La Chanson du Dimanche
C'était aujourd'hui ou jamais !
Les Frères Jacques – 1957
vues | Partager sur : |
La Chanson du Dimanche
C'était aujourd'hui ou jamais !
Les Frères Jacques – 1957
vues | Partager sur : |
Ceci n'est pas un Mot du Jour…
… mais une blagounette qui circule sur le Net, que je trouve digne d'être élevée à ce rang
vues | Partager sur : |
Ça ne va pas arranger les choses !
Mais après tout, on dit bien « l'an neuf »…
Le "13 h" de J.-P Pernaut 13/01/17
Intempéries sur la Picardie
vues | Partager sur : |
Trop jubilatoire, du coup !
Vendredi dernier, sur France Inter, François Morel interpellait Patrick Cohen :
« Patrick, je ne voudrais pas vous faire de reproches ; qui serais-je moi, petit chroniqueur ignorant pour vous chercher des noises, pour vous chercher des poux dans votre toison splendide ? Mais il se trouve que, pas plus tard que la semaine dernière, je crois que c’était vendredi, à ce même micro, au sujet d’un récent discours du Président de la République vous avez dit : “Il semblerait que son discours n’ait pas spécialement impacté les différents sondages concernant la présidentielle”.
Je me permets de vous signaler cet anglicisme déplacé parce que les auditeurs de France-Inter sont très attentifs et très sensibles aux erreurs qu’on peut faire ». (…) Mais la peine de mort, ça ne peut pas s’appliquer raisonnablement à quelqu’un qui dit “du coup” ou “c’est juste merveilleux". Franchement… C’est trop (*), c’est démesuré »…
(*) C’est trop : Tiens, il l’a oublié celui-là !
Et aussi, comme le relève San-Antonio (Y en avait dans les pâtes) : « J’avais complètement occulté l’incident. Maintenant on n’oublie plus, on occulte ».
Citation qui me retombe sous les yeux bien à-propos…
Une suite… due à un oubli, en fait…
Tout comme les auditeurs de France Inter, les lecteurs (trices) du Mot du Jour sont très attentifs et très sensibles aux oublis que je peux faire.
Ainsi, on (*) me fait remarquer que j’aurais dû aussi mentionner « en fait ». Ce « en fait » qui, répété à outrance deux ou trois fois par phrase, est particulièrement « impactant » sur mon humeur, et qui, « du coup », réveille aussi en moi des instincts homicides.
On (*) me cite l’exemple d’un guide touristique érudit aux explications fort intéressantes, malheureusement ponctuées de « en fait » à foison. On n’entend finalement même plus ce qu’il dit, les « en fait » « occultent » le reste du discours…
(*) Il s’agit d’Hélène, en fait.
vues | Partager sur : |
Et si qu’on en causait ?
Au jour d’aujourd’hui en fait au niveau de l’oralité, se pose la problématique de l’usage envahisseur du langage pédant. En même temps, je ne suis pas le seul que ça met en boule !
« La question n’est pas de savoir si l’expression « au jour d’aujourd’hui » est du bon français. Bon français ou pas, il faut très vite enrayer la propagation de ce qui est en train de devenir un dangereux tic de langage. « Au jour d’aujourd’hui » répété douze fois dans une conversation peut très bien déclencher d’irrésistibles envies de meurtre.
Expliquons d’abord gentiment aux usagers du « jour d’aujourd’hui » que ce n’est pas parce qu’ils expriment trois fois de suite la notion de « jour » d’entrée de phrase que ce qui suit est d’une incontestable intelligence. On comprend bien qu’ils appuient violemment sur le fait que ce dont ils parlent concerne cette belle journée et pas une autre. (…)
Contrairement à ce que pense le plouc, qui trouve très chic de se mettre le plus de mots possible dans la bouche, « au jour d’aujourd’hui » ne renforce pas l’importance de son propos, mais sa vacuité. Le lourdaud va se moquer de bon cœur du débit grotesque d’un bègue, alors que lui-même, avec son « jour d’aujourd’hui », aura répété trois fois « jour ». À celui qui vous martèle le « jour d’aujourd’hui » demandez ce qu’il pense d’une situation au jour du lendemain d’aujourd’hui.
Bon, d’accord, c’est mal de se moquer. Mais, en même temps, il est assez peu probable que quelqu’un qui dit « au jour d’aujourd’hui » sans savoir pourquoi s’offusque du fait que vous évoquiez le jour du lendemain d’aujourd’hui. Il est même susceptible de prendre votre blague au sérieux et de populariser votre expression foireuse.
Sous l’Ancien Régime, l’andouille faisait des moulinets avec son chapeau à plume pour se faire remarquer, sous Hollande, il fait des moulinets avec les « jours ».
Extrait de « La fatwa de la semaine » de Charb
Charlie-Hebdo – 28 août 2013
vues | Partager sur : |
Il fera beau demain
vues | Partager sur : |
Pléonasmes et répétitions
Au jour d’aujourd’hui (!) Ils m’agacent-m’agacent avec leurs « Bisous-bisous » doublés d’un « Tchao-tchao » qu’ils répètent tous au moins trois fois avant de fermer leurs portables-tables !
Allez, bisous-bisous à tous et à demain-demain,
Tchao-tchao !
vues | Partager sur : |