Il en sort des choses bizarres et un peu « dé­gueu », des cours de récréation…  Il y a quelques an­nées, la mode était au Slime, une très ragou­tante « fausse morve »…
Aujourd'hui, avec la bénédiction scientifique du Professeur Thomas Pesquet, dans les classes comme à la maison ou dans une Station Spatiale Internationale, on élève du Blob… Je vous passe les explications aca­démiques…
Ni animal, ni végétal, le « blob » ou Physarum polycephalum, défie les lois de la biologie. Cet être vivant se suffit de flocons d'avoine pour dou­bler de taille tous les jours. Et gageons qu'il va s'en distribuer sous les sapins ! Du reste, la Boutique officielle du Blob nous met en garde :

Le Blob à drôlement du succès et nous avons atteint notre max de commandes pour la journée. Promis, nous mettons les bou­chées doubles pour pouvoir vous satisfaire.

Cette année de grâce 2021 me semblait pourtant avoir déjà eu son con­tent d'organismes colonisateurs aux improbables mutations ravageu­ses… 

Le bourrage de crâne quotidien qu'on nous inflige à lon­gueur de journée au sujet du COVID, de ses mutations, de la comptabilisation de ses ravages, de ses victimes de prédilection m'aurait-il rendu à ce point paranoïaque qu'il me vienne des visions apocalyptiques lorsque que j'envisage la fin de ce nouvel en­gouement.

Comment va-t-il réagir cet animalcule/plantule quand il sera  confronté à toutes les mauvaises rencontres qu'il ne manquera pas de faire dans les décharges, les collecteurs  d'égout et des stations d'épuration ?