Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade d’Israël à Paris dimanche, à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) contre la conférence de Paris. Organisée le même jour dans la capitale, cette conférence réunissait quelque 75 pays et organisations internationales pour tenter de raviver le processus de paix israélo-palestinien et réaffirmer leur attachement à la solution à deux États. Une démarche lancée à cinq jours de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, lourde d’incertitudes avec l’engagement du nouveau président américain de transférer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.
Protesters during a protest in Paris on January 15, 2017 as hundreds gather against the Mideast peace conference in the French capital.
Jean Ping, l’ex-candidat à la présidence du Gabon, ancien ministre des Affaires étrangères de ce pays, président de l’Assemblée générale des Nations unies, et président de la commission de l’Union africaine jusqu’en 2013, a été accueilli par une foule en liesse à Paris, le 29 octobre 2016. Pour sa première sortie du Gabon depuis les élections présidentielles de son pays, Jean Ping a en effet choisi de se rendre au Trocadéro, où il a pris la parole devant la diaspora gabonaise, très mobilisée depuis le scrutin. Mercredi, deux jours avant l’arrivée de Jean Ping à Paris, le Parlement européen évoquait justement la présidentielle gabonaise. « Cette élection a été manipulée », a alors martelé à Bruxelles le social-démocrate allemand Jo Leinen, qui dirigeait la délégation parlementaire européenne venue observer le scrutin d’août. « J’ai gagné ces élections de manière claire et tout le monde le sait », commente Jean Ping, qui reste étonnamment confiant sur l’issue du bras de fer en cours au Gabon.
Jean Ping, the former candidate for president of Gabon, former Foreign Minister of Gabon, former President of the United Nations General Assembly and former President Commission of the African Union, is greeted by a cheering crowd in Paris, France on October 29, 2016.
Plusieurs associations algériennes ont appelé à un rassemblement le 6 février 2015 devant l’Ambassade d’Algérie à Paris, face au parc Monceau, pour contester la révision de la constitution algérienne initiée par le président Abdelaziz Bouteflika. Ce projet de révision de la Constitution sera soumis au vote des deux chambres du Parlement réunies le 7 février 2016. Une modification qui était attendue depuis 2013, mais retardée par la maladie du président Abdelaziz Bouteflika. Dans ce document qui fait 40 pages figurent notamment plusieurs garanties sur les droits des citoyens et sur les libertés politiques : les Algériens auront le droit de manifester pacifiquement dans le cadre de la loi, les traitements cruels, dégradants contre les personnes seront criminalisés, un journaliste ne pourra être privé de liberté après une condamnation pour délit de presse. Concernant la politique, la mesure phare est la limitation à deux des mandats présidentiels. Enfin, une mesure forte est avancée : la reconnaissance de la langue berbère comme langue officielle et non plus seulement nationale. Toutefois, un article focalise la colère de la diaspora algérienne, en particulier en France qui accueille la plus importante communauté. Dans son viseur, l’article 51 qui stipule que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques ». Exit donc la double nationalité.
L’ancien Président de la République et président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni Sarkozy, ont voté le 13 décembre 2015 au lycée La-Fontaine, dans le XVIe arrondissement de Paris pour le second tour des élections régionales.
President of right-wing Les Republicains (LR) party, Nicolas Sarkozy and his wife Carla Bruni-Sarkozy leave a polling station in the 16th arrondissement in Paris, after voting for the second round of the regional election on December 13, 2015.
Le samedi 7 novembre 2015, le parti politique souverainiste « Souveraineté, indépendance et libertés » (Siel) a organisé à Paris, devant l’Ambassade de Hongrie, une manifestation de soutien au président Hongrois Viktor Orban, seul chef d’État européen à avoir pris des mesures pour lutter contre le mouvement migratoire touchant son pays. Le mouvement « Dissidence Française » s’est associé à cette initiative en appelant l’ensemble de ses militants et sympathisants à y participer, comme cela a été le cas de l’entrepreneur et homme politique Charles Beigbeder.
An anti-migrant rally was held in front of the Hungarian embassy in support of Hungarian Prime minister Viktor Orban’s migratory policy, in Paris, France, November 7th, 2015. This demonstration was organized by Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), a far-right party affiliated to the Front national.
Christiane Taubira, la garde des Sceaux, a participé le 23 mai 2015 à Saint-Denis, à un hommage aux victimes de la traite négrière et de l’esclavage colonial, sous la forme d’une cérémonie républicaine, comportant notamment la cession symbolique à la municipalité de Saint-Denis du monument en souvenir des esclaves antillais. Outre le maire Didier Paillard, étaient également présents Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, Victorin Lurel, ancien ministre des Outre-mer, des élus de la Seine-Saint-Denis et des associations.
French Justice ministre Christiane Taubira and French president of the National Assembly Claude Bartolone attend a tribute ceremony held for the victims of slavery, in Saint-Denis, near Paris, on May 23, 2015.
Le chef de l’Etat et le Premier ministre ont commémoré la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation allemande en déposant une gerbe, le 8 mai 2014, au pied de la statue du Général de Gaulle, sur les Champs Elysées,avant de se rendre sur le tombeau du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. C’était la première fois que Manuel Valls et François Hollande s’affichaient ensemble lors d’une cérémonie officielle. Sur les Champs Elysées, François Hollande a été accueilli et accompagné par le Premier ministre Manuel Valls,ainsi que par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, par Kader Arif, Secrétaire d’ Etat aux anciens combattants et à la mémoire, Anne Hidalgo, la maire de Paris, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, Bernard Boucault, Préfet de police de Paris, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale. A la fin de la cérémonie, le Président de la République s’est entretenu avec Yves de Gaulle, l’un des petits-fils du général, qui a commenté pour les journalistes : « C’est devenu une tradition : le président vient s’incliner devant la statue de l’un de ses glorieux prédécesseurs. J’ai rencontré le président quand nous étions jeunes puisque nous étions ensemble à la cour des comptes. Nous nous connaissons depuis longtemps ».
A l’occasion de la Fête du travail, le Front national a tenu un meeting place de l’Opéra à Paris, le 1er mai 2014. L’ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine Le Pen, actuelle présidente du parti se sont exprimés à l’issue du défilé du 1er-mai. Les cadres du parti étaient également présents Florian Philippot, Louis Aliot, Aymeric Chauprade ainsi que les nouveaux maires du Front national : Stéphane Ravier, Robert Ménard, David Rachline, Steeve Briois, Cyril Nauth, Julien Sanchez, Franck Briffaut, Philippe de la Grange, Marc-Etienne Lansade, Fabien Engelmann, Joris Hebrard. Une Femen a tenté de perturber le rassemblement mais a été maîtrisée par le service de sécurité.
La Ville de Paris rend hommage à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans. Depuis le 6 décembre et pendant plusieurs jours, son portrait sera projeté sur la façade de l’Hôtel de Ville chaque soir de 17 h 30 à minuit. Le 25 mars 2013, le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité l’attribution de la Citoyenneté d’Honneur de la Ville de Paris à Nelson Mandela, premier Président noir en Afrique du Sud et symbole de la lutte pour l’égalité raciale.
Le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just, était présent sur les Champs-Élysées à l’occasion des commémorations du 11 novembre. Accompagné d’une cinquantaine de militants et de sympathisants, il a été entouré d’un cordon policier qui a emmené le groupe rue de Balzac, avant d’être libéré peu de temps avant l’arrivée du Président de la République. Certains militants ont été arrêtés puis conduits au commissariat de police de la rue de l’Evangile. Wallerand de Saint-Just assure que ses militants n’ont pas participé aux huées et aux sifflets contre François Hollande : « Une cérémonie ce n’est pas une manifestation, même si nous comprenons l’exaspération des Français ». Il assure également avoir prévenu la préfecture de police le vendredi 8 novembre 2013 de leur regroupement. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé lundi les arrestations « arbitraires » de militants frontistes sur les Champs-Elysées et rejeté toute responsabilité dans les incidents qui ont émaillé les cérémonies du 11 novembre.
Pacifistes, militants de gauche, pro-Assad, Kurdes : quelques centaines de personnes se sont retrouvées le 8 septembre 2013, place Saint-Michel à Paris, pour protester contre une éventuelle action militaire en Syrie. Le cortège, dans lequel se trouvaient des portraits du président Bachar al-Assad, et des drapeaux de la Russie et du mouvement chiite libanais Hezbollah, a rejoint le Panthéon en fin d’après-midi.
Une centaine de personnes ont manifesté le samedi 24 août 2013 sur l’esplanade des Invalides, au centre de Paris, en face du ministère des Affaires étrangères, pour dire « A bas l’armée » et réclamer le retour au pouvoir du président islamiste déchu Mohamed Morsi. Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte, issu des rangs des Frères musulmans, a été renversé et arrêté le 3 juillet 2013 par l’armée égyptienne, dirigée par le général Abdel Fattah al-Sissi. Les manifestants, hommes, femmes voilées pour la plupart, et enfants, brandissaient des drapeaux égyptiens mais aussi quelques syriens et algériens, des photos de victimes des violences, des portraits du président déchu et un slogan sur fond jaune : « Silence kills ».
Le président de la République, François Hollande, a décidé de mettre fin aux fonctions de Delphine Batho. C’est Philippe Martin, député PS du Gers, qui a été nommé ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie à sa place. En début d’après-midi, le mardi 2 juillet 2013, Matignon avait décidé de réagir aux déclarations de Delphine Batho qui s’est plainte dans la matinée de la baisse des crédits accordés à son ministère en 2014. Les services de Jean-Marc Ayrault avaient annoncé publiquement sur Twitter sa convocation Elle a été reçue dans l’après-midi. Cette convocation publique est une première sous le quinquennat Hollande. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui à plusieurs reprises a marqué sa différence avec le chef du gouvernement, avait lui été « simplement » recadré.
Des membres de la communauté égyptienne à Paris se sont rassemblés place Saint-Michel le dimanche 30 juin 2013 pour soutenir les Égyptiens mobilisés dans plusieurs villes d’Égypte pour réclamer la démission du président Mohamed Morsi. Premier président démocratiquement élu dans l’histoire de l’Égypte et premier civil à occuper cette fonction, Mohamed Morsi, venu des Frères musulmans, fête l’anniversaire d’une année de pouvoir de manière bien sombre. Au même moment, au moins 16 personnes trouvaient la mort lors des manifestations en Égypte, dont huit au Caire dans des heurts entre partisans et adversaires du Président.
À quelques jours du premier anniversaire de François Hollande à l’Elysée, la députée communiste de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, photographiée ici lors du défilé du 1er mai 2013, a confié le même jour sur Europe 1 éprouver « une formidable déception », sur le bilan du président en matière de lutte contre le chômage.
« Dès le lendemain de son élection, François Hollande a fait avaliser par l’Assemblée nationale le traité Sarkozy-Merkel, ensuite, il a donné des gages au grand patronat », a énuméré l’ancienne ministre, regrettant « qu’il n’ait donné aucun signe aux salariés de lutte réelle pour les maintenir dans leur emploi ».