milliers d’opposants au droit à l’avortement, dopés par l’exemple espagnol, défilaient ce dimanche 19 janvier 2014 à Paris, à l’appel d’organisations catholiques. La plupart portaient un foulard rouge autour du cou pour rappeler les couleurs de l’Espagne, où l’avortement redevient un délit passible de la prison, sauf en cas de « danger psychique et physique » pour la mère ou de viol. A la veille de l’examen du projet de loi pour l’égalité hommes-femmes, où figurent plusieurs dispositions sur l’IVG, les manifestants ont ainsi marché de la Place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides pour dénoncer une «banalisation totale» de l’interruption volontaire de grossesse.
Une marche contre le Front national a été organisée le samedi 18 janvier 2014 à Arcueil (Val-de-Marne). Elle faisait suite à la diffusion, en octobre 2013, de tracts du FN qui dénonçaient « l’ultra-violence » dans la ville. Arcueil fait partie des communes du département où le Front national devrait présenter une liste lors des prochaines élections municipales. A l’époque, la mairie avait réagi vivement à cette publication, estimant qu’elle avait « sali la ville ». Le maire (EELV), Daniel Breuiller, candidat à sa succession avait dénoncé un acte « douteux ». Une association s’est constituée pour organiser cette marche « contre ce déferlement de mensonges ». La marche est partie de la station de RER Laplace en début d’après-midi, arborant en tête une banderole sur laquelle était inscrit : « Arcueil solidaire contre le Front national ».
Des milliers de personnes – 13 000 selon la police, 30 000 selon les organisateurs – ont défilé samedi 11 janvier 2014 à Paris pour demander la « vérité et la justice » sur l’assassinat il y a un an de trois militantes kurdes tuées de plusieurs balles dans la tête. Partis en début d’après-midi des abords de la gare du Nord, dans le Xe arrondissement, les manifestants ont marché jusqu’à la place de la République. « Justice et vérité, identifiez les commanditaires », proclamait une banderole de la Fédération des associations kurdes de France, des pancartes évoquant elles un « assassinat politique » et les manifestants brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées. Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, une des fondatrices du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Fidan Dogan et Leyla Saylemez étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre d’information kurde (CIK), 147 rue Lafayette près de la gare du Nord. Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l’assassinat des militantes et mis en examen le 21 janvier 2013 pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde dans un contexte d’ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et Ankara, acte du mouvement turc d’extrême droite des « Loups Gris », assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire crime crapuleux ou différend personnel. Les associations kurdes souhaitent « un geste fort du président de la République » et qu’il demande « des comptes au gouvernement turc lors de son prochain voyage en Turquie fin janvier ».
« À triple tour », tel était le nom de l’exposition de la collection Pinault organisée, du 22 octobre 2013 au 6 janvier 2014, par le Centre des monuments nationaux dans les locaux de la Conciergerie, dans le 1er arrondissement de Paris.
Une exposition qui constituait la première présentation, à Paris, d’un ensemble important d’œuvres de cette collection, dont le choix s’était porté sur le thème de l’enfermement, afin d’établir une résonance forte entre ces œuvres contemporaines et le cadre imposant de la Conciergerie dont l’histoire fut aussi celle d’un lieu de détention. L’occasion aussi pour le collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, réuni le 5 janvier 2014 place du Châtelet, face à la Conciergerie, de dénoncer le coût de l’exposition, annoncé par le collectif comme s’élevant à 5 millions d’euros supportés partiellement pat l’Etat. Utilisant des cadres en trompe l’œil, les manifestants ont exécuté une chorégraphie rappelant notamment les licenciements en cours au sein du groupe Pinault et les liens financiers existant, selon eux, entre François Pinault et la groupe Vinci, futur concessionnaire de l’aéroport de Notre Dame des Landes.
Après la volonté du ministre de l’Intérieur d’interdire les « réunions publiques » de l’humoriste controversé Dieudonné, ses fans se mobilisent. Certains d’entre eux se sont donné rendez-vous à 18 h le samedi 28 décembre 2013 pour une « réunion publique des quenelles » devant le théâtre de la Main d’Or dans le 11e arrondissement de Paris, un établissement dont il est le gérant. Plusieurs centaines de personnes se sont ainsi rassemblées, chantant et scandant des slogans favorables à Dieudonné. Les personnes venues soutenir l’humoriste ne rentraient qu’au compte-gouttes dans le théâtre en raison d’une fouille drastique à l’entrée, toute caméra ou autre appareil de prise de vue étant interdits à l’intérieur par les organisateurs. Les personnes toujours à l’extérieur du théâtre ont aussi pratiqué de nombreuses « quenelles » à l’attention des médias, chanté « la Marseillaise » ou hurlé des slogans « Hollande on te met une quenelle ». Certains exhibaient un ananas, en référence à la chanson « Shoah nanas » de Dieudonné, parodie de la chanson « Chaud cacao » d’Annie Cordy. La polémique sur la « quenelle » a rebondi samedi 28 décembre 2013 après midi après que Nicolas Anelka a utilisé ce geste lors d’un match de championnat anglais pour célébrer son but. Cette initiative a suscité la condamnation de la ministre des Sports Valérie Fourneyron.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé, dimanche 15 décembre 2013 après-midi, dans les rues de Versailles (Yvelines) à l’appel de La Manif pour tous pour dénoncer « la familiphobie du gouvernement ». Selon la police, la manifestation a mobilisé environ six mille personnes, les organisateurs avançant quant à eux le chiffre de trente mille participants. Le cortège, garni de ballons et de drapeaux bleus et roses, ainsi que de bonnets roses, s’est ébranlé peu après 15 h 30 derrière une banderole portant l’inscription « Familles attaquées = société en danger ». Quelques responsables politiques yvelinois ont participé au défilé, dont les députés UMP Valérie Pécresse et Jean-Frédéric Poisson, ainsi que les maires de Versailles et du Chesnay.
Les étudiants de l’université Paris 8 Saint-Denis ont manifesté le samedi 14 décembre 2013 dans les rues de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) contre le nouveau règlement intérieur et la sécurisation de l’université qui prévoit la possibilité d’un contrôle des cartes à l’entrée des locaux, interdisant ainsi l’accès à celles et à ceux n’ayant pas payé de frais d’inscriptions. Une disposition signifiant, pour les manifestants, la fermeture d’un lieu de vie dans des quartiers qui en manquent cruellement et, plus généralement la fin des universités comme lieu public accueillant notamment de nombreux mouvements de revendications et de luttes.
L’association « Résistance républicaine » a célébré l’anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 en défilant entre la place Denfert-Rochereau et la place d’Italie, à Paris, le 8 décembre 2013. L’occasion pour l’association de confirmer son attachement à la laïcité et à la liberté de pratique religieuse uniquement en privé, tout en défendant les valeurs chrétiennes et en dénonçant sans ménagement l’islam radical. Conduits par Christine Tasin, présidente de l’association, les manifestants ont traversé les rues des 13e et 14e arrondissement derrière des banderoles sur lesquelles étaient inscrits « Pas touche à nos fêtes chrétiennes » et « De Jeanne d’Arc à Marianne ». Un programme de nature à attirer les foudres de certains habitants riverains qui ont ouvertement manifesté leur désaccord ainsi que d’un passant venu s’interposer aux manifestants et qui a été interpellé par les forces de l’ordre.
Durant le défilé organisé à Paris le samedi 7 décembre 2013 pour l’égalité des droits et contre le racisme, une banderole à la mémoire de Clément Méric, de Malik Oussekine et d’Abdel Benyahia a été déployée sur le trajet de la manifestation par le Comité pour Clément. Les deux rassemblements se sont rejoints en cours de défilé, à l’angle du boulevard Magenta et de la rue de Dunkerque, dans le 10e arrondissement.
Quelque 1.150 personnes, selon la police, 2.000 selon les organisateurs, ont défilé samedi 7 décembre 2013 à Paris pour l’égalité des droits et contre le racisme, et pour « poursuivre le combat » de Nelson Mandela, deux jours après sa mort. Sous une grande pancarte « Merci Nelson Mandela », les manifestants ont marché à l’appel du monde associatif et de plusieurs partis politiques d’extrême gauche, avec diverses revendications comme la régularisation des sans-papiers, le vote des étrangers ou l’arrêt des contrôles de police au faciès. Plusieurs d’entre eux portaient autour du cou des pancartes avec le portrait de l’ancien président sud-africain ou brandissaient des citations du héros de la lutte anti-apartheid, décédé le 5 décembre. La manifestation, partie de l’église Saint-Bernard occupée en 1996 par quelque 300 sans-papiers, avait lieu à l’occasion des trente ans de la marche pour l’égalité de 1983, surnommée « la marche des Beurs ».
Face à l’ « injustice fiscale », des milliers de personnes ont défilé le dimanche 1er décembre 2013 à Paris à l’appel du Front de gauche « pour une révolution fiscale ». Les organisateurs de la marche ont annoncé avoir rassemblé 100.000 manifestants. Après avoir précisé qu’elle ne donnerait pas de chiffres, la préfecture de police a finalement indiqué que les manifestants étaient 7.000. Jean-Luc Mélenchon, à l’initiative de la manifestation, s’est tenu en tête de cortège, derrière une banderole proclamant « Contre l’injustice fiscale, taxer le capital, non à l’augmentation de la TVA », aux côtés de Martine Billard, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, ainsi que de Clémentine Autain, responsable d’une autre composante du Front de gauche. Le Nouveau parti capitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot et Lutte ouvrière (LO), avec son ancienne candiDim 01.12.2013 à la présidentielle, Nathalie Artaud, ont aussi participé au défilé. Le cortège, parti peu après 14 heures de la place d’Italie, s’est achevé vers 16 heures à proximité du ministère des finances à Bercy, alors que commençait un meeting avec notamment Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.