Aujourd'hui, c'est littérature
Va savoir pourquoi, mystère des synapses, cette image de Google Actualité m'a remis Totor en tête ? Ah si… Peut être la valise au premier plan ?…

Ruy Blas Acte 3, Scène 2 (extrait) Ruy Blas, survenant. |
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Aujourd'hui, c'est littérature
Va savoir pourquoi, mystère des synapses, cette image de Google Actualité m'a remis Totor en tête ? Ah si… Peut être la valise au premier plan ?…
Ruy Blas Acte 3, Scène 2 (extrait) Ruy Blas, survenant. |
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Aujourd’hui, c’est Littérature
Quand la baronne Dudevant avait quelque chose à dire, elle ne le faisait pas par derrière !
26 mai 1861 : George Sand
Le voyage du Midi – Montrieux
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Aujourd’hui, c’est Littérature
Secoue la poire.– Jeu de mots sur le nom Shakespeare : « Shake a pear » (« Secouez une poire »). Avec l'aide de Marie et des William.– Ces petites mentions dont je surcharge quelquefois mes Mots du Jour sont des messages personnels. |
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La (pré)histoire de l'Art
« Les artistes durent inventer mille et mille façons d'étonner les Hommes.
Il y eut ceux qui dessinaient un auroch sur le mur et qui disaient : « Ça, c'est un auroch ». C'étaient les Observateurs Fidèles.
Il y eut ceux qui dessinaient un cheval avec des ailes, ou une femme avec une queue de poisson, et qui disaient : « Ça, c'est la Poésie ». C'étaient les Idéalistes.
Il y eut ceux qui dessinaient des zigzags, ou des spirales, ou des carrés blancs avec des carrés noirs et un peu de jaune d'œuf dans le coin. C'étaient les Non-Figuratifs ou Abstraits.
Il y eut ceux qui dessinaient un pied sur un violon et un œil dans le pied. C'étaient les Surréalistes.
Il y eut enfin ceux qui se contentaient de faire une grosse tache sur le mur. C'étaient ceux qui gagnaient le plus d'argent ».
François Cavanna – L'aurore de l'humanité – Belfond - 1984
Yves Klein – Monochrome noir – 1957 Pierre Soulages – Peinture – 1968
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Bien trouvé, Bébert !
Ben quoi ?… C'est toujours moins bêtifiant que « Ma puce » et « Mon rat », ces deux vecteurs pathogènes si souvent invoqués en langage amoureux…
Source : Var-matin
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La vidéo du dimanche
Le petit Prince
En V.O :
C'est un beau gosse, aviateur. Il tape son gros crash aérien dans le désert torride du Sahara. Il se croit dans Lost. Y a quedalle. Il a même pas son mobile. Il a même pas son GPS Tomtomgo. Gros seum ! Il essaye de faire son Mac Gyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue mais ça marche pas du tout. Alors il tape la pose comme un bolos et le lendemain un p'tit keum lui dit tout de go « dessine moi un mouton, gros » !
Tagada Jones, il dit OK ! Il tatanne des moutons façon Botticceli, Picasso, Gustave Doré mais ça convient pas du tout. Le p'tit keum il dit « Non c'est de la chouchma ça mon frère ! T'es aussi doué que ma teub, lol ». Alors l'aviator il est bien vénère. Il lui photoshope une caisse en bois et il dit « Tu sais quoi, p'tite merde, ton tonmou il est là dedans ! Alors viens pas m'les briser » ! Mais le minot, en fait, on découvre que c'est le P'tit Prince des savoureux gâteaux au chocolat de LU qui te donnent la force l'énergie pour aller à la piscine et tout ça. C'pour ça c'est le p'tit ceprin en fait, la force de l'énergie et du plaisir izi.
En fait là où ça se barre trop en youk, c'est que le p'tit ceprin c'est un extraterrestre ooouuuuh !!!! Il vient d'un astéroide R2D2 et en fait le p'tit ceprin il se fait bien iech. Il est tout seul, il ramone les volcans (c'est une métaphore du vagin) et il coupe des baobabs à longueur de journées (c'est une métaphore de la teub) En gros le p'tit ceprin il veut pas que les sexes purulents envahissent son domaine privé tel un p'tit coin de paradis perdu susu. Aussi il tape la pose devant des couchers de soleil bien romantiques et tout mais il est seul tout. Et là il voit éclore la pure bebom de la mort, mais sauf que c'est une fleur. Haaan elle a même pas de einss ! Abusééé !!!!
Du coup il s'arrache pour tester la sérénité et l'amitié fraternelle avec des inconnus. Il voit que des gros cramés, genre y'en a un il allume les réverbères ! mdrrr ! C'est un gars de la DDE; il en branle pas une aussi. Ensuite il débarque sur la terre. Là il rencontre le serpent qui bouffe un éléphant comme ass . Il croise même un renard qui se la joue gros philosophe bouddhique (Bat les couilles, la vraisemblance !). Il dit que des phrases complètement jetées style « on ne voit bien qu'avec le cœur. Tmtc. Le reste c'est pas visible aux yeux »… tout ça… tu vois mdr. Ou alors en mode Marcel Proust « c'est le temps que t'as poucrave pour ta rose qui fait que tu la kiffes dans ton sang ».
Après son biopic, le P'tit Prince et l'aviateur se font un feu de camp en mode de Brokeback moutain. Bonne ambiance. Et le môme il dit « Ah dit, Top Gun, c'est pas que j'm'emmerde, mais je dois arroser mes bégonias . Ici c'est pas ma téci j'me sens pas ienb je dois retrouver mes frères. garde la pêche ! Kiss » ! Et il s'évanouit dans l'hyper-espace
C'est ouf.
C'est l'ingénuité moderne.
C'est Yann Arthus Bertrand en tyrolienne à center Park
C'est l'univers minuscule et la découverte amoureuse.
C'est le Petit Prince.
Et merde à IKEA !
Autres vidéos Jean Rochefort :
► 13.10.2017 Le Mot du Jour (littéraire)
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Moins seul…
Dans un accès de sincérité, il m'est arrivé d'avouer ici ne point vénérer Victor Hugo… entre autres vaches sacrées…
Aujourd'hui, une lecture récente me laisse entendre que nous voici démasqués, moi et d’autres énergumènes… Je me sens donc un peu obligé de poursuivre cette confession publique.
« Beaucoup considèrent le Petit Prince comme un conte naïf, mièvre, édifiant, moralisateur : tu es responsable de ce que tu apprivoises, ta femme, tes enfants, ton chien, ta voisine, tes collègues, tes compatriotes, la terre entière… Une morale de boy-scout qui insupporte les cyniques…
Ils n'ont rien compris » !
In Code 612 – Qui a tué le Petit Prince ?
Michel Bussi – Presses de la Cité – 2021
Et bien oui, j'en suis… et moi non plus, je n'ai toujours pas tout compris… Mais je vais essayer…
Antoine de Saint-Exupéry – Autoportrait en Petit Prince pendu, sur la planète Terre ; à l’arrière-plan, un couple enlacé sur un banc, sur une planète dénommée « Fox MGM ». Encre et aquarelle sur papier – Google – Site « Le Parisien ».
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Discours abscons et mousseux tiède
Le Mot du Jour poursuit son initiation à l'Art moderne.
Après le tas de charbon ambulant du plasticien de mes houilles, (Voir Anthracite et vieille brouette – 22/02/2022) voici la ramasseuse de détritus de l'estran qui, alliant foutage de gueule et geste écologique, vient nous présenter sa récolte.
Qu'il lui soit donc à moitié pardonné à elle, qui a beaucoup pêché !
Bulletin Municipal de Six-Fours (Var) – Mars 2022
Ce qu'il doit falloir en rédiger de charabias abscons… Ce qu'il doit falloir en endurer de controverses esthétisantes… Ce qu'il doit falloir en siroter de mousseux tiède dans des gobelets en plastique avec l’Adjoint à la Culture pour faire admettre pareil ramassis de cochonneries au statut d'œuvre d'art ! Chapeau, l’artiste !
Pour rester dans la note on remarquera que le vernissage a lieu le… 1er avril !
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Anthracite et vieille brouette
Jeff, mon vénéré blog master, grâce à qui mes petites élucubrations matutinales peuvent être vues de la planète entière, réactualise ses anciens posts.
► http://jfsaby.com/blogs/index.php/jeff/leger-renoir-journee-musees
Et c'est ainsi que nous nous sommes découvert une connaissance commune.
En 2011, Jeff écrivait (extraits) :
« À Biot, le Musée Léger a pris du poids (pardon !) depuis ma première visite, en 1960 ou 1961. Il a doublé sa surface, ce qui lui permet, hélas, de faire de la place à des expositions temporaires d'art contemporain. Art auquel je suis plutôt hermétique.
Ainsi les installations dans le jardin proposent un étendage de maillots de corps, baptisé “L'étendoir de Marcel” (Qui se veut un hommage à Marcel Duchamp… Eh, les esthètes, vous avez capté l'astuce ?) qui côtoie un tas de charbon ».
Et Jeff de conclure :
« Pour moi, ces « artistes » sont d'abord des beaux parleurs. Si je fais abstraction de leurs discours sur leurs œuvres, je me retrouve devant un étendage de marcels et un tas de charbon ».
Et bien, mon cher Jeff, figure-toi que moi aussi j'ai croisé le chemin de ce plasticien de mes houilles !
Le tas de charbon qui se pavanait au Musée Fernand Léger, j’ai buté dessus à l’Hôtel des Arts de Toulon ! (situé en face du Gaumont, l’accès en est gratuit et l’on peut y venir patienter en attendant l’heure de la séance).
Dans une salle immaculée (peut-être celle où l’on expose ces Knackis sans doute chargés d’une profonde signification ésotérique), sur le plancher fraîchement reverni de ce qui fut la sous-préfecture du Var, on avait disposé quelque 200 kg d’anthracite en vrac. À côté du tas de charbon l’artiste avait négligemment abandonné une brouette de jardinier (de celles en alu, avec roue à pneu qu’on achète pour trois fois rien à Bricoflex).
Pour parachever l’installation et lui conférer un statut “art total”, dans la brouette, un méchant lecteur de cassette diffusait en boucle le supposé grincement de la roue de brouette.
Mon âme en est encore tout émue
Ça vaut bien un étendage de “Marcels”, non ?
Une recherche sur Google me permet d'affirmer qu'il s'agit bien du même faiseur (je reconnais le magnétophone)
Brouette et enregistreur utilisés pour enregistrer l’audio de Gravier Goudron, 1961
© Archives Bernar Venet, New York ADAGP, Paris, 2016
La recherche sur Google de cette “brouette faisant foi” m'a fait découvrir le large éventail du répertoire de ce carbomaniaque multirécidiviste :
Allez, travailleurs béotiens ! Il est l’heure d’aller au charbon !
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Des goûts et des couleurs…
Le Mot du Jour relance à sa manière la querelle des Anciens et des Modernes.
Les Trois Grâces
Les trois filles mythologiques de Zeus et Eurynomé : Euphrosine, Aglaé et Thalie qui représenteraient respectivement la joie, le charme et la beauté de la jeunesse.
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La Promenade des Anglais
Peinte en 1885 et une vue de nos jours.
Document Var-matin…
Oui, on trouve des sujets intéressants dans « le Mag » du dimanche. Mais toujours avec la patte « Var mat' » :
On doit le tableau au peintre Jules Defer. Vous le sentez venir le titre en forme de calembour ?
Le chemin Defer
Bien sûr…
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À Erato
Puisque l'œuvre d'un auteur-compositeur néo-contemporain nous a mis sur le chemin de la culture, restons-y et voyons un peu ce que nous réserve l'avenir en matière de poésie lyrique…
Le Mot du Jour a pu subtiliser dans son dossier de Sixième une des toutes premières productions d'un Minou Drouet de la chanson. Je laisse l'original à votre appréciation. Ci-dessous, une tentative de transcription. (ponctuation rajoutée par nos soins)
Léléphant, la taupe et la souris Léléphant très imposant et inpitoiyable boit tramquilement. vois une taupe : Kévin de la fontaine. |
L’avenir est assuré. Ne reste plus qu'à mettre en musique… Nul doute que Kev' de la Font' fera un tabac au Bataclan et au Zénith dans les années 30, dès qu'il aura acquérit un peu de maturité !
Une pensée compatissante pour
les enseignants des collèges…
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Vous parlez le Show-biz ?
Gros remue ménage hier dans les cimetières de Sète aux Marquises et d'Antraigues à Monaco… De grands chanteurs top tôt disparus ont tirebouchonné leur suaire à force de se retourner dans leur tombe…
Un certain Eddy de Pretto, Auteur-Compositeur-Interprête néo-contemporain, dont les couplets sont donnés en lecture – excusez du peu ! – à la tribune de l'Assemblée Nationale, était l'invité de l'émission de radio « Par Jupiter ! » À cette occasion, Eddy nous a gratifiés de perles que l'on ne peut décemment pas qualifier « de culture »… Une leçon de vie, pour commencer :
« Plus tu acquéris de l'expérience, plus t'es détente… »
Oulà! Il va grave ambiancer, l'auteur-compositeur ! Puis une promesse à ses fans :
« Chuis pas en train d'obliger aux auditeurs de choisir … »
On aura la mansuétude d'attribuer ces fâcheux lapsus à l'émotion du direct, car le reste de l'œuvre de Maître de Pretto est d'une facture beaucoup plus académique :
Tu seras viril mon kid, tu brilleras par ta force physique
Ton allure dominante, ta posture de caïd
Et ton sexe triomphant pour mépriser les faibles
Tu jouiras de ta rude étincelle
Virilité abusive
Virilité abusive
Mais moi, mais moi, je joue avec les filles
Et moi, et moi, je ne prône pas mon chibre
Mais moi, mais moi j'accélèrerai tes rides
Pour que tes propos cessent et disparaissent
Extrait de la chanson « Kid » qui a fait l'objet
d'une citation devant les représentants de la nation
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J’en ai un petit peu plus… Je vous le mets quand même !
L'élégance selon Pablo
Dès les années 50, Picasso fait aussi une fixation sur la sexualité et dans ses reprises d’œuvres anciennes il y a toute une partie qui est très misogyne et très triviale.
Par exemple il a fait un tableau qui s'appelle La Pisseuse, qui reprend une œuvre de Rembrandt, un des maîtres de la peinture hollandaise du 17e siècle, montrant une femme en train d'entrer dans une rivière et de relever sa jupe. C'est un tableau un peu énigmatique, parce qu'on ne sait pas trop ce qu'elle est en train de faire là, et Picasso en a fait une reprise très littérale en disant « bon bah elle rentre dans la rivière, elle relève sa robe, qu'est-ce qu'elle est en train de faire ? Bah c'est évident qu'elle va pisser dans l'eau »…
Au moment où il peint cette œuvre, Picasso a 84 ans, il vient de se faire opérer de la prostate, il est impuissant, et pour la première fois de sa vie il ne peut plus dominer sexuellement les femmes. Du coup il est très frustré et il les déteste encore plus, en particulier la sienne, Jacqueline Roque, qui est le premier témoin de son vieillissement, et il donne à la pisseuse le visage de sa femme pour l'humilier.
La femme qu’on voit dans la Pisseuse c’est donc Jacqueline Roque, qui est devenue sa compagne, sa secrétaire et son souffre-douleur pendant les vingt dernières années de sa vie.
d'après Julie Beauzac
(Vénus s'épilait-elle…)
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Période Jacqueline Roque
Et donc, next pour Picasso : Jacqueline Roque. Elle a 28 ans, lui 72 et elle devient sa femme pour les vingt dernières années de sa vie.
Elle a une mauvaise image. Une image de tyran parce qu'elle interdit à Picasso de voir ses enfants, mais bon, lui il ne fait rien non plus pour les voir et c'est bien pratique de lui laisser endosser le rôle de la méchante.
← Femme accroupie – Jacqueline Roque
Picasso meurt en 1973, à 91 ans en laissant derrière lui une énorme fortune et pour être bien sûr que tout le monde continue de souffrir et de se déchirer, il refuse délibérément de rédiger un testament.
« Quand je mourrai, ce sera un naufrage… Quand un grand navire sombre, bien des gens alentour sont aspirés par le tourbillon… ce sera pire que ce qu'on imagine ! ». Bien vu, Pablo !
Le matin de son enterrement, son petit-fils a essayé de se suicider en buvant une bouteille de Javel et il en est décédé trois mois après dans d'atroces souffrances.
Deux ans plus tard, le premier fils de Picasso est mort d'une cirrhose, atteint d'alcoolisme et de dépression.
En 77, alors que la succession vient d'être établie à l'équivalent de 700 millions d'euros d'aujourd'hui, Marie-Thérèse Walter s'est pendue.
En 86, après avoir terminé l'organisation d'une exposition Picasso, Jacqueline Roque s'est tiré une balle.
Voilà, voilà…
Donc, quand vous regardez un Picasso, ce que vous voyez en fait, bah c'est des images de femmes battues, violées et d'enfants traumatisés que les collectionneurs s'arrachent une fortune, comme ce
← portrait de Marie-Thérèse Walter
qui s'est vendu plus de 106 millions de dollars en 2010.
Alors attention ! Il n'est pas question de dire qu'il ne faut plus exposer Picasso ni en parler. Au contraire, c'est une partie très importante de l'histoire de l'art. Simplement il nous faut admettre qu’il est impossible de séparer l'homme de l'artiste précisément parce que c'est sa vie de vampire qui fait son œuvre et qu'on ne peut pas la saisir pleinement si on occulte ces aspects… comment dire… dérangeants…
C'est en revanche l'occasion de se demander comment notre société fabrique ses idoles et leur garantit une totale impunité.
C'est la vidéo « Picasso = Grosse m… » de Manon Bril, sur son site « C'est une autre histoire », qui a guidé ma main pour ce déboulonnage en règle.
Elle était elle-même inspirée par Julie Beauzac et son site « Vénus s'épilait-elle…? » à visiter d’urgence !
octobre 2021
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