Mais on n'est que jeudi, tu peux encore t'en tirer…
Dis-leur ce qu'ils veulent entendre puis rameute tes potes, vos femmes et les cubis de Cana-supérieur que tu sais si bien remplir; vous vous trouverez bien un coin peinard au bord de l'eau, sur la rive gauche, pour y zoner style Larzac ou ND des Landes. Et là, fumette, fromage de chèvre, jardinage et flûte des Andes…
Tu vas voir comme on peut se la faire belle ici-bas !
Un autocrate sans pitié qui promet à son peuple la jouissance d'une terre fertile au prix de la destruction des infrastructures et de l’extermination des autochtones… Ça ne vous rappelle rien ? C'était pourtant écrit… dans « La Sainte Bible » – Ancien testament – Le Pentateuque : Les Nombres, Le Deutéronome (entre autres…)
Le Mot du Jour ose remettre en cause le mythe de la vertu des femmes de marin… Suis-je vraiment le seul à discerner comme un message codé dans cette conversation et une ambiguïté prometteuse dans la dernière réplique ?
Picasso c'est le mâle alpha ultime, le dominateur viril… et misogyne évidemment :
« Pour moi y a deux types de femmes : les déesses et les paillassons »
Il dit ne peindre que des femmes avec qui il a des relations sexuelles et ses compagnes ont marqué les différentes périodes de sa création et donc, pour comprendre son œuvre, on est obligé de parler de sa vie.
Période Fernande Olivier
Une de ses premières compagnes, c'est Fernande Olivier, une modèle très, très belle qui pose pour des artistes, mais comme Picasso est super-jaloux, il lui interdit d'exercer son métier. Il l'enferme à clé toute la journée et il exige d'elle qu'elle l'attende au lit. Dans son œuvre ça correspond à ce qu'on appelle la « période rose », qui ne comprend pas que ça mais beaucoup de portraits de femmes nues, allongées, alanguies, totalement offertes et passives.
Période Olga Khokhlova
Sa première épouse, c'est la danseuse Olga Khokhlova qu'il a rencontrée en 1916, qui a arrêté son travail à leur mariage, a mis au monde leur enfant Paulo et a fini en dépression suite à leur relation. À cette époque, Picasso a peint plein de tableaux de mère à l'enfant correspondant à un archétype idéalisé sans doute assez loin de la réalité de leur foyer.
C'est la plateforme d'écoute des violences faites aux femmes. Le 3919 reçoit des centaines d'appels chaque jour. La ligne est ouverte 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.
Girelle (Prov. girello) Poisson de la famille des labridés, atteignant 15 à 25 cm, aux couleurs très vives et très jolies, très commun en Méditerranée (Julis vulgaris). Peut désigner, de façon péjorative, une personne dégingandée, une grande imbécile, ou simplement une compagne ( !! NDLR) : « Il est arrivé avec sa girelle ».
« La girelle est obligatoirement une jolie fille. Forcément bien tanquée. La girelle peut malgré tout être un peu “ordinaire”, mais ce n'est pas une cagole. Ou alors c'est une cagole gentille, enfin qui a du charme. La girelle est souvent souriante, rieuse même. À mon avis, tout Marseillais qui aime les femmes saura faire la différence entre une cagole et une girelle ».
Gilles Ascarides in "La malédiction de l'estrasse dorée" Le Fioupélan – 2015
À l'instar du Canard Enchaîné, le Mot du Jour à obtenu in-extremis une entrevue avec le ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire.
M du J – Monsieur le Ministre, cette photo qui a beaucoup circulé sur les média a suscité des commentaires acerbes de la part de vraies gens peu au fait des usages du monde politique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
« Puisqu'il me faut tout justifier, sachez que j'ai donné ce dîner le 14 février dernier en l'hôtel de Lassay. C'est en effet ce jour de la Saint-Valentin que j'ai choisi pour honorer des femmes de convictions apportant tout leur soutien a la cause publique. Il y avait à cette table l'épouse d'un ancien co-président du groupe écologiste à l'assemblée nationale avec qui nous avons eu de fructueux échanges sur la pertinence de l'emploi des sulfites dans l'élaboration des grands crus de Champagne. J'avais aussi convié l'épouse d'un Commandeur dans l'ordre du Mérite maritime, laquelle, soucieuse d'apporter son concours à la cause écologique, désirait depuis longtemps m'entretenir d'un projet de loi portant sur le grave problème éthique relatif à l'étourdissement préalable du homard lors de sa cuisson. Était également présente, une journaliste d'investigation œuvrant pour un grand groupe de presse allemand et désirant échanger sur les techniques horticoles françaises qui pourraient faire l'objet de transfert de technologie en matière d'effeuillage ornemental de pétales de roses. La femme d'un ex vice-président de la métropole de Nantes souhaitait que nous abordions la faisabilité d'un élevage d'esturgeons dans les eaux des laisses de la Loire en vue de la production locale de caviar français. Nous avons dû pour ce faire nous livrer à maintes évaluations gustatives des produits préexistants sur le marché. Nous avons aussi tenté de définir quels seraient les crus dont il serait bon de développer la diffusion internationale à partir des terroirs du bordelais pour accompagner le futur caviar nantais. Enfin, la femme d'un ministre en exercice n'a pas caché son admiration pour la bonne tenue de cette réception et m'a fait part de son intention d'user de tout son entregent pour généraliser l'usage des petits dîners aux chandelles à tous les ministères et autres lieux de pouvoir. Vous conviendrez que tous ces sujets ont un rapport étroit avec mon ministère aussi bien qu’avec le développement économique et la grandeur de la France.. Et, puisque vous exigez toute la transparence et pour aller au bout des choses, vous aurez à cœur de préciser que, compte tenu de l'exiguïté de la petite table ronde mise ce jour à ma disposition par l'Administration, j'ai dû me résoudre, et cela est bien mesquin, à discuter tour à tour de tous ces sujets d'avenir avec chacune de ces dames influentes ».
Propos recueillis le 16 juillet au moment de la pause postprandiale
Ça ne peut pas faire de mal par les temps qui courent…
Après que Jean-Pierre Pernaut m’eût informé des vicissitudes du monde aussi bien que des derniers potins du marché de Méailles (05) j’ai zappé sur Arte qui m’a accroché la rétine…
Bref, hier après-midi, j'ai abandonné le chantier…
Je ne le regrette pas.
Mélancolie ouvrière. Les 15 premières minutes
Vidéo 15 mn 5 s.– Lucie Baud (Virginie Ledoyen) est une figure oubliée de la lutte ouvrière. À travers une fiction engagée et émouvante, Gérard Mordillat, s’appuyant sur le travail de l’historienne Michelle Perrot, retrace le destin d’une des premières femmes syndicalistes, féministe avant l’heure. L'émotion passe par la musique de Jean-Claude Petit, fidèle complice du réalisateur, et la place qu’elle accorde aux chansons fredonnées ou chantées par les personnages, qui du Temps des cerises au Va, pensiero de Verdi, se font les miroirs de leurs sentiments.
Mercedes-Benz en remet une couche… Une pleine page dans Var-Matin
et l'on n'a toujours pas entendu couiner Marlène *…
Et pourquoi pas le bras d’une femme tatoué avec des prénoms masculins ET féminins, histoire de n'oublier personne ? Et je suggère que le dernier prénom non barré soit « Mercedes »
* Marlène Schiappa, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, d'ordinaire si prompte à s'enflammer à la moindre allusion qui lui parait sexiste.
Synopsis Le sable, la chaleur, aucune âme qui vive à des kilomètres à la ronde. Et pourtant, ce Bagdad-là se situe bien en Californie, quelque-part au milieu de nulle part, dans le désert de Mojave. C'est l'histoire de Brenda, la propriétaire. Une femme à vif, autoritaire, désabusée. Elle vient de virer son paresseux bonhomme lorsque débarque cette grosse allemande très chic, à pied dans le désert brûlant, comme sortie de nulle-part. Tout sépare ces deux femmes. Elles vont pourtant s'apprivoiser et l'étrange Jasmin Münchgstettner va progressivement organiser sa vie autour de ce hameau perdu, carrefour des « truckers », des routards, des artistes, des paumés, des saltimbanques et autres originaux en tous genres. Le film est bercé par la voix envoûtante de Jevetta Steele interprétant « Calling You », une composition de Bob Telson nommée aux oscars en 1989.
Racolage lascif « Plus ça change, plus c’est la même chose »
« Nice devrait être représentée sous les traits d’une belle courtisane, mollement couchée au bord de son miroir d’azur, à l’ombre de ses orangers en fleurs, avec ses longs cheveux abandonnés aux brises de la mer dont les flots viendraient mouiller ses pieds nus, car Nice c’est la ville de la douce paresse et des plaisirs faciles. Rien de plus charmant que Nice par une belle soirée d’automne (…) Il y a alors à Nice une belle promenade qu’on appelle la « Terrasse » et qui n’a pas peut-être sa pareille au monde, où se presse une population de femmes pâles et frêles qui n’auraient pas la force de vivre ailleurs, et qui viennent chaque hiver mourir à Nice. Les hommes, en général, s’y portent à merveille et semblent être venus là, conduits par un sublime dévouement, pour céder une part de leur force et de leur santé à toutes ces belles mourantes que lorgnent en passant de charmants petits abbés, si coquets et si galants que l’on comprend à la première vue qu’ils ont des absolutions toutes prêtes pour elles ».
Alexandre Dumas (1835)
Texte emprunté à Var-Matin du 18 mars 2018 – Rubrique « Notre histoire ». Image du web