À la tête de lard !
La première fois que je l'ai vue, affichée en majesté sur le trumeau derrière le Président, elle a captivé mon attention. Sous ses airs de rosière, la lèvre boudeuse mais l'œil effronté, je décelai la fière luronne réjouie, décidée et peu farouche.
Cette semaine, Le Canard Enchaîné vient conforter mes fantasmes…
En 1905, bien avant que d'être charcutée par le street artist Obey pour être mise à la sauce élyséenne, la belle hédoniste, sans doute friande de conviviaux mâchons, avait prêté ses traits ambigus à une très évocatrice œuvre d'Henri Rénier qui n'aurait pas déparé le Collège de pataphysique d'Alfred Jarry…
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