Lever d'Yvon à 8 h 15, les autres quelques minutes plus tard. Grand soleil. Petit déjeuner. Le Louarn emmène les deux rouleurs sur le barrage. Ils font un aller et retour à pied. Yvon, lui, regarde la Vilaine et pense à toutes les lectrices du Kelou et des autres blogs de jfsaby.com… Ensuite direction Vannes puis le centre de la Bretagne : Le Faouët, Gourin. Arrêt midi à l'aire de pique-nique de Port de Carhaix : au menu, les cèpes de mamij ! Puis Morlaix et stop à Locquénolé à 15 h. Roxane, la jeune sœur de Jérémy, saute dans le Louarn et celui-ci prend la direction du Trégor. Au Dourduff, tous participent à l'opération « vidage » du Louarn. Belle soirée avec à la télé la victoire des Bleus. Roxane et Jérémy resteront au Dourduff jusqu'au 12. Louarn : 185 km
Lever à 8 h 20. Grand soleil. Petit déjeuner et nettoyage du CC. Puis départ pour Nantes. Course à Héric. Ensuite route à quatre voies et bouchons importants. Arrivée à 13 h 45 à Nantes. Recherche d'une place pour le CC sur un parking près des « Machines ». Pas facile ! Repas à… 14 h 15. Les deux cyclistes partent à pied voir les « Machines » à 15 h. Yvon garde le Louarn(ℹ)Louarn : renard, en breton. C'est le nom du camping-car de Marie-Jo et Yvon. sous la chaleur : 37° indoor ! Machine et machin reviennent à 18 h 30. Ils sont montés sur plusieurs animaux dont un grand éléphant qui portait 25 personnes et lançait de l'eau avec sa trompe. Ils ont été mouillés ! Départ vers l'Ouest et arrêt sur le parking réservé aux CC au barrage d'Arzal. Dîner et jeux puis, bien sûr, demi-finale Portugal – Pays-de-Galles. Papivon se couche avant la fin du match et ne joue pas au scrabble gagné par Jérémy. Louarn : 151 km.
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Notre camping-car, prénommé Louarn(ℹ)Louarn : renard, en breton. C'est le nom du camping-car de Marie-Jo et Yvon., a repris son chemin de Compostelle pour accompagner Marie-Jo, la marcheuse. Yvon, lui, est le chauffeur. Parti le 3 septembre du Trégor (pays celtique), il est arrivé en Galice (pays celtique également) le 9 dans la matinée. La marcheuse est arrivée vers 13 h à Portomarin. Elle venait de découvrir « un lac de Guerlédan ». En effet, en 1962, un barrage a été construit sur le rio Mino et l'eau a englouti l'ancien village. Quelques monuments anciens ont été « démontés » et reconstruits plus haut comme l'église Saint-Nicolas qui avait été bâtie par les templiers. La sécheresse étant bien présente l'été, elle a découvert les ruines du vieux village : d'un côté le quartier Saint-Nicolas, de l'autre celui de Saint-Pierre. Et aussi le pont médiéval, accolé au nouveau. Puis le Louarn s'est rendu à Saint-Jacques-de-Compostelle pour voir où il pourrait le lendemain se garer pour attendre la marcheuse. Là aussi, surprise : des centaines de tracteurs empêchaient toute circulation sur le périphérique… le Louarn s'est cru en Bretagne ! Les agriculteurs manifestaient « contre l'Europe ». Le lendemain, Marie-Jo a terminé son pèlerinage (Le Puy-en-Velay - Saint-Jacques) vers 14 h. Elle a marché plus de 1.400 km. Elle l'avait commencé en septembre 2009. Et voyant une grande foule dans les rues de la ville de Compostelle et toujours des tracteurs, le Louarn a repris la route : direction Lugo, toujours en Galice. Une très belle aire de CC l'attendait. Il s'installe tranquillement et Marie-Jo va visiter la ville. Elle revient et dit : « Des centaines de tracteurs assiègent la vieille ville. Ils sont tout autour des remparts datant de l'empire romain ! »
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