Quand on n'a rien à dire… le mieux, c'est encore de fermer sa bouche !
Sous la douche, hier soir… Je perçois une bribe d'information : « Voici, par ordre alphabétique, la liste des départements concernés »… Comme c'est le jour ou il revient au Premier ministre d'annoncer le programme des réjouissances covidiennes, je stoppe la cataracte et je tends l'oreille. Le Var est bien sûr cité en tout dernier lieu.
Et alors ?… Et alors ?…
– « Voilà. C'était la liste des vingt départements pour lesquels on envisage de prendre des mesures dans les jours à venir ».
Merci Monsieur le journaliste ! Ça, c'est de l'info !
Vous en avez pas marre de cette communication de Gribouille ? Le Président repasse le bébé au premier Ministre… Qui se défausse sur les Préfets… et passe la patate chaude au Ministre de la Santé… Qui refile le bâton gluant à des Comités d'experts… Qui s'appuient sur les conclusions de distingués virologues… Lesquels s'en vont débattre chez Hanouna avec quelque ministre défroqué, députés en mal de maroquin ou Miss en quête de notoriété…
Hé ! Le journaliste !
Arrêtez ce vain matraquage et si vous manquez de sujets passez nous, chais pas moi, un disque de Sheila, l'intégrale de l'œuvre du dernier bellâtre à la mode ou même du Carla Bruni ! Chuis même prêt, tiens, à endurer du Daft Punk plutôt que de subir à longueur de journée ces vaines exégèses anxiogènes !
Chose vue… pour de vrai… …dans la salle d'attente d'un établissement hospitalier.
Tout le monde sagement installé une chaise sur deux, le masque anti-COVID bien réglementairement en place sur le nez et la bouche. Aux murs, des affiches illustrées de pédagogie préventive.
Tout ça, tout bien. Il ne passera pas par nous ! Sauf que…
Le type qui me fait face désoreille d'un côté l'élastique de son masque vert-fluo très tendance pour tousser tout à son aise à l'air libre !
Qui ne s'est pas un jour retrouvé tout bête devant une joue offerte à une bise supplémentaire non prévue au programme… – Chez nous, c'est trois ! (voire quatre et plus si affinité) C'est en me trouvant dans cette situation quelque peu embarrassante que je me suis posé la question de l'origine de la bise, du bisou, du poutou, du bec canadien, du betch wallon… Comment se fait-il qu'une aspiration plus ou moins sonore pratiquée sur la joue par une bouche en cul de poule soit devenue un témoignage d'affection ? Si Wikipédia consacre un long article aux différentes formes de bises, il ne s'attarde que sur l'origine du baiser sur la bouche qui, lui, trouverait son explication dans une lointaine réminiscence du nourrissage bouche à bouche… Je devrai donc me contenter de cette explication et accepter, pour la bise, l'hypothèse d'un simulacre édulcoré de cette becquée maternelle… Moi qui m'attendais à une explication un peu plus romantique, du genre tradition issue de l'amour courtois ou autre origine éthérée, me voilà durement rappelé à la réalité bien matérielle… D'autant que j'ai appris, en plus, qu'un baiser sur la joue exige l'activation de 12 muscles faciaux alors que le baiser amoureux en sollicite 34. Et que deux individus s'embrassant échangent en moyenne 40 000 parasites, 250 types de bactéries, 9 mg d'eau, 0,7 g d'albumine, 0,45 mg de sel, 0,711 mg de graisses, 0,18 g de matières organiques et dépensent quatre calories par minute.
This is the funniest thing I've read on Facebook all month. From a friend in Austin who I never would have called a “potty mouth” until reading this…
A bird just pooped IN MY MOUTH. I was riding my scooter on South Congress, with my helmet on but my visor up. And a bird pooped somewhere above me, and it hit me on, around, and in my mouth. MY FREAKING MOUTH. It’s not like I was riding around with my mouth agape. I didn’t even think it was open at all. My lips must’ve been just slightly parted, which honestly, makes the bird’s aim all the more impressive.
As I pulled over, I was quite confused for perhaps 3 or 4 seconds before the terrifying reality of what had just happened set in. Instinctively, I reached up with my hand, thinking maybe some big bug or something hit me in the face ? But the white, warm, slightly chunky goo on my fingers told a different story. “Oh my God,” I thought, “A bird just pooped in my mouth”. I could taste it. I mean, of course I could. That bird pooped right in my mouth. It tasted kind of sweet. Like yogurt. Sweet bird-shit-flavored yogurt. Panicking, with white gooey bird feces covering one hand and my mouth (my freaking MOUTH, y'all), I ran for the nearest restaurant door, desperately seeking a bathroom. It was locked. Locked out with a mouth full of shit. If that’s not Monday morning, I don’t know what is. Across the street, I saw a little café and ran to it. I walked in as calmly as one can walk with bird poop in your mouth, and quickly made my way to the bathroom, where I proceeded to give my mouth a whore’s bath. I swished my mouth out with soapy water, gagging the whole time, and scrubbed my tongue with a paper towel. I felt these measures were sufficient until I was able to get home to properly brush my teeth. And now, sitting here with my mouth once again shit-free, I’m full of questions. If a bird shitting on you is good luck, what does it mean when a bird shits in your mouth ? Should I buy a lotto ticket today ? Was this bird some kind of shit sharp shooter, or just really lucky ? What are the mathematical odds of this happening ? Am I going to have to include this when filling out medical history forms ? Be careful out there, friends. Sometimes life is a scooter ride on a beautiful day. And sometimes, on that beautiful day, a bird poops right in your mouth.
Appel au peuple :
Si, parmi le lectorat, quelque anglophone professionnel(le) pouvait me fournir une traduction qui serait moins littérale que celle que je ferais, je pourrais la publier à l'attention des abonnés au Word-of-the-Day qui, ne parlant pas anglais, pourraient me taxer de cuistrerie. MERCI !
Vidéo du 4 novembre 2013 ajoutée par le webmaster. Une fillette donne une autre version. Il semble que l'histoire de la fiente d'oiseau reçue dans la bouche soit un vieux fantasme des Américains. Au point de devenir une expression synonyme d'avoir de la chance. Peut ainsi se dire de joueurs qui gagnent un match contre toute attente. Un oiseau leur a “chié” dans la bouche. Tout se tient !
Transpercer longitudinalement un ver jusqu'à la moitié de sa longueur, puis faire une boucle en piquant dans deux endroits du corps, en ménageant une extrémité assez longue dont le rôle sera d'attirer le poisson par ses contorsions, tout en dissimulant la pointe du crochet, cela s'appelle appâter. Lorsqu'une touche se produit, imprimer par un mouvement sec du poignet une traction à la ligne de manière à faire pénétrer l'hameçon dans la bouche du poisson appâté, puis tirer ce dernier hors de l'eau, lui extraire de la chair l'acier bleui ou bronzé, semi lancéolé, et le laisser mourir d'asphyxie, cela s'appelle « taquiner le goujon ». Marcher une ligne à la main dans le brouillard de l'aube, le long de la rivière en s'emplissant les poumons de la fraîcheur vivifiante de l'air, ce qui est bon pour la circulation, les articulations, les bronches, l'acuité de l'œil, la vivacité des ressorts de synapses, de même que le calme de l'action et du lieu contribue à l'apaisement des ulcères et des méninges, cela s'appelle se maintenir en forme, le but étant d'être pêché et de crever asphyxié le plus tard possible.
A la lecture d’un article de Var-Matin, je me suis senti percer une âme de taureau. (Oui, je vous entends pouffer d’ici, juste une âme !) Dans ma tête de taureau je me suis alors promu rédacteur d’un journal destiné à mes semblables bovins. Voici donc la prose de mon confrère « humain », revue à ma façon : (Vous apprécierez les termes en italiques que j’ai empruntés à cet aficionado)
LES ÉCHOS DU TORIL UN INSTANT DE PUR BONHEUR !
C’est avec toujours en tête, les douloureuses images de la carcasse sanguinolente de notre alter ego Rompinolas charriée dans le sable de la « ruenda », que notre confrère de chez Juan Pedro Domecq a mis prématurément un terme que nous espérons définitif à la vingtième année d’alternative du matador de toros Julio Aparicio. Nous émettrons seulement le regret que ce torero sévillan qui avait, la veille, illuminé les arènes romaines n’ait pas si bien su faire scintiller les cierges de la chambre funéraire madrilène… Car c’est à Madrid que notre ami de chez Domecq, soudainement touché par la grâce, a délivré un récital de précision ciselé au ralenti. On comprit alors qu’il avait décidé de venir là se venger de ses vieux démons. Mettant à profit un faux-pas de Julio Aparicio, il lui poinçonna la gorge de sa corne, ratant de peu, hélas, la carotide puis, d’un geste d’une pureté pleine de déliés il réussit à faire pointer sa corne à travers la bouche de l’artiste tourmenté. Transcendé en monument de délicatesse et de suavité, notre frère bovin a écrit là une prodigieuse page de tauromachie.