« Les artistes durent inventer mille et mille façons d'étonner les Hommes.
Il y eut ceux qui dessinaient un auroch sur le mur et qui disaient : « Ça, c'est un auroch ». C'étaient les Observateurs Fidèles.
Il y eut ceux qui dessinaient un cheval avec des ailes, ou une femme avec une queue de poisson, et qui disaient : « Ça, c'est la Poésie ». C'étaient les Idéalistes.
Il y eut ceux qui dessinaient des zigzags, ou des spirales, ou des carrés blancs avec des carrés noirs et un peu de jaune d'œuf dans le coin. C'étaient les Non-Figuratifs ou Abstraits.
Il y eut ceux qui dessinaient un pied sur un violon et un œil dans le pied. C'étaient les Surréalistes.
Il y eut enfin ceux qui se contentaient de faire une grosse tache sur le mur. C'étaient ceux qui gagnaient le plus d'argent ».
François Cavanna – L'aurore de l'humanité – Belfond - 1984
Yves Klein – Monochrome noir – 1957 Pierre Soulages – Peinture – 1968
Picasso c'est le mâle alpha ultime, le dominateur viril… et misogyne évidemment :
« Pour moi y a deux types de femmes : les déesses et les paillassons »
Il dit ne peindre que des femmes avec qui il a des relations sexuelles et ses compagnes ont marqué les différentes périodes de sa création et donc, pour comprendre son œuvre, on est obligé de parler de sa vie.
Période Fernande Olivier
Une de ses premières compagnes, c'est Fernande Olivier, une modèle très, très belle qui pose pour des artistes, mais comme Picasso est super-jaloux, il lui interdit d'exercer son métier. Il l'enferme à clé toute la journée et il exige d'elle qu'elle l'attende au lit. Dans son œuvre ça correspond à ce qu'on appelle la « période rose », qui ne comprend pas que ça mais beaucoup de portraits de femmes nues, allongées, alanguies, totalement offertes et passives.
Période Olga Khokhlova
Sa première épouse, c'est la danseuse Olga Khokhlova qu'il a rencontrée en 1916, qui a arrêté son travail à leur mariage, a mis au monde leur enfant Paulo et a fini en dépression suite à leur relation. À cette époque, Picasso a peint plein de tableaux de mère à l'enfant correspondant à un archétype idéalisé sans doute assez loin de la réalité de leur foyer.
Enfantillages, un album pour enfants et grands enfants auquel participent plusieurs artistes : Clarika, Anne Sylvestre, Steve Waring, Maxime le Forestier, Marcel Amont, Élodie Frégé, Riké (de Sinsémilia), Vincent Baguian, les Ogres de Barback, Amélie les crayons, Yves Jamait et Renan Luce.
Animation en stop motion réalisée par des élèves de CM1 : Enzo D, Romain F, Vincent D, Hugo P, Darène C, Nicolas M, Luca L, Alexia P, Anissa J, Jade G, Candice O, Rida M, Jasmine IEI.
C'est encore grâce à Var-Matin que le Mot du Jour peut s'offrir, et offrir à votre contemplation, ce détail de l'œuvre monumentale ci-contre (3,7 m x 3,7 m) qui sera mise en vente chez Sotheby's. Cet opus intitulé « Flesh & Spirit » relègue au rang de barbouilleurs impécunieux tous les Cézanne, Manet ou autre Van Gogh qui se prétendaient artistes peintres…
L'émotion que me procure la puissance de cette toile est toutefois tempérée par le tardif regret de n'avoir pas conservé toutes les feuilles de bloc que j'ai pu gribouiller en réunion ou pendant que je téléphonais…
Je me croyais bien à l'abri derrière la glace sans tain où je m'étais embusqué pour vous tirer le portrait… Ça ne m'a pas empêché d'être découvert.
Mais ce saloon compte aussi d’autres célébrités !
Certaines sont parmi ceux-là : Laurent Voulzy, Pascal Obispo, Maxime Le Forestier, Michel Jonasz, Calogero, Thomas Dutronc, William Sheller, Laurent Gerra, Johnny Hallyday. Alain Souchon. Renaud. Julien Clerc. Arno. Keren Ann. Jacques Dutronc. Ibrahim Maalouf. Charles Bradley. Brigitte. Sanseverino. Christophe. Maryline Moine.
La pochette de l'Album d’Eddy Mitchell « La même tribu ». a été dessinée par l’auteur de BD Ralph Meyer.
En zapounant sur la TNT hier soir, je suis tombé sur une Rencontre de boxe… Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agissait d’un Championnat du Monde ! Tout d’abord accroché par les imprécations du Bateleeeeeeeeeeeur de service, puis intrigué par les dimensions de l’arêne et les vociférations d’une foule en délire*, je suis resté scotché devant tant de démesure.
La toute première fois que je regarde une rencontre (on ne dit pas « un match » dit-on ?) de bout en bout. Un grand ténébreux, plutôt sympa, était opposé à un petit teigneux arrogant. Qu’est-ce qu’ils se sont mis ! Du grand art : les commentateurs en étaient dithyrambiques tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre selon la tournure des évènements. La foule soutenait à pleins poumons les exploits du petit hargneux. Et moi, pas fiérot de jouer les voyeurs devant ces deux types en train de se massacrer consciencieusement (là, le mot n’est peut-être pas tout-à-fait adapté…) je me suis pris à me poser des questions bien incongrues, du genre : — De quelle étoffe sont donc bâtis ces nobles artistes pour que la passion qui les anime soit nourrie du plaisir à cogner sur la figure d’un autre humain jusqu’à ce qu’il s’effondre ? Ou bien, par l’autre bout de la lorgnette : — Quelle plaisir pervers prennent-ils à délibérément venir en prendre plein la tronche jusqu’à épuisement ?
Le grand y a laissé une paupière, l’autre a eu le cuir chevelu fendu. C’est la paupière qui a gagné. À l’annooooooooonce du résultat, la foule tout acquise au cuir chevelu, n’a même pas hué le vainqueur… ce qui prouve que le jugement des arbitres était équitable (sic).
Voilà. C’était, en léger différé depuis Manchester, le championnat du monde des poids légers opposant Anthony (Million) Crolla à Jorge Linarès.
Suite à une observation qui m’a été adressée par mail, je me dois de préciser que les faits relatés ci-dessus sont parfaitement authentiques et vérifiables. Ce billet qui met en scène un grand ténébreux et un petit teigneux ne constitue en aucune manière une quelconque parabole politique. Guy F. B.
* Tiens, la “foule en délire” de La corrida de Gilbert Bécaud me revient spontanément…