La
cour
des
Voraces
C'est
une
impressionnante
traboule
qui
permet
de
passer
du
9
de
la
place
Colbert
au
14
de
la
montée
de
Saint-Sébastien
ou
au
29
rue
Imbert-Colomès.
Un
peu
d'histoire
Wikipédienne
Les
Voraces
désignent
une
société
ouvrière
lyonnaise
Regroupant
des
canuts
apparue
à
la
Croix-Rousse
en
1846,
dans
le
contexte
social
agité
de
la
révolte
des
canuts,
et
disparue
en
1849.
Le
nom
de
«
Voraces
»
viendrait
du
premier
objectif
«
affiché
»
de
la
société,
qui
était
de
lutter
contre
la
diminution
par
les
cabaretiers
du
volume
du
pot
de
vin.
Les
Voraces
se
réunissaient
dans
les
cabarets
et
auberges,
en
particulier
chez
la
mère
Maréchal,
à
l’angle
de
la
rue
des
Fossés
(aujourd’hui
rue
d'Austerlitz)
et
la
rue
du
Mail
qui,
elle,
vendait
le
vin
au
litre.
On
suppose
qu'ils
se
réunissaient
également
dans
la
cour
des
Voraces.
Il
semble
que
leurs
beuveries
étaient
une
façade
leur
permettant
d'échapper
aux
surveillances
policières.
Les
évènements
qui
suivirent
semblent
en
effet
démontrer
des
motivations
plus
politiques.
Les
Voraces
vont
se
positionner
comme
des
défenseurs
de
la
République,
«
partageux
»,
héritiers
des
Chaliers
.
Dans
les
traboules,
les
boîtes
aux
lettres
se
nichent
au
pied
des
montées
d'escaliers
dans
des
recoins
obscurs
propices
au
"street
art".
Ici,
les
tagueurs
ont
eu
à
cœur
de
faire
référence
à
leurs
glorieux
ancêtres
→
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