Les nouveaux gladiateurs
Ankle break 🛈ankle break : bris de cheville., set et match !
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Les nouveaux gladiateurs
Ankle break 🛈ankle break : bris de cheville., set et match !
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« Quinza »
(j’aime cette apocope de classe)
Vous l'ai-je déjà avoué ? Je n'ai aucune aptitude aux jeux de lancer. Dans cette photo de Robert Doisneau je pourrais être le petit gars tout à droite qu'on a relégué dans les buts et qui se gèle dans les effluves de la fonderie en attendant que ça passe. Qu’est-ce que j’ai pu me les cailler en gym ! Au service militaire, au lancer de grenade il fallait rester derrière les sacs de sable ! Si vous tenez à la prunelle de vos yeux, ne jouez jamais aux fléchettes avec moi ! Ce préambule pour vous dire comme, en ce beau mois de mai, je suis particulièrement – han – gâté par ces – han – reportages – han – en direct de – han – Roland-Garros ! FAUTE (Ça, c'est la voix du deus ex machina qui, perché sur son escabeau, est capable d'apprécier au millimètre si la baballe est ou non tombée du bon côté de la ligne).
Mais bon… Puisqu'hier ces gladiateurs des temps modernes s'invitaient au Journal télévisé, j'ai pu revoir quelque peu mes jugements sur ce jeu de paume revisité à l'anglaise… Je tenais Roland-Garros pour un refuge du bon goût, de la retenue, et du fair-play. Ah ben ouïche !
Pour le bon goût, les riches élégantes ne se vêtent plus au rayon sport des grands couturiers, mais celle qu'a repérée le cadreur hier portait, ajusté à la perfection, un petit short qu'elle avait su garder d'une blancheur immaculée malgré la chaleur et le siège en plastique ! Ce que l’image perdait en glamour, elle le gagnait en rondeurs… Et puis, ombrelles et capelines ont dû capituler devant l'invasion des casquettes de camionneurs américains.
Un peu de retenue, que diable ! Ce n'est plus Roland-Garros, ça confine au Stade Vélodrome, quand ce beau monde se met à brailler après le point décisif du jeu, du set ? Jamais compris leur décomptes médiévaux… Certes, nous n'en sommes pas encore au « Milano, Milano, va fan… » des arènes footballistiques, mais laissons du temps au temps !
Et le fair-play, dans tout ça ? Il va de pair avec la retenue et, entre les séquences de jeu, les braillards scandent tour à tour le nom de celui qui vient de marquer un point… Sans considération pour leur champion précédent. Et je ne vous reparlerai que pour mémoire du souverain dédain avec lequel le champion balance négligemment derrière lui une balle jugée par lui… (tiens, jugée quoi, au fait… trop ronde ou trop jaune ?) sans un regard pour le gamin ou la gamine à qui l'on inculque l'asservissement devant la puissance et la gloire.
Bon… On va pas dire que c'était mieux avant…
Mais il va falloir que je procède à une sérieuse révision de mes archétypes !
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Le Mot du Jour comptait ce matin attirer votre attention sur les râles orgasmiques qui ambiancent (verbe à la mode) Roland-Garros. Mais à 7:00 h, Daniel Morin m'a coupé l'herbe sous le pied.
Et comme je laisse aux billettistes professionnels le soin de gloser sur les mystères de l'âme humaine qui font que l'on choisisse le Quatar Paris plutôt que Madrid pour exercer son art footballistique, ou de disserter sur l'ambigüité des rapports de pouvoir et séduction parmi les élites de la nation, vous ne couperez pas à, encore, une de mes pages choisies.
La (pré)histoire de l'or (Au)
« Ben oui. Y a du pour, y a du contre. Finalement ça sert pas à grand-chose. Ça serait plutôt une curiosité, un truc rigolo pour faire joli sur une étagère et entretenir la conversation, genre cristal de roche, coquillage, statuette porno pré-colombienne, vous voyez, quelque chose comme ça… Et bien je vais vous étonner. Ce machin, pour l'Homme, vaut plus que le blé, que la citrouille, que l'aurochs, que les femmes, que dormir à l'ombre, que chanter et se soûler la gueule, que père et mère, que la vie… Vous ne me croyez pas ? Vous rigolez ? Vous me dites « À d'autres ! », vous demandez par quel prodige ? Je vous expliquerai ça – si j'y arrive – une autre fois ».
Texte et illustration d'après François Cavanna
– L'aurore de l'humanité-II – Belfond – 1984
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La Trinité augmentée
J'y étais !
Je fais partie des 3,64 millions de téléspectateurs qui ont regardé le match « d'anthologie » de la demi-finale de Roland-Garros. Je dois reconnaître que ces deux athlètes cherchant l'un l'autre à se bananer à force de coups tordus m'ont offert un plaisant divertissement.
Complètement néophyte en la matière, il est un point que j'aimerais qu'un aficionado de ces arènes rectangulaires m'aide à éclaircir. Si j'ai bien remarqué que les divas de ce complexe jeu de paume tiennent à affecter chacune son rituel personnel, celui du « Roi déchu » me semble plutôt s'apparenter à un bizarre et complexe signe de croix que ne renierait pas le paganisme…
Voyons un peu
Tout d'abord, un fort utile salut sans ambiguïté à la raie des fesses.
Puis une petite tape amicale sur l'épaule gauche ; puis sur l'épaule droite
Un petit pince-pif
Pincement napoléonien de l'oreille gauche, un effleurement sur les yeux en passant, puis la vérification que l'oreille droite est toujours bien en place
Allez ! Zyva Raph ! Envoie la baballe !
Et surtout, ne te presse pas :
On partira pas ! On partira pas !
On par-tira, on partira pas !
Ce slogan, scandé sur l'air des champions depuis les loges du court Philippe-Chatrier comme il l'aurait été des tribunes populaires d'un quelconque stade de foot est néanmoins efficacement parvenu jusqu'aux oreilles des plus hautes autorités du pays (ℹ)Alors que Novak Djokovic menait 2 sets à 1 face à Rafael Nadal à l'approche du couvre-feu de 23 h, les organisateurs ont annoncé avoir obtenu une dérogation pour que le public puisse assister à la fin du match……
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Adresse à Thomas Pesquet
Non mais c'est KWASSA Thomas ?
T'étais pas bien là-haut ? Tu pouvais faire des blagues-de-Toto avec tes copains sans que toute la terre te tombe sur le râble… Même au téléobjectif tu voyais pas le cratère de Kaboul, ni l’Arena de Manchester… et encore moins le pont de Londres…
T'avais pas la TNT dans ta capsule. Tu ignorais les magouilles de Fillon, les guignolades à 4 milliards de Tapie, les derniers tripatouillages immobiliers…
Tu étais préservé d'Hannouna aussi bien que des colères des gosses mal élevés de Roland-Garros… et même de la défaite de Toulon au Top 14 !
Non, mais tu te rends compte !
Fallait postuler au poste de Gardien de la station. Inamovible, avec un contrat à perpète… Imagine… La vie devant toi, peinard comme un Petit Prince, à compter les couchers de soleil… À tirer le portrait de la planète sous toutes les latitudes pendant qu'elle est encore bleue ! À arroser tes petits pois ou à taquiner les diptères… T'avais ton saxo en cas de coup de blues… Ça doit avoir de la gueule Charlie Parker au milieu de l'infini !
Tu devenais le gardien du refuge ultime. La fête à chaque arrivée de nouveaux aventuriers de passage… Il y aurait surement eu dans le lot quelques consœurs pas trop farouches auxquelles tu aurais pu démontrer toutes les ressources de l'apesanteur…
Et puis à la fin, la toute fin, hop ! un dernier passage par le sas et tu t'offrais une éternelle balade parmi les étoiles. Quel pied-de-nez aux asticots !
Au lieu de ça, tu nous joues E.T à l'envers… Maison, maison… et tu t'embarques dans cette espèce de lessiveuse infernale pour replonger sans scaphandre dans cette pas drôle de soupe… Quel dommage !
Dis-moi, Thomas… pour de vrai… t'y as pas pensé ?
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Mea culpa
Le cerveau sans doute abusé par quelque placard publicitaire, j'ai, l'autre jour, affublé le prénom de Roland Garros d'un "L" excédentaire… Mes plates excuses à l'inventeur du tir à travers l'hélice qui, s'il avait su la renommée posthume de son patronyme, se serait sans doute plutôt penché sur le problème du smash à travers les gouttes !
À mon tour d'ajouter à la confusion par ce cliché mêlant tennis et aviation !
Photo : http://www.crash-aerien.news/forum/oldies-vintage-t6921-1755.html
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Et ce n'est pas peu dire !
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En ce dimanche relax coincé entre les festivités de Cannes et de Rolland Garros, Roselyne nous dispense de notre leçon hebdomadaire de vocabulaire savant. Elle préfère nous faire partager – en encadré SVP ! – une citation que le Mot du Jour se fait un plaisir de relayer !
« Clemenceau disait qu'on ne ment jamais autant qu'avant l'amour, pendant la guerre et après la chasse. Il aurait pu rajouter : et en campagne électorale ». |
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Un canular ?
Tout frais pêché sur la radio (FIP)
« On va effectuer des lâchers de faucons sur les courts de Roland-Garros afin que les pigeons ne viennent pas se mettre sur la trajectoire des baballes »
Et peut-être aussi pour qu’ils ne fientent pas sur les vrais ?
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Bonsoir à tous !
France Inter ronronnait en fond sonore ce matin. Je n’écoutais pas vraiment. Je n’ai piqué que cette envolée enflammée de Guy Forget :
« On peut s’attendre à une rencontre extraordinaire de brutalité, d’engagement et de violence ».
J’ai compris qu’il parlait de sport, de tennis, de Roland-Garros, mais ne me demandez pas les détails. Seule m’a frappée cette véhémente exhortation à l’admiration des valeurs « tennistiques ».
Quelle belle initiative que de réviser les rythmes scolaires pour inculquer ce bel esprit sportif à nos écoliers dès le plus jeune âge ! Si tous ne finissent pas champions, ils feront au moins d’excellents supporters !
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Merci Cabu !
Les fidèles s’en souviennent : en mai 2008
J’annonçais le Printemps, l’Été… et même la suite :
142 – Panem et circenses
Le cycle des festivités est en route :
Grand Prix de Monaco; Festival de Cannes; dans la foulée, Roland Garros; Quatorze juillet et Tour de France; Jeux Olympiques (c’est une année faste !); Reprise du Championnat de fouteballe; gros plan sur la Rentrée…
Si malgré ça le peuple geint encore sur le pouvoir d’achat, c’est qu’il est bien ingrat !
Pour éviter les grèves de la rentrée, il ne voudrait pas, en plus, une grossesse de Carla, tout de même !
À défaut, on a quand même eu droit à celle de Rachida…
Ce Mot du jour à l’infini peut être recyclé :
La Coupe remplace les Jeux, et le tour est joué !
Mais cette année le Mot à un attrait de plus :
L’illustration ad-hoc, de la main de Cabu !
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