En route pour le Prix Albert Londres ou le Pulitzer-photographie !
Hier, le Journal télévisé de 20 heures de France 2 nous a gratifiés d'un florilège d'images qui mériteraient toutes de concourir au Grand Prix International Henri Cartier-Bresson…
Ainsi, pour illustrer les intempéries en Sicile, était-il vraiment utile de nous infliger ce pauvre Alban Mikoczy à la triste figure, tête nue, complètement détrempé, recherchant l'illusoire abri d'un palmier ? Son abnégation sous la bourrasque amène-t-elle quelque chose en plus à la véracité de son témoignage ?
Suivait un sujet de portée nationale : une jeune apprentie fleuriste se présente au Concours national de la Meilleure Apprentie de France ! Ça, Coco, c’est du lourd !
Il fallait bien compléter l'interview en longueur de sa maîtresse d'apprentissage par le témoignage de ses parents. On les a découverts au moment du repas familial. Ce qui, entre autres images en gros plan de mimiques masticatoires, a procuré à son jeune frère cette image d'anthologie qui lui assurera à coup sûr son heure de gloire auprès de ses copains de classe !
Du même tonneau, ce portrait d'un écolier témoignant de son admiration pour le pompier-plongeur (sur son temps libre, croit-on utile de préciser) sous la banquise…
Restons-en aux records avec ce gain mirobolant à l'Euromillions. Le fait que la gagnante soit polynésienne permet de « faire rêver » encore plus en affichant le gain en Francs Pacifique autrement plus valorisant que nos Euros qui ne s'expriment qu'en millions ! La prochaine fois, chiche qu'ils compteront en centimes !
Pour terminer en beauté cette revue de l'actualité, j'ai choisi cet extrait du reportage « culte » à retentissement international que tout le monde attendait sur les 25 ans du groupe des Spice girls…
On nous les promet pour bientôt en direct… Ce qui nous permettra peut-être d’invalider ce peu courtois dialogue extrait du film « Le cœur des hommes » :
Je reconnais : il fallait avoir l'œil rapide… et l'esprit malicieux pour repérer cette image du 20H de France 2 mercredi soir… Mais les amateurs de contrepèteries (ℹ)Le Canard enchainé est célèbre pour sa rubrique hebdomadaire de contrepèteries intitulée Sur l'album de la Comtesse. – et qui plus est de contrepèteries aptonymes (ℹ)Sur jfsaby.com Définition dans “La Boîte aux Lettres du Jour (convalescente)”, du 2 février 2021. ! – apprécieront l'adresse mail (ℹ)rouille-coulon = couille-roulon ou roule-couillon de ce routier sympa… Quant à sa raison sociale complète (ℹ)rouillé coulon = roulez, couillons ! ou roulés, couillons !, elle aussi astucieusement contrepétée, elle correspond fort bien au sujet du reportage !
La télévision ou plutôt, devrais-je dire, le précepteur chargé d'instiller dans ce qui nous reste de cerveau disponible les consignes sanitaires gouvernementales : – Ne portez pas le masque – Portez le masque – Faites-vous dépister (mais pas trop…) – Faites-vous vacciner (pas tous ensemble…) – Respecter la distanciation, surtout pendant les fêtes ! Et là, on « met le paquet » avec un « tutoriel » diffusé pendant le JT pour apprendre à organiser son logement :
– Éloignez les convives les uns des autres
– Dressez plusieurs tables
– Profitez des espaces extérieurs pour aérer
(Eventuellement Papy et Mamy pourront libérer la cuisine et manger la bûche sur le balcon…)
Toutes consignes pleines de bon sens que nos deux démonstrateurs modèles appliquent facilement à la lettre dans cet appartement-témoin très cosy. Peut-être verra-t-on bientôt une adaptation de ces sages recommandations au F3 surpeuplé d'une tour des « quartiers »… ?
Paris : trois incinérateurs en grève, les détritus s'accumulent
C'était dimanche soir, au « 20 heures » de France 2. Après des images d'amas de détritus aux abords des Champs-Élysées, il fallait bien l'avis d'un maire d'arrondissement. Et pourquoi pas, au hasard, celui du XIIIe ? Avec un cadrage lui aussi complètement fortuit.
Le patron d'Airbus, doit quitter ses fonctions dans quelques jours et sa retraite fait débat. Un pactole de 36,8 millions d'euros dont une retraite de 26,3 millions d'euros.(1,3 millénaire de ma retraite ! NDLR) Une annonce que les syndicats trouvent indécente à la suite de l'annonce de la suppression de 3 700 postes en Europe.
La rémunération moyenne des patrons du CAC 40 est repartie à la hausse : 5,1 millions d'euros en 2018. "Cela représente 280 fois le smic, une hausse de 14% sur un an : c'est 12 fois plus que la hausse des salaires en France".
La raison de la hausse est la flambée des coûts de production d'EDF, mais aussi la présence désormais d'une vingtaine de concurrents sur le marché. "Pour faire vivre la concurrence, on augmente le tarif réglementé. Le système marche sur la tête"...
Repas, loyers, essence, toutes les factures doivent être fournies même si les députés disposent toujours d'une avance de 5 300 euros par mois. Parce que jusque-là ? (NDLR)
Pourquoi une si faible fréquentation ? Il n’y a qu’un seul train la nuit et selon le transporteur routier Stéphane Jacquemmoz, les horaires en journée ne sont pas adaptés à son activité : "Les trains la journée ne servent à rien car la journée nos camions sont dans les usines, ils déchargent et ils chargent. S’il y avait plus de trains la nuit, on pourrait facilement doubler le pourcentage des camions sur les trains."
Note 1.– Le chemin de fer est, dans l'édition, la représentation d'un ouvrage, page par page et dans sa totalité.
Note 2.– Chaque sous-titre est un lien vers l’extrait du JT correspondant.
Oui, je regarde trop la télé…
Mais finalement un seul Journal télévisé ne remplace-t-il pas des mois de parlottes-débats marathons aux fins fonds de la ruralité pour cerner les raisons du mécontentement populaire ? Regarder la télé n'économiserait-il pas d'interminables palabres parlementaires sur des sujets choisis par un questionnaire plus ou moins biaisé par un algorithme fumeux ?
Le Mot du Jour a été attrapé au vol par Cathy au « 20 heures » de France 2 :
Durant le week-end, aux abords des communes inondées du littoral vendéen, il a fallu déployer un cordon de police pour refouler la populace caméscopeuse. Les forces de l’ordre laissaient passer les résidents, tandis que les badauds s’en retournaient « sans faire de vagues ».
Il fallait bien endiguer cet afflux de touristes !