Un loup, pour se taper la cloche, Voyant radiner la cigogne, – Et maintenant, lui bonit-elle Moralité Prêtez la pogne à vos poteaux, |
Les Loups mangent gloutonnement. |
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Un loup, pour se taper la cloche, Voyant radiner la cigogne, – Et maintenant, lui bonit-elle Moralité Prêtez la pogne à vos poteaux, |
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Le Renard et la Cigogne
Un jourdé, le renard voulant s’marrer un coup,
Invita la cigogne à venir s’taper l’chou.
– Celle-ci radina, fonça à tout berzingue,
N’étant jamais la der pour la foire et la bringue.
– Tu vas dans cinq broquilles pouvoir te bégaler,
Mézigue a préparé une bath’ soupette,
Lui bonnit le mariol, commençant à charrier,
Que nous allons claper dans mon unique assiette.
– Coup dur, on le gamberge, pour l’oiseau au long pif,
Qui ne put rien becqu’ter et s’arracha les tifs.
– Ce tordu, bonit-elle, s’est payé ma terrine,
Je l’aurai au tournant ; cherchons une combine.
Gigo ! J’ai gambergé. Cavalant au renard,
Pour lui rendre sa croque, elle lui fila rencard.
– Je t’attendrai demain, ne sois pas à la bourre ;
Jusqu’en haut du collier, je veux que l’on s’en fourre.
– Le lend’main, quand midi gringua, ayant les crocs,
Le mariol s’apporta ; tout girond, tout riflot.
- Veux-tu qu’à la cuistance je te prête la pogne ?
– Des clous, c’est mon boulot, jaspina la cigogne.
Tu n’as, sur un parpaing, qu’à poser ton fougn’dé.
Mais je dois t’affranchir, ce n’est pas du chiqué,
Qu’ bibi n’a pas d’assiettes, comme tu peux faire gaffe,
Et l’on doit, chez moi, bouffer dans la carafe.
– N’pouvant y fourrer l’ bec, le renard fut marron
Et du se débiner, l’estom’ dans les talons.
Moralité
D’un copain, éviter d’vous payer la bougie,
Souvent, le lendemain, c’est lui qui vous charrie.
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