Les mésaventures de Tatie Mireille
On peut compatir au désespoir des agriculteurs bretons.
On peut trouver leur colère légitime.
Même si l'on peut discuter des moyens employés, on peut, on doit s'indigner contre leur exploitation par les grandes surfaces.
On peut, avec eux, vilipender un système de distribution régi par la loi du plus riche, au détriment de notre tissu social voire de notre santé.
Cependant, bloquée à Auray dans sa petite auto en compagnie d'une vessie impérieuse, on constate que le cocasse peut l'emporter sur le dramatique et l'on se surprend à sourire…
…et même à franchement rigoler quand on compte à loisir des manifestants très remontés abandonner la barricade pour aller faire leurs commissions… au Centre Leclerc du rond-point.
On se dit alors que, tout éleveur de porcs qu'on soit, on ne fête plus la Saint-Cochon (ℹ)La Saint-Cochon (aussi appelée Saint-Boudin) est une fête traditionnelle rurale française célébrée dans plusieurs régions. Elle débute toujours par l'abattage d'un porc. Ces fêtes s'organisent ensuite autour de la dégustation de charcuterie, de gratons ou de boudin (wikipedia). et que, à l'heure du casse-croûte, on doit aujourd'hui s'en remettre au jambon sous plastique baignant dans l'eau, bourré de sel, d'acidifiant et autres cochonneries (Ah non, même pas !)
Tiens, là, on ne rit plus…
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