Puisque l'œuvre d'un auteur-compositeur néo-contemporain nous a mis sur le chemin de la culture, restons-y et voyons un peu ce que nous réserve l'avenir en matière de poésie lyrique… Le Mot du Jour a pu subtiliser dans son dossier de Sixième une des toutes premières productions d'un Minou Drouet de la chanson. Je laisse l'original à votre appréciation. Ci-dessous, une tentative de transcription. (ponctuation rajoutée par nos soins)
Léléphant, la taupe et la souris
Léléphant très imposant et inpitoiyable boit tramquilement. vois une taupe : direct il voulu ecrasé. la taupe repartie mais lélephat très méchant saute au dessus des galerie quel avez creussé et tout commencés a écroulé. la taupe couru et rentre dans son térié. 2 seconde après tout écroule. léléphant continua à sauter et dit “allors sa va la dessous ? pas de réponse, mais la taup va très bien, elle creuse pour partir loin. mais l'élépant parté aura “enfim” la taupe appel sont ami la souris avec son iphone de terre. la souris vient et léléphant aussi la souries courrat entré dans le térrie que la taupe avez fait. léléphant dit : “tu et encore la !” il répond oui !!! la sourit sort et l'éléphant d'étale a tout alure. Pour gagné il faut étre plus russé.
Kévin de la fontaine.
L’avenir est assuré. Ne reste plus qu'à mettre en musique… Nul doute que Kev' de la Font' fera un tabac au Bataclan et au Zénith dans les années 30, dès qu'il aura acquérit un peu de maturité !
Une pensée compatissante pour les enseignants des collèges…
C’est un beau gosse, aviateur. qui se crashe dans le désert torride du Sahara. Il essaie de faire son MacGyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue mais ça marche pas du tout. Alors il tape la pose comme un bolos et le lendemain un p’tit keum lui dit tout de go “dessine moi un mouton, gros !”
Tagada Jones, il dit OK ! Il tatanne des moutons façon Botticelli ou Picasso, mais le p’tit homme il dit “Ah ! C’est d’la merde ça mon frère ! T’es aussi doué que ma teub”. Alors l’aviateur il est tellement zéèsse (?) qu’il lui photoshope une caisse en bois et il dit “Tu sais quoi, p’tite merde, ton mouton il est là dedans ! Alors viens pas m’faire chier !” Mais le minot, en fait, on découvre que c’est le P’tit Prince des savoureux gâteaux au chocolat qui te donnent la force et l’énergie pour aller à la piscine. Le P’tit Prince, qui se fait chier sur son astéroïde, faut s’mettre à sa place. Il ramone des volcans. C’est une métaphore de la teuch. Et il coupe des baobabs à longueur de journées C’est une métaphore de la teub. Il se fait tellement chier qu’il s’arrache pour tester la sérénité et l’amitié fraternelle avec des inconnus style y en a un il allume les réverbères. C’est un gars de la DDE. Il en branle pas une. Il croise même un renard qui se la joue gros philosoque bouddhique. Bat les couilles la vraisemblance ! Après son biopic, le P’tit Prince et l’aviateur se font un feu de camp en mode de Brokeback moutain. Et le môme y dit “Ah dis, Top Gun, c’est pas que j’m'emmerde, mais j’dois arroser mes bégonias. Garde la pêche ! Kiss !” Et il s’évanouit dans l’hyper-espace.
C’est l’ingénuité des temps modernes. C’est silos (?), ça pousse dans mon stylo C’est la faucon millénium qui alunit sur wikipedia
Au détour d’un journal télévisé, j’ai appris qu’un match de football suffisamment important pour qu’on l’annonce à la télévision nationale française devait prochainement opposer Barcelone à Madrid. Le journaliste de service profite de la transition qui lui est offerte pour enchainer avec l’antienne de la dette nationale espagnole, la contagion à la France, le naufrage de l’Europe, et tutti quanti. Parmi la litanie de milliasses d’euros qu’il est alors amené à égrener, et sans doute pour la rendre plus accessible à notre compréhension de gagne-petit, il en vient à citer les abyssales dettes, fiscales, entre autres,…
… du Barça, club de Barcelone et du Real, club de Madrid.
J’ai cru comprendre que les deux clubs réunis trainaient une ardoise dépassant le demi-milliard d’euros. J’espère tout de même qu’il reste à ces deux clubs de luxe de quoi verser leurs salaires à leurs glorieux joueurs. Les supporters ibériques, si prompts à s’indigner, trouveront sans doute quelques compensations à leur régime de rigueur en regardant quelques multimillionnaires jouer au ballon. Il est vrai que le peuple espagnol avait peut être épuisé sa réserve d’indignation à dénoncer les 37 000 Euros dépensés indûment par leur infâme souverain pour une indigne chasse au pachyderme.
C’est pas chez nous qu’on verrait ça !
Gilbert Laffaille – Le Président et l'éléphant (1977)