À chaque étape, vous aussi jouez à « Cherchez Charlie » !
Des pavés du Pas de Calais aux forêts profondes du Jura, si vous suivez attentivement les étapes du Tour, vous vérifiez comme moi la pertinence des assertions des Fatals Picards !
Le Mot du Jour comptait ce matin attirer votre attention sur les râles orgasmiques qui ambiancent (verbe à la mode) Roland-Garros. Mais à 7:00 h, Daniel Morin m'a coupé l'herbe sous le pied.
Et comme je laisse aux billettistes professionnels le soin de gloser sur les mystères de l'âme humaine qui font que l'on choisisse le Quatar Paris plutôt que Madrid pour exercer son art footballistique, ou de disserter sur l'ambigüité des rapports de pouvoir et séduction parmi les élites de la nation, vous ne couperez pas à, encore, une de mes pages choisies.
La (pré)histoire de l'or (Au)
« Ben oui. Y a du pour, y a du contre. Finalement ça sert pas à grand-chose. Ça serait plutôt une curiosité, un truc rigolo pour faire joli sur une étagère et entretenir la conversation, genre cristal de roche, coquillage, statuette porno pré-colombienne, vous voyez, quelque chose comme ça… Et bien je vais vous étonner. Ce machin, pour l'Homme, vaut plus que le blé, que la citrouille, que l'aurochs, que les femmes, que dormir à l'ombre, que chanter et se soûler la gueule, que père et mère, que la vie… Vous ne me croyez pas ? Vous rigolez ? Vous me dites « À d'autres ! », vous demandez par quel prodige ? Je vous expliquerai ça – si j'y arrive – une autre fois ».
Texte et illustration d'après François Cavanna – L'aurore de l'humanité-II – Belfond – 1984
Puisque la Chanson de dimanche dernier nous a ramené sur la plage des années 60, et comme c'est de saison, restons dans les cucuteries de l'époque avec Jean-Jacques Debout…
Vu à la télé un reportage sur la renaissance d'une fabrique de lingerie et remarqué la simplicité très épurée de son logo. Difficile de faire plus évocateur avec seulement trois signes typographiques !
Voilà qui va peut-être m'inciter à changer ma signature…
Madamemina, le catalogue est celui-ci Des beautés qu'aimait mon maître Un catalogue j'ai fait Observez, lisez avec moi Observez, lisez avec moi
En Italie six cent quarante En Allemagne deux cent trente Cent en France, en Turquie quatre-vingt-onze Mais en Espagne Mais en Espagne il y en a déjà mille trois Mille trois, aha ! Mille et trois
Parmi ces paysannes, bonnes, citadines, il y a des comtesses, des baronnes, des marquises, des princesses Et il y a des femmes de tout rang, de toute forme, de tout âge De toute forme, de tout âge
Je veux vivre dans un monde / Sans jalousie, sans amant/ Et où les pessimistes sont contents/ Je veux vivre dans un monde/ Sans papier et où mon foie/ Arrête de pleurer Je veux vivre dans un monde sans pilule/ Où les riches et les pauvres/ N'existent plus Je veux vivre dans un monde/ Où les chiens embrassent les chats/ Et où ils dansent, ils dansent une rumba
Je veux vivre dans un monde/ Où les malheureux sont heureux Je veux vivre dans un monde/ Où Dieu il est amoureux Je veux vivre dans un monde/ Sans chichis et où les cons/ Font pas de bruits Je veux voler très haut. Libre!/ Comme un poisson dans l'eau/ Et dans ma bouche, pas de mots Je veux vivre dans un monde/ Sans cholestérol/ Avec une overdose de rock'n'roll
Je veux vivre dans un monde/Où on doit pas chercher/Chercher la beauté, chercher la vérité…
Mais on n'est que jeudi, tu peux encore t'en tirer…
Dis-leur ce qu'ils veulent entendre puis rameute tes potes, vos femmes et les cubis de Cana-supérieur que tu sais si bien remplir; vous vous trouverez bien un coin peinard au bord de l'eau, sur la rive gauche, pour y zoner style Larzac ou ND des Landes. Et là, fumette, fromage de chèvre, jardinage et flûte des Andes…
Tu vas voir comme on peut se la faire belle ici-bas !