QU'EST-CE QU'ON RIGOLE DANS LE
Canard Enchaîné 21/03/21
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QU'EST-CE QU'ON RIGOLE DANS LE
Canard Enchaîné 21/03/21
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Petites nouvelles de la Mare aux canards
Logiquement, ça devrait pouvoir s'arranger !
Titre Var-Matin
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Le pauvre homme !
Un « capitaine d’industrie » (ℹ)Olivier Brandicourt. Sur Wikipedia : cliquez
Olivier Brandicourt, né le 13 février 1956 à Casablanca, est un médecin et un dirigeant d'entreprises français. Il fut DG de Sanofi du 2 avril 2015 au 31 août 2019. vient de se voir attribuer un cadeau de bienvenue (en français « golden hello ») de QUATRE MILLIONS d’euros.
– Le pauvre homme !
Je laisse à d’autres économistes distingués le soin de déterminer la provenance de cette manne.
Mais 4 000 000 d’euros, c’est quoi ? Souhaitons à ce génie du management de vivre encore 100 ans à dater de ce jour. Car je ne doute pas que les recherches conduites sous son extraordinaire compétence permettront d’étonnants progrès de la science pharmaceutique.
Cent ans disais-je. Admettons que ce grand humaniste abandonne dorénavant son salaire à des œuvres de charité et qu’il ne vive que sur sa prime (dont, pour la commodité du calcul, nous négligerons la rente). Son revenu annuel, ridicule par rapport à celui de ses pairs, ne se monterait qu’à 40 000 euros.
Dans les 4 000 euros par mois, finalement, on n’est pas si loin du salaire médian en France…
– Le pauvre homme !
Avec la complicité de Geluck et de Molière
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Ah ! Ces grands capitaines !
Francesco Schettino, l'ancien capitaine du paquebot de croisière Costa-Concordia, dont le naufrage a coûté la vie à trente-deux personnes, est intervenu début juillet en tant qu'« expert » des situations de crise lors d'un cours à l'université La Sapienza de Rome.
Après tout, il n’est pas le seul à donner des conférences… controversées.
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Le mot du Jour ramène sa science
Allez donc savoir comment on en arrive, après la tartiflette et avant l’ananas amélioré, à disserter sur les miles, les nœuds, la marine à voile et l’âge du capitaine… Et qu’alors je la ramène avec une science que l’honnêteté commande de restituer à son auteur.
« Blog » a un long destin cahoteux, dont la tangente numérique date d'une dizaine d'années. À sa genèse, il ne s'agissait que d'une simple pièce de bois (« log » en anglais). Les premiers marins jetaient un rondin par-dessus bord, à la poupe de leur bateau. En comptant le temps écoulé pour qu'il s'éloigne, ils estimaient ainsi la vitesse du navire.
Plus tard, les navigateurs affinèrent le système en reliant à une corde des pièces de bois à espaces réguliers. Les « logs » jetés à la mer permettaient de mesurer plus précisément l'allure du bateau. Les données collectées étaient soigneusement consignées sur un carnet de bord, un journal de logs. Le terme « log » s'écarte ainsi de son sens originel et commence sa seconde vie : il désigne dès lors les carnets de bord des capitaines aux longs cours. Au début du XXe siècle, les hommes partent à la conquête du ciel, et « log » gagne les airs sous la forme des journaux de bord des pilotes de l'aviation. Au milieu des années 1990, les nouveaux espaces à conquérir sont sur le réseau des réseaux : le Web. Les pionniers de la Toile (pour la plupart américains) y ouvrent des journaux personnels, à destination de la naissante communauté des internautes, des « web-logs ». De la contraction de ces deux termes naît le mot-valise « blog ».
Blog serait donc né outre-Atlantique. Une tache dans la langue française que la commission générale de terminologie et de néologie s'est efforcée, en vain, d'effacer.
Le 9 juin 2005, le ministère de l'éducation nationale publiait, sur son bulletin officiel, sa décision de remplacer « blog » par « bloc-notes », voire « bloc » pour sa forme abrégée.
Une décision tardive : les blogs francophones se comptaient déjà par millions, notamment grâce au succès qu'ils remportent encore auprès des adolescents. Les Québécois ont, pour leur part, préféré franciser l'existant : blog est devenu « blogue ».
Reste que les déclinaisons de ce qui n'était qu'une bûche au début de l'histoire sont nombreuses. « Bloguer » est devenu un verbe et « blogueur » un nom commun.
La « bloguitude » n'est plus très loin.
Eric Nunès - Le Monde du 04/04/2007
Bravo Annie ! C’était une Tartiflette d’anthologie !
(Sans bloague !)
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