Il ne faut aux copains jamais chercher des rognes,
De s’les rouler peinard, aucun mecton n’est sûr.
On a souvent besoin, au milieu des coups durs,
D’un plus miteux que soi pour vous prêter la pogne.
Dans les panards d’un lion comac,
Un rat des plus miros démurgea de sa planque.
Le caïd du désert lui bonit : « N’aies pas le trac
Je ne becqu’te jamais les bestiaux à la manque ;
Tu peux te barrer en loucedé ».
– Ce bobard ne fut pas paumé,
Car le lion, comme un baluche,
En décarrant de son côté,
Fut gaulé dans un filetmuche
Que les truands avaient planqué.
Il fit tant de bousin, riboulant des callots
Que le rat gambergea et radina d’auto
Lui bavant : « Mon poteau, tu gueules pour des figues ;
Au lieu de t’esquinter, laisse opérer mézigue.
- Et cinq broquilles après, le lion put se triquer,
Le rat, de ses chocottes, ayant tout chanc’tiqué
En boulottant toutes les mailles
…………………………………
Combine et système D
Font plus que pétard et rouscaille.
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