Ces jours derniers, j'ai regardé les (très belles) ascensions des Alpes par le Tour de France. Je suis en train de me mettre en relation avec le Designer fou pour la réalisation de ce taille-bordure un peu amélioré. Le système se compose de deux appareils : un pour le côté gauche de la chaussée (représenté ici) un autre (demi-gauche) pour le côté droit. Ces robots sont auto-propulsés. Ils sont guidés à la limite de la chaussée par un asservissement tel que ceux que l'on rencontre sur les machines à peindre les lignes blanches. Ils sont également asservis entre eux – et sur le coureur de tête – par une cellule photo électrique.
Ça devrait leur calmer l'exubérance !
Et, pour rester sur le sujet :
Quand donc aura-t-on le plaisir – que dis-je, le plaisir… la réjouissance… – de voir un de ces gras-du-bide se mélanger les claquettes et se râper méchamment la panse sur le gravillon ?
J'ai (bien) regardé la revue du 14 juillet avec des yeux d’enfant
Sur les Champs-Élysées, une belle belette, quoiqu’un peu rigide !
J’entends le loup le renard et la belette J’entends le loup et le renard chanter…
Bon… et maintenant sortez-vous cette sacrée jument de Michao🛈La Jument de Michao est la version traditionnelle bretonne, en pays gallo (ou en Haute-Bretagne), d'une chanson française d'origine bourguignonne : J'ai vu le loup, le renard, le lièvre. Sa version bretonne a été enregistrée la première fois par le groupe folklorique Kouerien (1973). Elle a été notamment interprétée par le groupe Tri Yann dès 1976. Gérard Jaffrès en fit son interprétation en 2003. La chanson est également reprise par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne, sorti en 2010. de la tête !
À chaque étape, vous aussi jouez à « Cherchez Charlie » !
Des pavés du Pas de Calais aux forêts profondes du Jura, si vous suivez attentivement les étapes du Tour, vous vérifiez comme moi la pertinence des assertions des Fatals Picards !
Vous l'ai-je déjà avoué ? Je n'ai aucune aptitude aux jeux de lancer. Dans cette photo de Robert Doisneau je pourrais être le petit gars tout à droite qu'on a relégué dans les buts et qui se gèle dans les effluves de la fonderie en attendant que ça passe. Qu’est-ce que j’ai pu me les cailler en gym ! Au service militaire, au lancer de grenade il fallait rester derrière les sacs de sable ! Si vous tenez à la prunelle de vos yeux, ne jouez jamais aux fléchettes avec moi ! Ce préambule pour vous dire comme, en ce beau mois de mai, je suis particulièrement – han – gâté par ces – han – reportages – han – en direct de – han – Roland-Garros ! FAUTE(Ça, c'est la voix du deus ex machina qui, perché sur son escabeau, est capable d'apprécier au millimètre si la baballe est ou non tombée du bon côté de la ligne).
Mais bon… Puisqu'hier ces gladiateurs des temps modernes s'invitaient au Journal télévisé, j'ai pu revoir quelque peu mes jugements sur ce jeu de paume revisité à l'anglaise… Je tenais Roland-Garros pour un refuge du bon goût, de la retenue, et du fair-play. Ah ben ouïche ! Pour le bon goût, les riches élégantes ne se vêtent plus au rayon sport des grands couturiers, mais celle qu'a repérée le cadreur hier portait, ajusté à la perfection, un petit short qu'elle avait su garder d'une blancheur immaculée malgré la chaleur et le siège en plastique ! Ce que l’image perdait en glamour, elle le gagnait en rondeurs… Et puis, ombrelles et capelines ont dû capituler devant l'invasion des casquettes de camionneurs américains. Un peu de retenue, que diable ! Ce n'est plus Roland-Garros, ça confine au Stade Vélodrome, quand ce beau monde se met à brailler après le point décisif du jeu, du set ? Jamais compris leur décomptes médiévaux… Certes, nous n'en sommes pas encore au « Milano, Milano, va fan… » des arènes footballistiques, mais laissons du temps au temps !
Et le fair-play, dans tout ça ? Il va de pair avec la retenue et, entre les séquences de jeu, les braillards scandent tour à tour le nom de celui qui vient de marquer un point… Sans considération pour leur champion précédent. Et je ne vous reparlerai que pour mémoire du souverain dédain avec lequel le champion balance négligemment derrière lui une balle jugée par lui… (tiens, jugée quoi, au fait… trop ronde ou trop jaune ?) sans un regard pour le gamin ou la gamine à qui l'on inculque l'asservissement devant la puissance et la gloire. Bon… On va pas dire que c'était mieux avant… Mais il va falloir que je procède à une sérieuse révision de mes archétypes !
Pour asseoir sa réputation de bon cadreur, il est un point essentiel : soigner ses arrière-plans.
Ainsi, le 16 mai, quand je démarre cette séquence, à la minute 26:43 du 13H de TF1, je réalise que le décor de cette plage trop vide est bien monotone…
Il s'impose d'aller chercher un peu de vie en entamant un lent panoramique vers la gauche, quitte à faire se déplacer le reporter.
26:55. Ho là… Tout doux Bijou ! Je crois que j'ai trouvé un sujet accrocheur…
Revues hier, au gré de mes zappings, quelques scènes de ce culte et pluvieux « chabadabada »… Et le responsable de la Régie publicité de la chaîne n'a pas été fichu d'y insérer une pub pour Carglass !
Vu à la télé un reportage sur la renaissance d'une fabrique de lingerie et remarqué la simplicité très épurée de son logo. Difficile de faire plus évocateur avec seulement trois signes typographiques !
Voilà qui va peut-être m'inciter à changer ma signature…
Madamemina, le catalogue est celui-ci Des beautés qu'aimait mon maître Un catalogue j'ai fait Observez, lisez avec moi Observez, lisez avec moi
En Italie six cent quarante En Allemagne deux cent trente Cent en France, en Turquie quatre-vingt-onze Mais en Espagne Mais en Espagne il y en a déjà mille trois Mille trois, aha ! Mille et trois
Parmi ces paysannes, bonnes, citadines, il y a des comtesses, des baronnes, des marquises, des princesses Et il y a des femmes de tout rang, de toute forme, de tout âge De toute forme, de tout âge
– C'est nous qu'on a le plus de centrales nucléaires en Europe ! Ça assure notre indépendance énergétique !
Hier soir :
– Va faire froid ! Faut être bon citoyen ! Coupez vos chauffages électriques… Sinon on sera obligé d'importer du courant de chez nos voisins qui n'ont que des vieilles centrales à charbon ou à gaz poutinien !
Une image furtive au JT de 20 h et il me revient cette atmosphère grise et cynique des chansons de Bertolt Brecht découvertes en camp de vacances et qui nourrissaient si bien les rebellions feutrées de nos adolescences idéalistes.
Un boulet dans un ventre vide Mon capitaine, c’est malsain. Quand je leur aurai rempli les tripes Fais-les crever, moi je m’en fous bien !
Mère Courage et ses enfants(Mutter Courage und ihre Kinder) Bertolt Brecht (1941)
* Titre emprunté à Eugène Pottier (Mouloudji - Jean Misère)
Un retour en arrière suscité par les crieurs de « L"Huma-dimanche » que j'évoquais dans le Mot du Jour de vendredi. Ils donnaient de la voix dans ce même quartier où mon imaginaire, allez savoir pourquoi, situe depuis toujours cette chanson dans ce bistrot :