France's former President Nicolas Sarkozy (C) arrives to attend the funeral ceremony of France's former Minister of Culture, writer and TV host Frederic Mitterrand, at the Saint-Thomas-d'Aquin church in Paris on March 26, 2024. Frederic Mitterrand died at the age of 76, after a months-long fight against cancer on March 21, 2024.
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Nicolas Sarkozy, Christine Ockrent, Arielle Dombasle, cinq anciens ministres de la Culture et une foule d’anonymes se sont rassemblés mardi 26 mars 2024 après-midi à Paris pour rendre un dernier hommage à Frédéric Mitterrand, mort le 21 mars à 76 ans. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans l’église, pleine à craquer. Une foule éclectique mêlant personnalités politiques comme stars du petit écran, à l’image de Frédéric Mitterrand, connu pour ses émissions sur le cinéma, comme ses fonctions de ministre. Neveu de l’ancien chef de l’État François Mitterrand, ministre sous le président Nicolas Sarkozy et homme de télévision, Frédéric Mitterrand est mort après une lutte de « plusieurs mois contre un cancer agressif », selon sa famille. Cinéphile et animateur d’émissions comme Étoiles et toiles, Frédéric Mitterrand était aussi écrivain. Il avait créé la polémique en 2005 en faisant le récit de ses errances sexuelles et tarifées en Thaïlande et au Maghreb, sa « mauvaise vie ». Il s’était défendu publiquement de toute relation avec des mineurs ou d’apologie de la pédocriminalité.
Dimanche 14 mai 2017, aux alentours de 12 h 30, Emmanuel Macron a remonté l’avenue la plus célèbre du monde à bord d’un véhicule militaire, saluant la foule sourire aux lèvres et main levée. Il s’est ensuite rendu sur la tombe du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, où il a déposé une gerbe de fleurs. Juste avant de quitter l’Elysée, il avait passé en revue les troupes militaires tandis que 21 coups de canon étaient tirés depuis l’Esplanade des Invalides, sur l’autre rive de la Seine. Pour remonter les Champs-Elysées, Emmanuel Macron a choisi
un véhicule de commandement militaire, ou « Command car ». Plus précisément un VLRA (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d’Appui), modèle généralement utilisé par les présidents lors des cérémonies du 14 juillet. Ce choix marque une rupture avec les autres présidents de la République, qui avaient remonté l’avenue parisienne à bord de véhicules civils. Charles de Gaulle, Jacques Chirac et François Hollande s’étaient rendus à la tombe du soldat inconnu à bord d’une Citroën. En 2007, Nicolas Sarkozy avait lui opté pour une Peugeot 607. Valéry Giscard d’Estaing avait quant à lui préféré remonter l’avenue à pied.
French President Emmanuel Macron waves under the rain as he parades in a car on the Champs Elysees avenue in Paris after his formal inauguration ceremony as French President on May 14, 2017.
L’événement aurait dû avoir lieu fin octobre en présence de Vladimir Poutine, mais la guerre en Syrie et les tensions diplomatiques entre Paris et Moscou en ont décidé autrement. C’est donc sans le président russe que la nouvelle cathédrale orthodoxe construite à Paris aux frais du Kremlin – pour 150 millions d’euros – a été consacrée dimanche 4 décembre 2016 par le patriarche Kirill de Moscou. Décidée en 2007 entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, la construction, au pied de la Tour-Eiffel, de cet ensemble architectural coiffé de cinq bulbes dorés devait fournir à l’Église russe – 150 millions de fidèles, soit la moitié de l’orthodoxie mondiale – une vitrine aussi prestigieuse qu’inédite en Occident. D’une certaine manière, l’objectif est atteint. De retour sur le devant de la scène russe et mondiale après plus de soixante-dix ans de persécution par le régime soviétique, cette Église mal connue en France est désormais assurée de drainer l’attention. La magnificence du projet – retoqué une première fois par une municipalité parisienne réticente –, son emplacement dans le quartier le plus touristique de la capitale concourent à poser un signe « égal » entre Russie et orthodoxie, alors que la galaxie orthodoxe compte en réalité quatorze Églises, toutes placées sous la primauté symbolique du patriarche œcuménique de Constantinople. Seule ombre au tableau pour une Église russe déjà réputée pour sa proximité avec le pouvoir moscovite, l’édifice est entre-temps devenu une annexe de l’ambassade de la Fédération de Russie. Cette inauguration religieuse sans Poutine fournit au patriarche Kirill l’occasion de marquer son territoire, la frontière entre l’usage à la fois cultuel et culturel du site – censé abriter un centre culturel et une école – n’étant pas clairement définie. La cathédrale du quai Branly est emblématique des défis et ambiguïtés qui caractérisent l’orthodoxie russe. Cette Église, dont les têtes pensantes avaient fui la révolution bolchevique en 1917 avant de contribuer depuis leur exil parisien à l’essor d’une riche tradition œcuménique autour de l’Institut Saint-Serge , a bel ; et bien failli disparaître sous la terreur soviétique. Fils et petit-fils de prêtres morts au goulag, le patriarche Kirill s’est donné pour tâche de la ramener au premier plan, d’abord comme responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, puis comme patriarche depuis 2008. Sous sa houlette et avec l’appui du Kremlin, l’Église russe a connu un essor spectaculaire. Dernière institution à couvrir le territoire de l’ex-URSS, elle a triplé le nombre de ses diocèses. Des centaines d’églises et de monastères sont construits ou rouverts chaque année. Moscou a aussi ramené dans son giron la quasi-totalité des Églises russes hors frontières – États-Unis, Amérique latine, Asie – qui s’étaient séparées d’elle durant la guerre froide. Le développement de la présence russe orthodoxe en Chine, en Afrique, mais aussi au Proche-Orient sert d’autant mieux l’influence russe que les paroisses deviennent de véritables délégations culturelles. Sa récente rencontre avec le pape François confère à Kirill une stature de leader religieux planétaire, en mesure de disputer au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, son leadership sur l’orthodoxie. Mais cette visibilité nouvelle masque une réalité plus nuancée. Si la fameuse « âme russe » qui fascine tant l’Occident ne peut être séparée de l’orthodoxie, le taux de pratique en Russie et dans l’espace russe n’excède guère 8 % et seuls deux Russes sur trois se considèrent orthodoxes. « Ce sont là les stigmates de trois générations qui n’ont pas été formées dans la religion », explique à Moscou Alexandre Kyrlezhev, membre de la commission biblique et théologique de l’Église orthodoxe russe.
Orthodox priests walk around a new Russian cathedral in Paris on December 4, 2016 to bless it.
Gérée par la gauche depuis 17 ans, la première région de France est finalement tombée cinq ans plus tard dans l’escarcelle de la droite et de Valérie Pécresse. Qui devient à cette occasion la première femme à la tête de la région Ile-de-France. Valérie Pécresse, 48 ans, est une ancienne ministre, ex-maître de requête au Conseil d’Etat, chef de l’opposition en Ile-de-France et députée des Yvelines. Conseillère à l’Elysée en 1997, elle devient ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche en 2007. A ce titre, elle mène l’une des réformes phares du quinquennat de Nicolas Sarkozy, celle de l’autonomie des universités. Elle reste quatre ans dans cette fonction, puis est nommée, en 2011, ministre du Budget et de la réforme de l’Etat et devient porte-parole du gouvernement. Née le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine, Valérie Pécresse a obtenu son baccalauréat à 16 ans, a fait HEC puis l’ENA. Elle a récemment démissionné de la fonction publique pour se consacrer à une campagne électorale lancée très tôt.
L’ancien Président de la République et président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni Sarkozy, ont voté le 13 décembre 2015 au lycée La-Fontaine, dans le XVIe arrondissement de Paris pour le second tour des élections régionales.
President of right-wing Les Republicains (LR) party, Nicolas Sarkozy and his wife Carla Bruni-Sarkozy leave a polling station in the 16th arrondissement in Paris, after voting for the second round of the regional election on December 13, 2015.