Mon cher Jean-Pierre,
Ne va pas croire que je fais de toi ma tête de Turc, m’enfin, quoi…
Dans ton journal d’hier, entre les grêlons gros comme des boules de billard et les lycéens qui préparent le bac tu nous as gratifiés d’une inhabituelle et très didactique rubrique économique. As-tu débusqué un scandale qui fera le buzz ? Veux-tu être le chevalier blanc du flipper ? L’avenir nous le dira. Mais pour lors, voici les faits :
Les flippers installés dans les bistrots de nos chères campagnes sont assujettis à une taxe annuelle de 5 euros ! Rien moins que ça !
Il y a là prétexte à fustiger l’incurie d’un État qui inflige des taxes dont le rapport est moindre que leur coût de recouvrement. Et qui noie les cabaretiers sous des tonnes de formalités administratives pour s’acquitter de cette fameuse taxe !
C’est beau comme du Philippe Bouvard ! Et l’on démontre là que nos institutions nécessitent un sacré dépoussiérage !
Mais,
Puisqu’on parle de machines à sous, de taxes et de profits j’aurais bien aimé que tu nous éclaires sur un autre aspect du problème : qu’en est-il du système fiscal afférent à d’autres bandits manchots installés, ceux-là, par centaines dans les casinos ?
Fidèlement à toi,
G.
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