Pour cette occasion exceptionnelle, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, située en face du Musée d’Orsay, à Paris était illuminée de mille feux et a accueilli une scénographie spectaculaire d’artistes. Avec Patrick Bruel comme parrain, Nagui et Sophie Davant, parmi une dizaine d’animateurs des chaînes de France Télévisions, se sont relayés depuis le vendredi soir pour mobiliser les dons, qui ont atteint cette année un total de 78 341 598 euros de promesses de dons.
Depuis le 19 juin dernier, 2,3 km de rive gauche des bords de Seine ont été transformés en espace de détente et de loisirs. Entre le pont Royal et celui de l’Alma, des terrasses ensoleillées, des jardins flottants, des jeux pour enfants, une piste d’athlétisme et un gigantesque emmarchement dévalant sur la Seine attendent le visiteur. Les travaux ont duré cinq mois, et le projet trois ans. Parmi les très nombreuses activités proposées pour tous les âges figure un mur d’ardoise, qui permet à chacun de s’exprimer à l’aide de craies géantes.
Pour célébrer la Fête Nationale 2013, la ville de Choisy-le-Roi, dans le Val de Marne, a décidé pour la deuxième année consécutive de tirer le traditionnel feu d’artifice à partir d’une péniche immobilisée pour la circonstance au milieu du fleuve, le 13 juillet au soir. Seule commune du Val-de-Marne à être située sur les deux rives de la Seine, Choisy-le-Roi doit une large part de sa fortune au fleuve. C’est à cet endroit que la traversée est la plus commode et la plus fréquente dès le XIIIe siècle, c’est grâce au fleuve que Choisy devient une résidence princière et royale, c’est lui encore qui est à l’origine du développement industriel qui donnera naissance au Choisy actuel. Au vu de cette relation de la ville à l’eau, la commune a décidé récemment d’entreprendre plusieurs projets qui visent à modifier le rapport des habitants au fleuve, et à permettre une reconquête des bords de Seine.
L’école nationale supérieure d’architecture Paris-Val de Seine s’est installée le 23 avril 2007 dans ses nouveaux bâtiments, quai Panhard-et-Levassor, dans le 13e arrondissement de Paris. L’école se déploie le long de la Seine dans les nouveaux quartiers Paris Rive Gauche, construits à partir de terrains industriels et ferroviaires. Des édifices industriels restructurés cohabitent avec une architecture très contemporaine. L’école occupe un nouveau bâtiment de sept étages qui dresse sa silhouette à côté de la SUDAC, ancienne usine d’air comprimé du XIXe siècle, dont subsistent la halle et la cheminée monumentale en brique rouge de 46 mètres, frappée à mi-hauteur d’une date : 1890. Sur ce nouveau site de 15.000 m2, l’école accueille plus de 1.800 étudiants, 230 enseignants et 70 personnels administratifs qui bénéficient de services, de ressources et d’équipements de premier plan.
La préfecture de police de Paris, sur l’île de la Cité, veut se doter d’une nouvelle salle d’accueil du public. A l’occasion de ce chantier, des fouilles d’archéologie préventive ont été entamées en avril 2013 par une équipe de l’Inrap. Aujourd’hui, les scientifiques sont à cinq mètres sous la surface, attaquant l’époque romaine. Creuser le sol de l’île de la Cité est toujours un moment exceptionnel, comme si on sondait le cœur de l’histoire de France. Et la grande question reste : la Lutèce gauloise que décrit Jules César dans la Guerre des Gaules, cet oppidum des Parisii situé sur une île de la Seine, est-ce bien celle de la Cité, et donc le berceau de Paris ? On l’a tenu pour acquis pendant longtemps, on n’en est plus trop sûr aujourd’hui. Nulle trace d’une occupation pré-romaine n’a pour l’heure été trouvée sous la Cité. Recherche d’autant complexe que l’île, à l’époque des Parisii, n’était encore qu’un agrégat d’îlots à la surface très réduite. Pour l’heure, le niveau le plus ancien repéré par les archéologues de l’Inrap est un dépôt de crue contenant de la céramique du début de notre ère. Le chantier était exceptionnellement ouvert au public les 8 et 9 juin, à l’occasion des 4e journées nationales de l’archéologie.
Ce mercredi 8 mai 2013, le département de l’Aube était encore en vigilance orange aux crues, et plusieurs villages avaient les pieds dans l’eau. A Paris, la Seine monte et le pic est attendu dans la soirée, même si la crue devrait rester très limitée.
Depuis mardi, le fleuve est sous surveillance, car toutes les conditions pour qu’il sorte de son lit semblent réunies. Normalement à un niveau de 2 mètres, l’eau est actuellement à 3 mètres 20, et ça devrait encore continuer un peu. « Pour l’instant, la Seine monte tout doucement, on n’est pas vraiment dans une phase critique », rassure le général et chef d’Etat-major Serge Garrigues à la préfecture de police de Paris. « On a en général deux jours d’écart par rapport à ce qu’il s’est passé à Troyes ou Auxerre, donc le pic de la crue devrait arriver ce mercredi soir. On devrait monter jusqu’à 3 mètres 60. Les Parisiens, tout ce qu’ils verront, ce seront quelques voies sur berge fermées. Ça tombe heureusement un jour férié, donc il n’y aura pas d’impact très important ».
Loin, en effet, des crues historiques comme celle de 1910, où la Seine était montée à 8 mètres 62.
Paris Rive Gauche, ou Seine Rive Gauche, est une opération d’aménagement de Paris qui occupe la partie du 13e arrondissement située entre les voies ferrées de la gare de Paris-Austerlitz et la Seine, jusqu’au boulevard périphérique. La partie nord de cette opération est située dans le quartier de la Salpêtrière, et la partie sud dans le quartier de la Gare.
Entamée avec l’édification de la Bibliothèque nationale de France dans les années 1990, cette opération d’urbanisme, la plus importante à Paris depuis Italie 13 et le Front-de-Seine, s’est poursuivie avec la construction d’immeubles d’habitation et de bureaux. Ce secteur neuf de la capitale, qui doit recouvrir les voies ferrées, est surélevé par rapport à la Seine d’un côté et aux parties anciennes environnantes des quartiers où il est implanté.
Le projet a fait appel à de nombreux architectes et paysagistes français et étrangers tels que Christian de Portzamparc, Norman Foster , Ricardo Bofill, Jean-Michel Wilmotte…
La goélette d’exploration Taras est amarrée depuis le 3 novembre 2012 près du pont Alexandre III après un périple sur les océans du monde entier à la découverte du plancton. Lancé en 1989 pour les expéditions de Jean-Louis Étienne, puis propriété de Peter Blake, le navire appartient depuis 2003 à Agnès Troublé (agnès b.) et Etienne Bourgois.
La goélette est un outil scientifique et pédagogique au service de la lutte contre le réchauffement climatique. Après un parcours de 115 000 km à travers tous les océans durant deux ans et demi, la goélette a accosté à Paris jusqu’au 27 janvier 2013.
À quai, une exposition installée dans des containers maritimes retrace ce périple, ainsi que les précédents voyages – sur l’Arctique – réalisés par le navire. Après des escales en Europe cet hiver, la goélette repartira dès 2013 en mission, en tentant d’effectuer le tour de l’Océan Arctique par les passages du Nord Ouest et du Nord Est, si la glace le permet…