Ah ! Ce qu'on rigolait dans les années '60 !
Ce matin, par dessus mon bol de café, France Inter contait les mésaventures d'un marathonien de Paris particulièrement malmené par la vie… Devrais-je en avoir honte ? Ce reportage qui se voulait poignant m'a remis cette bouffonnerie dans l'oreille pour la journée !
(les images du public reflètent bien l'ère pré-soixante-huitarde)
Qui c’est celui là ?
« Si tu ne connais pas, on va un peu t’aider. Prend un petit morceau de Carlos (le rejeton de Françoise Dolto, pas le terroriste) pour la gaudriole, un peu de Nino Ferrer dans sa période comico musicale bien fagotée, un peu de Pierre Barouh pour le côté baroudeur du monde, une cuiller de Maxime Le Forestier jouant de la musique brésilienne, un gentil baba cool libertin des années Pompidou. Ajoute une pincée d’expérimentation genre De Roubaix, et tu auras une fausse idée du personnage.
Vassiliu, insaisissable, est avant tout un fils de la musique de cabaret, une race déjà en voie d’extinction, quand il débarque sans réelle conviction dans le petit monde de la chanson française (qui va bientôt exploser sous la déferlante Yéyé). Ayant bien intégré son Boby Lapointe, lui fait, au départ, dans la chanson comique, grivoise et anti militariste. Et se fait gentiment censurer sur les ondes. La France du tout début des années 60 veut bien chanter des cochonneries, bourrée à la fête du 14 juillet, mais faudrait pas pousser et choquer la bourgeoise et le cureton. Pas grave, c’est le plein emploi et Vassiliu a été apprenti jockey, il pourra toujours donner des leçons d’équitation si ça foire. C’est le temps de la Femme du sergent et Armand qui le mettent un temps sur le devant de la scène ».
Source ► https://gonzai.com/vassiliu-qui-cest-celui-la/
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