Vu à la télé un reportage sur la renaissance d'une fabrique de lingerie et remarqué la simplicité très épurée de son logo. Difficile de faire plus évocateur avec seulement trois signes typographiques !
Voilà qui va peut-être m'inciter à changer ma signature…
Madamemina, le catalogue est celui-ci Des beautés qu'aimait mon maître Un catalogue j'ai fait Observez, lisez avec moi Observez, lisez avec moi
En Italie six cent quarante En Allemagne deux cent trente Cent en France, en Turquie quatre-vingt-onze Mais en Espagne Mais en Espagne il y en a déjà mille trois Mille trois, aha ! Mille et trois
Parmi ces paysannes, bonnes, citadines, il y a des comtesses, des baronnes, des marquises, des princesses Et il y a des femmes de tout rang, de toute forme, de tout âge De toute forme, de tout âge
Encore veillé tard, hier… Mais c'était pour combler les lacunes de ma connaissance de l'histoire contemporaine…
Le bombardement de Sakiet Sidi Youssef
Le bombardement de Sakiet Sidi Youssef est une opération menée par l'armée française, dans le cadre de la guerre d'Algérie, sur le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef le 8 février 1958, causant la mort de plus de 70 personnes, dont une douzaine d'élèves d'une école primaire, et 148 blessés parmi la population civile.
L'opération implique 25 avions : onze bombardiers B-26, six chasseurs-bombardiers Corsair et huit chasseurs Mistral. Vers 10 h 50, un marché où se pressent des paysans de la région est mitraillé par une escadrille de chasseurs volant en rase-motte. Par la suite, trois vagues de sept bombardiers A-26 pilonnent la localité jusque vers midi ; les Corsair neutralisent les installations anti-aériennes et les B-26 détruisent la mine de plomb désaffectée qui servait de camp à l'Armée de libération nationale algérienne. Alors que la Croix-Rouge internationale était dans le voisinage du village durant l'attaque, pour assister des réfugiés, le commandement militaire est prêt à prendre des risques : deux camions de la Croix-Rouge sont ainsi détruits, ainsi que l'école du village remplie d'enfants en cette matinée.
Aujourd'hui, le Mot du Jour se permet une suggestion aux décorateurs des studios des Bla-bla-bla TV où chaque soir des érudits en tout genre viennent discutailler sur l'état du monde jusqu'à point d'heure. Ne serait-il pas plus judicieux, pour accueillir ces exégètes du Café du Commerce, de remplacer la sempiternelle table en U et ses (trop) hautes chaises par un chaleureux véritable comptoir de bistrot ? Ainsi, hier soir, j'aurais bien vu ce géo-politicien enflammé accoudé près d'un distributeur de cacahuètes postilloner ses arguments péremptoires à la face de l'expert en stratégie de guerres d'invasion qui aurait, lui, délaissé un peu l'étude de son Paris-Turf pour apporter sa contribution au maintien de la paix dans le monde. Le meneur de jeu, derrière son bar, n'intervenant que pour interrompre les rhéteurs en pleine péroraison pour lancer un nouveau sujet de controverse…et en profiter pour renouveler les consommations… Je n'oublie pas l'égérie locale, l'inévitable « fée du bistrot » dont le rôle de cagole était tenue hier par une Marylin de banlieue dont l'épaule de la robe négligemment glissée à mi-bras laissait à chaque instant espérer l'incident sophiemarcesque… Ses couinements désespérés pour demander la parole ont été superbement ignorés du barman ce qui ne nous à malheureusement valu que quelques furtifs plans de coupure ou de coquins contrechamps sur son décolleté dorsal échancré jusqu'à la première lombaire ! Et puis, Messieurs les fabricants de décor, n'oubliez pas un juke-box qui permettra de détendre l'atmosphère entre deux sujets bien clivants !
C'était, je crois, sur le Canal 13, mais je n'en suis pas sûr…
Hier, j'avouais ici trop regarder les Journaux télévisés… Ils tournent au catéchisme… Mais pour le compte de quel Grand prêtre ? Peu importe, la litanie est toujours la même : Hausse des prix ; hausse des carburants et de l'électricité ; tribulations des candidats à la Présidence ; une guerre imminente et une catastrophe environnementale. Et le tout baigné de violence, de violence et encore de violence. Et, pour finir, des chatons mignons, des bébés rieurs, une belle forêt enneigée ou un coucher de soleil exotique.
En son temps, Georges Brassens avait sans doute relevé des techniques de com' similaires :
« Si vous y tenez tant parlez-moi des affair's publiques, Encor' que ce sujet me rende un peu mélancolique, Parlez-m'en toujours, je n' vous en tiendrai pas rigueur… Parlez-moi d'amour et j' vous fous mon poing sur la gueule, Sauf le respect que je vous dois »
Bien souvent, leur propos, ce n'est que du vent… de l'air qui ne sert qu'à gonfler leur baudruche… On les rencontre à la radio, à la télé, lors d'émissions de vulgarisation plus ou moins scientifiques… Ils sévissent beaucoup, ces temps-ci, dès qu'il s'agit de donner un avis définitif sur ce fameux coronavirus. Mais on les entend pérorer sur des sujets bien moins graves… Que ce soit les sujets aussi bateaux que la cohue dans les grand magasins ou les émissions psycho-chose où ils viennent Ménigrégoiriser en rond sur les problèmes métaphysiques de ménagères en détresse… Vous en avez fatalement croisés. Ils sont faciles à reconnaître, et ils assument, mieux, ils revendiquent leur condition de baudruche par ce leitmotiv qui leur sert de bannière :
« Je voudrais rebondir… »
Car chez ces gens-là, M'sieur, on ne répond pas… On ne réagit pas… On n'intervient pas… On ne réplique pas… On ne fait pas remarquer… On n'ajoute pas…
…On rebondit !
La prochaine fois que vous attraperez un de ces érudits* au rebond, pensez à cette frise, ça aide à ramener leurs théories à de plus justes proportions…
*J’ai décidé de ne plus sacrifier aux fanfreluches de l’orthographe inclusive
Regardé la télé, jeudi soir et assisté en direct à ce qu'on appelle savamment un « glissement sémantique »… Naguère, au pays de la gauloiserie, on regardait d'un œil amusé et égrillard le « chaud lapin » qui essuyait, stoïque mais peu glorieux, nombre rebuffades, cinglants allers-retours et quolibets infamants. Cet insatiable collectionneur, Don Juan au petit pied, est passé en quatre-vingt dix minutes du statut de lourdingue de service à celui, mieux judiciarisé, de « prédateur sexuel ».
Y a plus de villages… plus de villes… plus de bourgs… Y a plus de communes… plus de cantons, plus de départements Y a plus de régions… Y a même plus de pays… Il n'y a désormais plus qu'un omniprésent
TER – RI – TOI – RE
Prenez-garde ! Cette petite bête qui monte, qui monte n'est autre qu'un « ver d'oreille » ! Depuis la télé, la radio, voire au comptoir du bistrot, il ne manque pas une occasion d'agrandir son territoire !
Rien qu'hier, dans Var-matin on pouvait pêcher : — le taux d'incidence dans les territoires — garder les étudiants sur le territoire — la relation entre l'État français et les territoires — l'après-guerre a été marqué par l'affirmation des territoires — le développement des marques de territoires — la Poste engagée dans les territoires — notre territoire en chiffres…
La campagne pour les Présidentielles a bel et bien commencé
Je suggère que l'on offre à chaque impétrant deux bouteilles de Sidi-Brahim 14°, sur-étiquetées « Cuvée du Président » à retirer au bar-tabac le matin de l'ouverture sur présentation de son permis de chasser gratuit.
Il va nous falloir finir l'été sans les explosions de chauvinisme exacerbé des gens de la presse (écrite, radio, télé) ! On ne subira plus les barrissements hystériques du Yoann Riou de service… Je n'éprouverai plus cette honte par procuration à l'écoute des rodomontades franchouillardes du correspondant sur place qui vend sans vergogne la peau de l'ours avant même que le « maître du jeu » ne pose un pied sur le tatami. Un peu de tenue, que diable ! On vous écoute au-delà de votre pré hexagonal ! Et si d'aventure, la médaille que vous nous promettiez d'or à grand renfort de superlatifs se transmute en argent, voire en bronze, vous n'avez pas de mots assez flétrisseurs à l'encontre de cet équipage de la perfide Albion venu in-extremis nous voler la victoire à la dernière bouée… Comment ça ? Les autres nations aussi viseraient la plus haute marche du podium ! Impensable ! Le nez dans mon bol de café du matin, je n'aurai plus à subir la litanie (toujours empreinte d'un minimum de mauvaise foi) du décompte d'apothicaire des médailles. En cette époque covidée où les spectateurs sont remplacés par des silhouettes de carton, ne serait-il pas temps d'en revenir aux Antiques ?
Aperçu à la télé, l'autre jour, à travers les gouttes, cette drôle de languette qui dépassait de la selle d'un forçat de la route colombien. Peut-être une nouveauté… Une antenne pour l'oreillette ? un réflecteur de géo-localisation ?
Ah ben ouiche ! À modernité, modernité à demi. Il a fallu qu'un représentant de la génération Y me détrompe et m'apprenne qu'il s'agissait-là d'un… garde-boue.
J'avoue que j'en étais resté à une image bien plus rudimentaire de cet accessoire que la météo sait se rendre indispensable ! Pas vrai Nairo ?
Selon le commentateur de la télé, (celui qui en connaît un rayon !) il y aurait eu une explication « virile » entre coureurs lors du sprint intermédiaire de l'étape d'hier…
Que je vous dise : je suis totalement inculte en matière de télé et de showbiz, aussi, quand je feuillette en grande diagonale le TV-Magazine il faut une accroche vraiment originale pour que je m'arrête sur un article. Hier, c'est la photo de ce couple hors du commun jointe au sous-titre un chouya racoleur qui m'ont conduit à lire la colonne adjacente…
Ce n'est qu'arrivé à l'anecdote de la carotte et après m’être interrogé sur le rituel particulier instauré par ce couple pour se marquer sa gratitude que j'ai réalisé ma méprise…